Toute la presse internationale se fait l’écho de la raclée que le champion par procuration de l’OTAN, le régime ukrainien est en train de prendre. Voici au minimum deux ans (et plus si l’on prend en compte les accords de Minsk et le coup d’Etat du maïdan ) que l’omerta est totale autour de la propagande atlantiste : on nous a présenté un Poutine fou, au bord de l’agonie, une Russie dans un état voisin… On nous invitait à être tous unis derrière les livraisons d’armes, le fronton de nos mairies parés du drapeau de l’Ukraine, unis comme la “communauté internationale” bientôt réduite au G7 et encore… Néanmoins la presse russe fut interdite, comme furent taxés de complotistes suspects d’être financés par Moscou tous ceux qui ne criaient pas vive Zelensky, vive l’Ukraine qui défend nos libertés, même si nos héros étaient bizarrement en train de défiler derrière des individus pratiquant le salut nazis et tatoués des pieds à la tête de croix gammées… Ce n’étaient pas seulement les forces du capital, les marchands d’armes et ceux qui rachetaient à tour de bras le pays, qui nous ont invités à approuver la militarisation de notre économie, mais des complices se sont trouvés dans toute la gauche y compris le PCF, la CGT et on a vu des juifs soutenir le nationalisme de Bandera, celui des fosses dans lesquelles on jetait encore vivants les judéo-bolcheviques… Tout cela permettant de cautionner un Biden erratique mais livrant des armes à Gaza pour là encore tenter de couvrir tous les fascismes du pyjama rayé de ceux qui sont morts à Auschwitz dont on a osé interdire la célébration de la libération aux enfants de ceux qui avaient donné 26 millions de morts. Et tout cela pourquoi ? pour ce fiasco… Qui fera son autocritique ? (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le Kyiv Post (ukrainien) indique que la récente offensive russe dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine, qui a commencé au début du mois de juin, a conquis de nouveaux territoires sur les forces de Kyiv grâce à des frappes aériennes de grande ampleur, des bombardements d’artillerie et des assauts terrestres incessants.
En outre, les troupes ukrainiennes se sont récemment retirées de Tchassiv Yar, une ville d’importance stratégique, dont la position au sommet d’une colline pourrait aider les Russes à prendre le dessus sur les principales villes encore contrôlées par les Ukrainiens dans la région de Donetsk, selon Luke Harding, correspondant de The Guardian.
L’Ukraine a également retiré ses troupes de plusieurs villages de la région frontalière de Kharkiv, considérée comme la deuxième ville d’Ukraine après Kyiv, suite à la pression continue des forces russes, a rapporté la BBC.
Toutefois, outre les pertes de territoire, les experts ont mis en évidence d’autres raisons pour lesquelles l’Ukraine pourrait perdre la guerre : du manque de ressources à la baisse de moral.
De fait, l’ancien commandant du groupement des forces armées britanniques, le général Sir Richard Barrons, a déclaré à la BBC qu’il existait un “risque sérieux” que l’Ukraine perde la guerre cette année.
L’Ukraine manque cruellement d’armes, de soldats et de défenses aériennes, même si les États-Unis ont approuvé un fonds de 2 milliards de dollars en mai.
Une autre enveloppe de 225 millions de dollars est en cours d’acheminement. Elle comprend des intercepteurs de défense aérienne, des systèmes d’artillerie et des munitions, des véhicules blindés, des armes antichars et d’autres capacités, et a été approuvée le 7 juin, selon la page web du gouvernement américain.
Mais cela suffira-t-il pour que l’Ukraine soit en mesure de renverser la situation ? Pas selon plusieurs analystes qui mentionnent également le manque de patriotisme des Ukrainiens comme l’une des raisons qui pourraient mener le pays à la défaite.
Jamie Dettmer, journaliste d’investigation à Politico, a noté que l’élan de ferveur patriotique qui a fait que les centres de recrutement ont été submergés de volontaires au début de la guerre s’est maintenant évaporé.
En fait, la BBC a récemment rapporté qu’environ 650 000 hommes en âge de combattre ont fui l’Ukraine au cours des deux dernières années, la plupart en passant clandestinement les frontières avec la Pologne et la Slovaquie. Selon l’ancien commandant britannique Barons, la désillusion des troupes ukrainiennes due aux avancées russes pourrait les amener à penser qu’elles ne peuvent pas gagner. “Et quand on en arrive là, pourquoi les gens voudraient-ils se battre et mourir plus longtemps, juste pour défendre l’indéfendable ?”, a-t-il déclaré à la BBC.
Les analystes ont également noté qu’en dépit des sanctions occidentales, l’économie russe est restée résistante. En fait, le mois dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a relevé ses prévisions de croissance économique pour la Russie à 3,2 % en 2024. Les prévisions de croissance du FMI pour la Russie (3,2 %) alignent le pays sur la moyenne mondiale et dépassent les taux de croissance prévus pour les États-Unis (2,7 %), le Royaume-Uni (0,5 %), l’Allemagne (0,2 %) et la France (0,7 %).
Selon l’analyste Alexander Kolyandr, la flexibilité de Moscou dans la restructuration de ses relations commerciales et de sa production nationale lui a permis de résister à la tempête. “Depuis 2022, la Chine a progressivement remplacé l’UE en tant que principal partenaire commercial et fournisseur technologique de la Russie. À l’intérieur du pays, l’augmentation des dépenses militaires a considérablement stimulé l’économie dans son ensemble”, écrit Kolyandr pour The Spectator.
Poutine peut se permettre d’attendre la victoire. Et même si la Russie ne peut pas achever d’occuper l’Ukraine, une victoire partielle aurait encore de graves conséquences pour le monde, soulignent les analystes de Politico.
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