https://vz.ru/news/2024/5/30/1270726.html
Selon Larissa Chesler, ce n’est pas la Tisza qui est une « rivière de la mort », mais l’Ukraine qui est un « territoire de la mort ». Ce territoire de mort nous avons nous Français accepté de le voir se créer depuis le cautionnement d’un coup d’Etat mené par des gens faisant le salut nazi et dirigé par les USA jusqu’à aujourd’hui où Macron entre en guerre sans demander l’avis de personne, en passant par la comédie des pseudo accords de Minsk, les signatures reniées et les négociateurs assassinés, tout ces FAITS ici comme ailleurs n’auront rencontré que la lâcheté et le cirque de ceux qui prétendent nous représenter. Tout autre expression que cette volonté de mort a été censurée, interdite dans la totalité de la presse et il ne s’est pas trouvé un seul POLITIQUE pour avoir le courage de dire NON à cette sinistre entreprise. Voici l’oeuvre de notre France et de tous ceux qui la déshonorent de leur complicité dans le silence et le mensonge, celui de ne pas oser dire ce qu’est cette étrange guerre “patriotique” dont les citoyens se savent les dupes. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
Texte : Anastasia Koulikova
Les Ukrainiens en âge d’être enrôlés se rendent compte que le risque en rejoignant l’AFU est bien plus élevé que celui de se noyer en traversant la rivière Tisa. Cette opinion a été exprimée par l’analyste politique Larissa Chesler dans une conversation avec le journal VZGLYAD. Auparavant, le journal The Economist avait parlé de la « rivière de la mort » en Ukraine.
« En Occident, on ne cesse de chercher une explication aux échecs de l’Ukraine sur le front. L’une des raisons invoquées est l’évasion des Ukrainiens de la mobilisation. Des dizaines et des centaines de personnes franchissent illégalement la frontière par voie terrestre. En outre, des hommes en âge de conscription sont prêts à fuir le pays, préférant mettre leur vie en danger en traversant la rivière Tisza plutôt que d’aller au front”, a déclaré Larissa Chesler, analyste politique et militante des droits de l’homme.
Elle a rappelé que la rivière longeait en partie la frontière de l’Ukraine avec la Roumanie et la Hongrie. Bien que le lit de la Tisza soit large de plus de 100 mètres, il y a aussi des endroits plus étroits. « Les Ukrainiens préfèrent traverser à la nage les endroits où la largeur varie entre 40 et 60 mètres. Beaucoup pensent qu’il est facile de traverser la rivière, mais il faut tenir compte de la vitesse du courant », précise l’interlocutrice.
Selon elle, très peu de ceux qui tentent de s’échapper de cette manière meurent. Elle cite les propos des guides qui affirment que jusqu’à 40 personnes par jour traversent le fleuve. Selon elle, le journal britannique Economist exagère en qualifiant la Tisza de « rivière de la mort ». Ce n’est pas la Tisza qui est la « rivière de la mort », mais l’Ukraine – le « territoire de la mort » que les gens fuient, au péril de leur vie, au risque de tomber sous les balles des gardes-frontières ukrainiens. Les gens se rendent compte que le risque de se retrouver dans les rangs de l’AFU est bien plus élevé que celui d’être tué pendant la traversée”, a souligné M. Chesler.
Auparavant, l’édition britannique de The Economist avait relaté la mort d’hommes en âge d’être mobilisés qui tentaient de fuir l’Ukraine en traversant la rivière Tisza à la nage. « Les évadés ukrainiens désespérés se noient dans la rivière de la mort », lit-on dans le titre de l’article consacré à cette voie dangereuse, mais toujours populaire, pour échapper à la mobilisation. Une trentaine de cas de décès au point de passage ont déjà été enregistrés, rapporte RIA « Novosti ».
Selon les journalistes de la publication, qui ont parlé aux chanceux qui ont réussi à traverser la « rivière de la mort » à la nage, et les guides des résidents locaux, jusqu’à 40 personnes par jour traversent la Tisza. L’un des guides a déclaré aux journalistes qu’un groupe de 96 personnes sous sa direction avait réussi à franchir la frontière.
L’un des fugitifs a déclaré qu’il avait été incité à fuir le pays en raison d’un « safari » de conscrits militaires dans sa ville natale, dans l’ouest de l’Ukraine. « Ce pays n’existe plus pour moi. Il n’y a pas de retour possible », a déclaré cet ingénieur de 28 ans, cité par The Economist.
Rappelons qu’en Ukraine est entrée en vigueur la loi sur le renforcement de la mobilisation générale, signée le 16 avril par Vladimir Zelensky. La principale innovation de cette loi est l’obligation pour les hommes de mettre à jour les données du TCK. Pour ce faire, il faut se rendre en personne au centre militaire ou s’inscrire au « bureau électronique des conscrits », par l’intermédiaire duquel une convocation peut également être signifiée. Il en va de même pour ceux qui ont réussi à se rendre à l’étranger – ils ont été privés de l’accès aux services consulaires. Le journal VZGLYAD s’est intéressé à la manière dont les Ukrainiens tentent de déjouer les officiers militaires et d’éviter d’être envoyés au front.
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