Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Dangers nucléaires alors que l’Occident entretient l’escalade

Ce qui s’est passé hier, d’abord cet indigne “débat” des têtes de liste au Européennes dans lequel, aucune voix ne s’est élevée pour la paix, toutes plus ou moins confortant le fait que le danger principal serait la Russie… même si on se demande d’ailleurs pourquoi au vu de l’incroyable prestation de la cadidate de la FI et du candidat communiste sur le fait que l’Ukraine était leur champion mais qu’il fallait qu’il soit neutre face à l’abominable Poutine. Pourquoi on s’interroge sur la lubie qui a bien pu pousser le groupe communiste et celui de FI au vu des propos en quasi adhésion avec Glucksman de ces deux “représentants”, franchement sur ces bases là au pire on s’abstient. Mais une telle “position” montre le peu de crédilibilité du reste du programme: Tout le reste, les proclamations sur la nécessité d’une politique pour les salaires, le pouvoir d’achat,les services publics,c’est du pipeau, quand tout l’effortd’une nation va vers la guerre etvers une “défense européennes” à créer de toutes pièces, sans le moindre contrôle, nous sommes en pleine démagogie… Aucun travailleur ne peut y croire… De quoi donner toute latitude à Macron le soir même pour cultiver son “ambiguité”. Et cette comédie dure au mois depuis au 2014 et parti comme c’est parti il n’y a aucune chance que ça s’arrête.. aucun mouvement de la paix ne peut se développer surun terrain aussi pourri… Enrevanche l’abstention, le désintérêt et la montée de l’extrême-droite sont assurés, ce fut une journée bien triste dont la seule réalité a été le cocktail donné à l’Elysée autour des “vrais” décideurs et de leurs obligés… (noteet traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
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15/03/2024

L’humanité du 15 mars donne la parole à Sophie Binet pour lui faire porter le programme du CNR, tout en la coiffant des mots d’ordre de Kamenka, l’agent de l’oTAN : l’ennemi princpal ce ne sont pas les USA, l’OTAN tous ceux qui portent la guerre en Ukraine, à Gaza, à Taiwan, non c’est le “monstre” Poutine… Je défie qqui que ce soit avec une telle orientation de voir naitre un mouvement de la paix… et cela ne peut qu’anesthésier les luttes des travailleurs… Il ne s’agit pas de devenir des soutiens de Poutine mais simplement déjà de faire connaitre la position des communistes russes et de tous les communistes de par le monde qui ne sont pas simplement vendus à l’OTAN et aux USA… comme l’est la section internationale de l’humanité, avec l’accord de sa direction… ce qui est clair également c’est que la représentante de la FI madame Aubry est exactement sur la même ligne que kamenka et la section internationale du PCF. On espérait mieux du canddat communiste… la candidate de la FI ne nous a pas surpris, les autres non plus mais l’espoir d’un combat pour la paix est devenu plus fragile… (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Poutine menace d’utiliser des armes nucléaires alors que l’OTAN continue de faire claquer les sabres

Une rhétorique belliciste émane des capitales de l’OTAN, y compris des allusions au déploiement de troupes de l’alliance en Ukraine

par Connor Freeman*
13 mars 2024

Moscou utilisera des armes nucléaires si la Russie perçoit une menace existentielle pour son indépendance ou sa souveraineté, a réaffirmé mercredi le président Vladimir Poutine. Cela survient au milieu d’une vague de rhétorique provocatrice dans les capitales de l’OTAN, y compris des discussions sur le déploiement de troupes de l’alliance en Ukraine.

Lors d’une interview à la télévision d’État russe, Poutine a déclaré que le Kremlin était prêt à recourir à l’utilisation d’armes nucléaires s’il y avait une menace pour « l’existence de l’État russe, notre souveraineté et notre indépendance ». Il a poursuivi : « Tout ce qui est écrit dans notre stratégie, nous ne l’avons pas changé. »

On a demandé au dirigeant russe s’il avait déjà envisagé d’utiliser des armes nucléaires tactiques sur le champ de bataille en Ukraine, mais il a répondu que cela n’était pas nécessaire. Poutine a expliqué qu’il ne croyait pas que le monde se dirigeait vers une guerre nucléaire. Il estime plutôt que Joe Biden, son homologue américain, est un politicien chevronné qui comprend les risques terribles de toute escalade qui atteindrait un tel seuil.

Cependant, Poutine a récemment abordé les remarques bellicistes faites par des responsables de l’OTAN et même des chefs d’État, affirmant que « les nations qui disent qu’elles n’ont pas de lignes rouges concernant la Russie devraient se rendre compte que la Russie n’aura pas de lignes rouges à leur sujet non plus ».

Gabrielius Landsbergis, le chef de la diplomatie lituanienne, a salué les récentes remarques du président français Emmanuel Macron selon lesquelles « rien ne peut être exclu » concernant le déploiement de troupes de l’OTAN en Ukraine. « C’est le bon moment pour en discuter », s’enthousiasme M. Landsbergis. « Entamer cette conversation efface les lignes rouges que nous nous sommes imposées », a-t-il ajouté.

De même, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radek Sikorski, a confirmé la présence de troupes de l’OTAN en Ukraine vendredi dernier lors d’un événement célébrant les 25 ans d’adhésion de Varsovie à l’alliance. « Des soldats de l’OTAN sont déjà présents en Ukraine. Et je tiens à remercier les ambassadeurs de ces pays qui ont pris ce risque.

Le chef de l’armée de l’air allemande ainsi que d’autres officiers ont été filmés sur un enregistrement qui a fuité reconnaissant la présence de troupes britanniques dans le pays assiégé, où ces forces aident les forces ukrainiennes à tirer les missiles Storm Shadow fournis par Londres. Le Royaume-Uni a confirmé une semaine plus tôt qu’un « petit nombre » de troupes britanniques étaient sur le terrain « pour soutenir les forces armées ukrainiennes ».

Les officiers ont également discuté des plans visant à fournir des missiles Taurus à Kiev, des armes qui ont une portée d’environ 300 miles, dans l’espoir de mener des attaques contre la Russie. Le Kremlin a réagi en disant que cela « montre clairement que des plans pour mener des frappes à l’intérieur de la Russie sont en cours de discussion ».

À la suite des commentaires incendiaires de Macron, Poutine s’est adressé à l’Assemblée fédérale et a clairement indiqué que « [nos] forces nucléaires stratégiques sont en état d’alerte maximale et que la capacité de les utiliser est assurée ».

Il est allé plus loin, soulignant la possibilité d’attaques nucléaires contre les États de l’OTAN, soulignant que « maintenant, ils ont commencé à parler de la possibilité de déployer des contingents militaires de l’OTAN en Ukraine… Il faut qu’ils comprennent que nous avons aussi des armes – oui, ils le savent, comme je viens de le dire – capables de frapper des cibles sur leur territoire.

Poutine a souligné l’échec de l’effort de guerre de Kiev et a déclaré que Washington ainsi que les autres soutiens occidentaux de l’Ukraine devront négocier un accord pour mettre fin à la guerre à des conditions que la Russie juge acceptables. « Il ne devrait pas s’agir d’une pause pour que l’ennemi se réarme, mais d’une discussion sérieuse impliquant les garanties de sécurité de la Fédération de Russie. »À lire aussi :Merkel déclare que l’Allemagne est « indépendante » alors que Trump affirme que Berlin est « captive » de Moscou

En 2022, l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et d’autres responsables ont suggéré que les accords de Minsk négociés par Berlin et Paris, qui ont été acceptés par l’Ukraine et la Russie et soutenus par les États-Unis et l’ONU, étaient secrètement destinés à « donner à l’Ukraine le temps » de constituer une armée redoutable pour une guerre avec la Russie. Les accords visaient à résoudre la guerre civile en Ukraine à la suite du coup d’État de 2014 à Kiev, soutenu par les États-Unis, qui a finalement conduit à l’invasion de la Russie huit ans plus tard.

Reuters a rapporté mercredi que le Kremlin avait fait des efforts à la fin de 2023 et au début de cette année pour parvenir à un accord de cessez-le-feu avec les États-Unis. Mais Washington a une fois de plus rejeté une option diplomatique.

En avril 2022, la Russie et l’Ukraine se sont mises d’accord sur un accord de paix provisoire, qui a abouti à un projet de traité qui aurait pu mettre fin à la guerre. La Maison-Blanche, Londres et Bruxelles ont refusé l’accord. L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, représentant « l’Occident collectif », a demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky de ne pas négocier afin que l’OTAN puisse profiter de l’occasion pour saigner la Russie dans un conflit prolongé.

L’objectif de la guerre par procuration est d’« affaiblir » militairement la Russie, a révélé le chef du Pentagone, Lloyd Austin, peu de temps après. Depuis, le projet a échoué. Les stocks d’armes occidentaux se sont taris, la production d’artillerie russe a largement dépassé celle de l’ensemble de l’alliance de l’OTAN, Kiev a perdu le contrôle d’un cinquième de son territoire et un demi-million de soldats ukrainiens ont été tués ou grièvement blessés.

* Connor Freeman est rédacteur en chef adjoint et écrivain au Libertarian Institute, couvrant principalement la politique étrangère. Il est co-animateur du podcast Conflicts of Interest. Ses écrits ont été publiés dans des médias tels que Antiwar.com, Counterpunch et l’Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité. Il est également apparu sur Liberty Weekly, Around the Empire et Parallax Views. Vous pouvez le suivre sur Twitter @FreemansMind96.

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2 Commentaires

  • Marc Andéol
    Marc Andéol

    Le Pape François est le seul “politique” à garder le sens des réalités et à faire preuve du courage nécessaire pour aller à contre-courant. Contrairement à ce qu’on pensait, l’analogie avec les années trente fonctionne. Pas au sens de la divisions entre “munichois” ou non. Au sens où les français se laissent bercer par une propagande hors sol ; au sens où les politiques, TOUS, acceptent d’aller vers la guerre comme des somnambules (le PC qui a voté contre l’accord avec l’Ukraine a déjà des accents de “repenti”), au sens où il y a la même ignorance de ce qu’est la Russie, au-delà de ses régimes. Nous nous considérons “supérieurs” aux générations qui nous ont précédé, “instruits par l’histoire”. Foutaise : hier tous munichois, aujourd’hui tous derrières Zelensky, jusqu’au dernier ukrainien. Que les ukrainiens meurent donc tous pour nous protéger du monstrueux Poutine. Ah le beau moment d’unité nationale !

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  • Bosteph
    Bosteph

    Aujourd’ hui en France du jour, page 4 : meeting de Glucksman à Lyon…………..avec un drapeau uknaze en arrière plan ! La honte !

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