Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur “Russia-1” : le KPRF et Guennadi Ziouganov ont convaincu la majorité des partis communistes du monde de soutenir notre pays

Un excellent article, alors qu’est posée la conviction d’Orban que Trump fera la paix, le communiste lui répond : aux Etats-Unis comme en France d’ailleurs, il ne faut pas se fier à ce que disent les candidats pour plaire à leurs électeurs, pour mener des manœuvres politiciennes, ce qui dirige la politique ce sont les capitalistes et l’extrême-droite ne leur manquera pas : L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité. Qu’importe à ces gens-là si cette provocation porte la guerre mondiale… Non il faut tabler sur les forces de progrès, sur les communistes qui partout portent les intérêts du peuple qui lui n’a aucun intérêt à la guerre. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/224984.html

Iouri Afonine, premier vice-président du comité central du kPRF, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

Le premier sujet de discussion a été la déclaration du Premier ministre hongrois Orban selon laquelle Trump a l’intention de cesser de financer l’Ukraine s’il est élu président. Viktor Orban a rencontré Donald Trump au domaine de Mar-a-Lago, dans l’État de Floride. Selon Orban, Trump a un plan pour mettre fin au conflit russo-ukrainien.

Le premier vice-président du comité central du KPRF a déclaré que l’élection présidentielle américaine nous offre un grand spectacle politique. Dans ce spectacle, Trump dit ce que ses électeurs veulent entendre. Et ses électeurs veulent entendre que l’argent de l’Amérique, c’est-à-dire leur argent en tant que contribuables, cessera d’être gaspillé à gauche et à droite. Mais Trump tiendra-t-il ses promesses ?

Iouri Afonine a rappelé que lorsque Trump était président, des sanctions anti-russes ont été imposées, ce qui a en fait bloqué le lancement du gazoduc Nord Stream-2. C’est également sous Trump que les États-Unis se sont retirés du traité RSMD (traité interdisant les missiles de portée intermédiaire et de plus courte portée), ce qui a créé de nouvelles menaces pour la sécurité de la Russie. Sous Trump, les États-Unis ont mené trois guerres simultanées : en Afghanistan, en Syrie et au Yémen. Enfin, c’est Trump qui a porté un coup à notre allié Cuba en renforçant fortement les sanctions contre l’île de la Liberté.

Mais il est caractéristique, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch, que le thème de la fin du conflit ukrainien soit de plus en plus entendu dans les déclarations de divers hommes politiques occidentaux. Il est évident que ces sentiments sont une réaction aux succès de nos troupes sur le front. Mais le fait est que l’Occident veut manifestement préserver le régime nazi de Kiev à tout prix pour mettre fin au conflit.

L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité.

Toutefois, une telle tentative de pression sur la Russie est porteuse d’un conflit mondial. En outre, selon Iouri Afonine, l’introduction des troupes de l’OTAN serait en fait une véritable intervention, et ce dans des endroits où les interventionnistes occidentaux, tels que les Français, ont déjà fait des dégâts. Le scénario de l’entrée des troupes de l’OTAN en Ukraine est de plus en plus souvent comparé aux événements de 1918-1919, lorsque les troupes de l’Entente sont apparues dans différents territoires de notre pays. Et en Ukraine, ce sont surtout les Français qui étaient à l’œuvre. Les interventionnistes se tenaient dans le dos des armées blanches, tout comme l’OTAN veut aujourd’hui se tenir dans le dos des forces armées ukrainiennes. Mais lorsque l’Armée rouge a commencé à battre avec succès les gardes blancs, les troupes interventionnistes ont commencé à évacuer, en essayant dans la plupart des cas d’éviter une confrontation directe avec l’Armée rouge. Dès que le front blanc se mettait à craquer, les interventionnistes à l’arrière commençaient à embarquer sur des bateaux et à fuir. Une situation similaire pourrait se reproduire au XXIe siècle.

Iouri Viatcheslavovitch a attiré l’attention sur les déclarations faites après la rencontre avec Macron par les dirigeants des partis politiques français de gauche – Jean-Luc Mélenchon (“La France insoumise”) et Fabien Roussel (Parti communiste français). Lors de cette rencontre, Macron a parlé de son intention de créer une coalition pour envoyer des troupes en Ukraine. De manière caractéristique, Mélenchon et Roussel ont tous deux considéré cette idée comme extrêmement dangereuse et s’y sont fermement opposés. Et ce, bien que la gauche européenne, y compris française, soient massivement tombée sous l’influence de la propagande de leurs régimes bourgeois et aient adopté une position de “condamnation de l’agression russe”. Cependant, ils refusent catégoriquement de soutenir un affrontement direct entre les pays occidentaux et la Russie. Quant aux partis communistes et ouvriers des autres régions de la planète, ils soutiennent aujourd’hui principalement la Russie dans sa confrontation avec l’impérialisme occidental. Cela est dû en grande partie au fait que le KPRF et personnellement Guennadi Andreïevitch Ziouganov, qui jouit d’une grande autorité dans le mouvement progressiste international, ont accompli un énorme travail d’explication. Les communistes russes ont clairement montré à leurs camarades étrangers que la lutte actuelle de la Russie est en fait anti-impérialiste et de libération nationale.

Un autre sujet de discussion a été la déclaration retentissante du pape François sur le conflit ukrainien. Il a déclaré que l’Ukraine devrait avoir le “courage de hisser le drapeau blanc” et d’entamer des négociations avec la Russie. Selon lui, lorsqu’un pays voit qu’il “subit une défaite”, il devrait “avoir le courage” d’entamer des négociations.

Iouri Afonine a noté qu’au cours des dernières décennies, des papes d’orientations politiques très différentes se sont succédés sur le trône papal. Il y a eu Jean-Paul II, un Polonais, marqué par une position farouchement anticommuniste, et a en fait joué un rôle majeur dans les actions subversives de l’impérialisme occidental contre l’URSS et les pays socialistes d’Europe de l’Est.

Mais l’actuel pape François, latino-américain de naissance, est considéré comme étant quasiment de gauche dans ses opinions politiques. C’est peut-être la raison pour laquelle il a une vision plutôt sobre des événements en Ukraine.

Bien sûr, le pape François n’est pas du tout communiste. Mais il reste très loyal envers à la gauche politique. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’était pas honteux pour un croyant d’avoir des opinions politiques de gauche et que “la bannière des pauvres est la bannière chrétienne”. Il a également déclaré qu’il ne s’offusquait pas d’être traité de “marxiste” dans la presse. Il était impossible d’imaginer une telle déclaration dans la bouche de Jean-Paul II. Ni dans la bouche du prédécesseur immédiat de François sur le trône papal, Benoît XVI, qui fut dans sa jeunesse membre des Jeunesses hitlériennes.

Résumant les efforts déployés par les personnalités occidentales pour ouvrir la voie à la fin du conflit en Ukraine, Iouri Afonine a déclaré : l’Occident est prêt à menacer de faire intervenir ses troupes et à exprimer, par l’intermédiaire de Trump ou du pape, des propositions de négociations et de règlement pacifique, simplement pour maintenir, d’une manière ou d’une autre, le régime actuel de Kiev au pouvoir. Mais pour la Russie, le maintien du régime nazi en Ukraine signifierait le maintien d’une menace extrêmement dangereuse pour la sécurité de notre pays. En fait, une paix obtenue de cette manière ne durerait pas. Seules la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine permettront d’assurer une paix véritablement durable. Par conséquent, la principale chose dont nous avons besoin aujourd’hui est le succès de notre armée au front et le travail ininterrompu de notre complexe de défense à l’arrière. C’est ce qui apportera le type de paix dont la Russie a besoin.

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2 Commentaires

  • Gourmel Michel
    Gourmel Michel

    Censuré en Europe : Espoir de paix en Ukraine ? La célèbre Victoria Nuland, n°3 du département d’État US s’est bien fait virer.
    Un espoir pour la paix en Ukraine ? Victoria Nulan n°3 du département d’état US, 62 ans, s’est bien fait virer – célèbre pour son « fuck UE » – « encule l’UE »
    Les Démocrates en difficulté pour les élections présidentielles font-ils sauter un fusible ? Toute la presse européenne qui est pro-guerre étouffe totalement l’affaire même Wikipédia en français n’en parle toujours pas le 12/3/2024 à 18 h ! ! ! – impossible de trouver l’info sur Ouest-France, rien en Allemand et pratiquement rien en Espagnol – Ils se refusent tous à expliquer aux européens ce qui se passe !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_Nuland.
    Cependant seule l’édition US Wikipedia, fait état de la demande de mise en retraite de Nuland au 5/3/2024 ! ! ! (une semaine plus tôt) https://en.wikipedia.org/wiki/Victoria_Nuland.
    Ukraine : Espoir de paix… d’où les insultes de Macron contre les occidentaux appelés à ne pas être des couards – ou des lâches (la presse du 5/3/24) !
    La macronie est de plus en plus isolée dans le camp occidental.
    On peut en effet espérer un revirement de taille dans la politique US sur l’Ukraine. L’espoir sera-t-il déçu comme cela est déjà arrivé ? ou doit-on interpréter les insultes de Macron comme une peur que ses rêves d’envoyer les armées de l’OTAN en Ukraine ne soit brisés ?

    Grande lessive des Démocrates US après la catastrophe de ces dernières semaines en Ukraine et dans l’objectif d’une présidentielle US à haut risque ?
    À la surprise générale, on apprend que Victoria Nuland, Sous-Secrétaire d’État pour les Affaires politiques, va quitter ses fonctions, officiellement pour «prendre sa retraite dans les prochaines semaines» (mensonge diplomatique voir ci-dessous tout en bas (°)).

    Rappelons que Victoria Nuland est aussi, et surtout :
    – l’âme damnée des néo-conservateurs (faucons libéraux (Démocrate)) et de l’État profond US, avec son mari Robert Kagan.
    – le vrai cerveau de la « Révolution » de Maïdan en 2014, au sens de la CIA et de Macron, comprendre contre-révolution pour le compte des USA du camp Obama-Biden… (et les lobbies armement, agroalimentaire, pharmacie, banques…) En particulier ce coup d’État et quelques autres coups tordus connus ou inconnus (¹)
    – la grande organisatrice pour les USA du camp d’Obama puis de Biden, des événements survenus depuis 10 ans en Ukraine (18/02/2014).
    Un communiqué officiel du Département d’État US. Censuré en Europe.
    Le Département d’État US a publié un communiqué officiel, signé du Secrétaire d’État Anthony Blinken, pour annoncer le départ de Nuland et le nom de son remplaçant, John Bass, Sous-Secrétaire d’État pour l’administration.
    Ce communiqué couvre l’intéressée d’une litanie inhabituelle de 7 paragraphes d’éloges dithyrambiques, allant même jusqu’à l’appeler plusieurs fois par son diminutif “Toria” (²)
    Tout ceci est suspect… (Cela annonce-t-il un revirement politique des USA en faveur de la paix ?)
    D’autant plus suspect que Nuland n’a que 62 ans et que Madeleine Albright avait été nommée Secrétaire d’État à 60 ans, et jusqu’à 64 ans. Et Wendy R. Sherman, sous-secrétaire d’état US également est partie l’an dernier à 73 ans ! (°)
    Nuland n’est pas d’un âge qui justifierait que l’on se passe brutalement de ses services, surtout compte tenu de ses connaissances du dessous des cartes, et de son extrême implication dans les dossiers les plus brûlants de la diplomatie US, particulièrement l’Europe dont l’Ukraine.
    Ce départ inopiné conduit donc à s’interroger sur sa vraie raison.
    Victoria Nuland a-t-elle vraiment fait valoir ses droits à la retraite comme un banal rond de cuir ? (impossible puisque dans ce cas elle serait partie à 67 ans !).
    Ou bien serait-elle soudain tombée en disgrâce ? Et, dans ce cas, pour quelle raison ? (échec des USA en Ukraine, il faut faire clean pour la présidentielle US mal barrée côté Biden (⁴))
    On ne peut pas ne pas songer ici à la place démesurée prise par cette femme extrêmement dangereuse dans l’appareil d’État US, et dans l’éventualité d’une 3ème Guerre mondiale qu’elle envisageait avec un mélange d’insouciance et de détermination à faire froid dans le dos.
    – C’est elle, pour le compte d’Obama et Biden, qui avait décidé de la composition du nouveau gouvernement ukrainien, (avant le Maïdan du 18-23 février 2014), lors d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur des États-Unis à Kiev, Geoffrey Pyatt, le 7 février 2014. Conversation confidentielle interceptée et rendue publique par les services secrets russes :
    (²) https://www.state.gov/on-the-retirement-of-under-secretary-of-state-for-political-affairs-victoria-nuland/

    Victoria Nuland : « Fuck UE » ; « encule l’UE », l’a rendue célèbre (³).
    – Dans une bande-son d’une conversation téléphonique mise en ligne sur YouTube, on entend la plus haute diplomate du département d’État pour le continent européen lancer à son ambassadeur en Ukraine : “Que l’UE aille se faire enculer”. Propos démentis dans un 1er temps par le porte-parole du Département d’État, mais Victoria Nuland a ensuite à dit en off aux journalistes… « on reconnait bien ma voix »… et elle a fini par vaguement s’excuser.
    Quand V. Nuland annonçait le coup tordu contre Nord-Stream 2
    – C’est encore elle qui avait annoncé, dès le 27 janvier 2022 (et avant même Biden le 7 février), que le gazoduc NordStream serait détruit si la Russie envahissait l’Ukraine :
    https://fr.linkedin.com/pulse/une-ann%C3%A9e-%C3%A0-mentir-sur-nord-stream-thierry-lafon-

    (°) La retraite aux USA.
    Victoria Nuland est une diplomate US, très peu diplomate comme Macron, née le 1er juillet 1961 à Baker (Louisiane) (62 ans).
    La retraite aux USA, pour le citoyen lambda, suivant la naissance :
    Né entre 1943 et 1954, la pleine retraite est à 66 ans.
    Né entre 1955 et 1960, l’âge de la retraite augmente graduellement jusqu’à atteindre 67 ans
    Pour toute personne née en 1960 ou après la pleine retraite est payable à 67 ans.
    (Il se peut qu’il y ait des accords de branches ou d’entreprises plus favorables aux travailleurs)
    https://www.ssa.gov/pubs/EN-05-10035.pdf
    N.B. L’an dernier, une autre diplomate, elle aussi secrétaire d’État adjointe des USA, née le 7 juin 1949 : Wendy R. Sherman est partie en retraite à… 73 ans.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Wendy_Sherman
    (³) “Fuck EU !” Une haute diplomate US : « Encule l’UE » !
    Un certains nombre d’informations sur ce sujet sont apparues dès le 7 février 2014, avant le coup d’état du 18 au 23 février 2014… Un coup de billard à 3 bandes extraordinaire qui pourrait venir des services de Poutine, mais finalement avoué par Nuland.
    Un document certes, au départ, anonyme, mais la Secrétaire d’État adjointe a fini tardivement, face à l’ire de Merkel, par présenter de vagues excuses !
    Ce document, d’une excellente qualité audio (on reconnaît bien ma voix dira-t-elle), révèle une conversation top secret avec l’ambassadeur US en Ukraine Jeffery Pyatt, d’où la possibilité, en plus du contenu qui fait à 100 % l’affaire des Russes, qu’il émane d’une interception de leurs services : Nuland : “Encule l’UE” ; réponse de Pyatt : “Exactement !”
    1°) La secrétaire d’état adjointe dit à l’ambassadeur « d’enculer l’U.E. ». Cet enregistrement met donc la pagaille entre les 2 superpuissances qui arment et fiancent le coup d’état néo-nazi en Ukraine. Les USA apparaissent comment jouant leur propre jeu et « Fuck UE ».
    2°) Il révèle que les USA n’ont strictement rien à foutre de la démocratie, que ce sont eu qui font les gouvernements à leur guises et décident qui sera dedans et dehors en allant jusqu’à téléphoner, harceler, 4 fois par semaines les dirigeants ukrainiens concernés par leurs magouilles hautement criminelles.
    3°) “Au passage, on apprend que l’ancien diplomate états-unien, Jeffrey Feltman, aujourd’hui secrétaire général adjoint des Nations Unies, nomme qui il veut à l’Onu et utilise cette organisation pour donner un vernis légal aux actions secrètes des USA. En l’occurrence, il a pu nommer comme représentant de l’Onu, le Néerlandais R. Serry, ancien responsable des « opérations » de l’Otan”.
    Audio 1 min 35 s, au temps t = 38 s : “Fuck EU !” “Exactly!” ; http://www.youtube.com/watch?v=CL_GShyGv3o
    Ou aussi, à 3 min 08 s : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=JoW75J5bnnE

    Hollande décoré par le dictateur US Porochenko de la Grand-croix de l’ordre de la Liberté (Ukraine).
    Les USA « Enculent l’UE », Cela n’empêchera pas l’UE et tout spécialement Hollande et son gouvernement PS de soutenir le Coup d’État (donc devenu US-UE-Nazi). Hollande recevant du dictateur US Porochenko la Grand-croix de l’ordre de la Liberté (Ukraine) le 25 février 2016 pour son rôle dans le coup d’État et le coup de Minsk.
    https://www.lejdd.fr/Politique/ukraine-francois-hollande-decore-par-le-president-porochenko-3767168
    (⁴) Super-mardi Trump et Biden écrasent la concurrence.
    Alors que de plus en plus d’étasuniens et en particulier de jeunes s’intéressent de plus en plus au socialisme et au communisme, les élections à la Présidence sont aux antipodes !… Cependant la volonté des électeurs pèse quand même sur les élections, et la décision de l’administration US semble indiquer – ou permet au moins d’espérer – un changement d’orientation des USA.
    Joe Biden remporte tous les États à l’exception du territoire des Samoa. De son côté, Donald Trump ne concède qu’un État à sa rivale Nikki Haley.
    https://www.lemonde.fr/international/video/2024/03/06/super-tuesday-donald-trump-et-joe-biden-font-le-plein-de-victoires_6220409_3210.html
    On souhaite une très mauvaise retraite à Nuland et cie …

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  • Xuan

    1 – Biden ou Trump c’est toujours l’hégémonisme US
    Afonine a rappelé les manœuvres impérialistes de Trump durant son mandat.
    Il peut ajouter sa guerre économique et technologique contre la Chine, au cours de laquelle il a obligé l’UE à renoncer au partenariat de Huawei pour la 5G.
    Concernant le gazoduc, précisons que Macron, à l’instigation des USA, avait vainement essayé de tordre le bras de Merkel, ce qui nous donne une idée de la position de la France dans le camp atlantiste.
    Mais rappelons encore les campagnes de propagande antichinoise qui ont commencé très rapidement lors de l’épidémie de covid baptisé « virus chinois » par Trump, qui réclamait des indemnités alors qu’il avait lui-même causé la mort d’un million de gens pour avoir ouvertement rejeté les mesures de distanciation. Campagne suivie très rapidement par la subversion pro GB et pro US à Hong Kong, où des manifestants défilaient avec le drapeau colonial du Commonwealth et des pancartes « M. Trump help us ! ».
    Et pour finir, la propagande sur le « génocide des ouïghours », le « travail forcé au Xinjiang », etc.
    Ainsi Trump représente une autre face des intérêts hégémonistes, une version cash et moins hypocrite envers ses subordonnés.

    2 – Social-démocratie ou RN, le choix du capitalisme français
    Il est à noter que notre social-démocratie, qui pleurnichait sur la « mort cérébrale de l’OTAN, qui ricanait sur le « populiste »Trump et qui le vomit encore, n’a pas eu honte de répéter comme des chapelets de prières les pires de ses énormités. Ceci nous indique que sur le fond la social-démocratie reste atlantiste y compris lorsqu’elle est menée à coups de schlague.

    Le RN avait pris parti à ces occasions pour « l’Empire », comme il prend aujourd’hui parti pour l’Ukraine. Plus récemment nous avons bien vu Bardella applaudir Zelensky debout au Parlement européen et nous l’avons entendu sur TF1 dénoncer « à l’évidence » la Russie : « nous avons été extrêmement clairs et nous avons été les premiers à condamner l’agression, la violation de la souveraineté territoriale de l’Ukraine par la Russie. La Russie conteste au moment où nous parlons les intérêts français que ce soit au large de nos côtes mais aussi sur nos zones d’influence historique comme l’Afrique. »
    https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/jordan-bardella-invite-du-20h-de-tf1-29337566.html
    On voit ici que la position parfaitement opportuniste du RN sur le conflit en Ukraine, comme sur le frexit, comme sur « l’Empire », cherche avant tout à glaner des voix d’une part, et se faire accepter et financer par le grand capital d’autre part.

    Il ressort que les contradictions entre les clans de la grande bourgeoisie ont pour point commun la soumission à l’hégémonisme US, les intérêts impérialistes français, et la haine de la Chine Populaire et des pays émergents.
    La version « populiste » n’est que la version sans fard d’une social-démocratie aujourd’hui discréditée, et le grand capital n’a apparemment pas d’autre ressource après avoir usé jusqu’à la trame le repoussoir Le Pen. La succession des révoltes populaires et la nécessité de sacrifier davantage le budget social et les services publics impliquent des mesures ouvertement dictatoriales, voire terroristes envers les associations, partis et syndicats.

    3 – FEU SUR LE QUARTIER GENERAL
    En direction des communistes influencés par le trotskisme et la social-démocratie, il est nécessaire de clarifier le bouillon où ils plongent indifféremment Biden, Poutine, Xi Jinping et tous les dirigeants des régions émergentes :
    L’hégémonisme US est l’ennemi n°1des peuples et des nations du monde et le principal danger pour la paix.
    Les pays impérialistes européens se soumettent à sa domination, et la grande bourgeoisie de notre pays entretient une collusion particulièrement étroite avec lui.
    Les communistes doivent s’unir contre l’hégémonisme US, viser la tête de l’impérialisme mondial et dénoncer la soumission de notre bourgeoisie.

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