Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le conflit en Ukraine a été « provoqué » – conseiller de Trump

Avec le changement de jeu que le syndic de faillite qu’est Trump impose à ses alliés complices les révélations se succèdent. On commence à peine à mesurer comment sous la bannière des droits de l’homme et d’un droit international à géométrie variable, cette bande qui a chassé en meute nous a dupés. Peu à peu nous serons contraints d’abandonner les dernières certitudes héritées de cette duperie et cela se fera d’autant plus que nous prétendons résister à la manière dont la bourgeoisie européenne va sacrifier nos vies et celle de nos enfants à leur sauve-qui-peut. Résister est premier, la découverte de la manière dont nous avons été grugés vient logiquement alors que céder au chantage nous conduit à trouver de bonnes raisons pour une telle capitulation, et trois années de guerre pour rien puisqu’on retourne à Minsk 1 et 2. Pour rien, pas tout à fait : parce que les marchands d’armes, les sociétés type Black rock et chez nous Bouyghes, ont tout à gagner à cette « panique » montée de toutes pièces comme d’habitude contre une menace qu’ils ont créée eux-mêmes et dont ils escomptent la poursuite de la hausse boursière derrière les actions de « la défense » (1) (note et traduction de Danielle Bleitrach histoire et société)

04/03/2025

24 févr., 2025

La promesse américaine d’adhésion de Kiev à l’OTAN a déclenché les hostilités, a déclaré l’envoyé spécial de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff

Le conflit ukrainien a été « provoqué » et il est erroné de blâmer uniquement la Russie, a déclaré Steve Witkoff, conseiller principal du président américain Donald Trump. Moscou devait répondre à une menace pour la sécurité créée par les promesses de l’Occident d’accepter l’Ukraine dans l’OTAN, a-t-il déclaré.

Witkoff a fait ces remarques dans une interview publiée par CNN mardi, dans laquelle on lui a demandé si Washington choisissait le bon camp en tenant des pourparlers avec Moscou au lieu de continuer à acheminer de l’aide à Kiev.

La situation n’est pas noire ou blanche, les Russes étant « les méchants », a déclaré Witkoff à Jake Tapper de CNN.

« La guerre n’avait pas besoin d’avoir lieu, elle a été provoquée », a-t-il ajouté. « Cela ne signifie pas nécessairement qu’il a été provoqué par les Russes. »

Selon Witkoff, « il y avait toutes sortes de conversations… sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN » avant le conflit qui ont été traités par Moscou comme une menace directe pour sa sécurité et l’ont incitée à réagir.

Le responsable américain a également évoqué la volonté de la Russie de mettre rapidement fin au conflit par le biais de négociations, faisant référence aux pourparlers qui se sont tenus à Istanbul au printemps 2022, peu après le début de la campagne militaire de Moscou.

Le processus de paix a pris fin brutalement en mai de la même année lorsque Kiev s’est retirée des pourparlers après que le Premier ministre britannique de l’époque, Boris Johnson, l’ait exhortée à poursuivre les combats.
Les responsables russes « ont indiqué qu’ils étaient réceptifs » à la fin du conflit en s’engageant dans des « négociations convaincantes et substantielles » à Istanbul, a déclaré M. Witkoff, ajoutant que les deux parties « étaient très, très proches de signer quelque chose ».

Les pourparlers de paix russo-ukrainiens de 2022, facilités par la Turquie, ont abouti à un accord préliminaire pour un traité qui aurait vu l’Ukraine devenir une nation neutre avec une armée limitée, soutenue par des garanties de sécurité de la part des grandes puissances mondiales, dont la Russie.

Selon Witkoff, l’accord préliminaire d’Istanbul pourrait être utilisé par Washington comme cadre et « guide » pour un futur accord de paix.

La semaine dernière, l’Ukrainien Vladimir Zelensky a décrit les pourparlers d’Istanbul comme « un point de référence important et la plate-forme où les parties se sont rapprochées le plus d’un accord ». Il a également désigné la Turquie comme un « hôte idéal » pour d’éventuelles négociations entre Kiev, Moscou et Washington.

Le président russe Vladimir Poutine a fait référence à plusieurs reprises aux accords d’Istanbul comme base potentielle pour tout futur accord de paix avec Kiev.

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2 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Confirmation, le 24 février 2022 n’est pas le début du conflit.
    https://www.communcommune.com/2025/03/oui-c-est-l-ukraine-qui-a-declenche-la-guerre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
    Fabien Roussel a encore beaucoup à faire comme exercice intellectuel pour admettre l’évidence. Celui-ci, à nos yeux, apparaît comme un ultime rempart, en France, dans la lutte pour la Paix. Je suis d’accord. Reste que malgré l’accumulation de preuves, il persiste à accuser la Russie de responsable du conflit.

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    • admin5319
      admin5319

      ne vous gênez pas pour le dire cela aidera Fabien Roussel qui est obligé de tenir compte de plus de vingt ans de jachère de l’opinion publique française et qui pour le moment est bien seul à s’y coller y compris dans son propre parti.

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