Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Derrière “le désengagement” supposé des USA, les faits…

Que penser de la manière dont les “faucons” proclament avec véhémence que tous les problèmes viendraient des hésitations des Etats-Unis et singulièrement du gouvernement Biden qui n’accepterait pas de pleinement jouer son rôle de gendarme mondial. C’est à peu près le même genre de fable que celle qui déplore la faiblesse de l’intervention de l’OTAN en Ukraine. Pour une bonne part nous sommes dans une propagande qui devient de plus en plus stupéfiante tant elle est entrée dans un système de négation des faits avec des “représentants” contraints à une surenchère dans la démonstration de la nécessité d’avoir à se défendre contre un ennemi monté de toutes pièces pour donner à ce système l’aliment de sa simple reproduction. Ce qui est confondu c’est la raclée prise par le bellicisme des Etats-Unis avec l’idée que les dits Etats-Unis et l’OTAN manquent de cœur à l’ouvrage. Ce qui est nié c’est à quel point ce bellicisme est devenu partie intégrante et fuite en avant par rapport au formidable endettement des USA et la tentative du maintien de la monnaie dollar alors que justement celui-ci est désormais au bord d’une inexorable crise.

L’hypothétique désengagement des USA, de l’OTAN cause de tous les maux ne résiste pas aux FAITS

Le désengagement des Etats-Unis sur le plan militaire ne correspond en rien au niveau des FAITS. La seule logique quel que soit le président élu réside dans la nécessité pour l’Amérique de garder la suprématie face à la Chine, la suprématie c’est-à-dire la capacité d’imposer son pouvoir de sanction, d’asphyxie voire d’anéantissement militaire comme la seule loi internationale qui ait quelque réalité. Cette logique d’empire fait comme dans toutes les chutes d’empire que le système soit contraint à sa propre reproduction ce qui en aggrave les incapacités à faire face à sa propre autodestruction comme d’ailleurs à faire face à ce qui parait alors se multiplier, épidémies, destructions environnementales, ce qui donne à l’ensemble cette tonalité crépusculaire et justifie toutes les propagandes d’apocalypse et les autodafés.

Et la surenchère dans cette perspective qui invente une trop faible ardeur à mener le combat, implique les lois de la “propagande” y compris électorale, en violation des FAITS.

C’est ce que constatent un certain nombre d’anglo-saxons qui analysent les positions des “faucons” dans la presse et dans le gouvernement (on pourrait faire des remarques assez semblables sur la France vu que la plupart des thèmes de propagande sont livrés clés en main à nos propres médias). Ainsi dans un texte lapidaire Daniel Larison reprend des écrits et des prises de position qui vont dans ce sens dans le monde anglosaxon et dont on retrouve effectivement les échos en France :

Il constate que l’idée que les États-Unis ne sont pas disposés à « diriger » le monde est devenue une affirmation fréquente parmi certains faucons et interventionnistes. Anders Fogh Rasmussen, ancien Premier ministre du Danemark et ancien secrétaire général de l’OTAN, a récemment déclaré : « Les récents événements mondiaux dans le détroit de Taïwan, au Moyen-Orient, en Ukraine sont tous le résultat de l’hésitation américaine à prendre les devants. » et le commentateur US constate: Il est ridicule si l’on examine la manière dont l’administration Biden a agi au cours des trois dernières années d’y voir de l’hésitation ou de la réticence à « diriger », mais c’est l’histoire que beaucoup de faucons veulent raconter en ce moment. Les interventionnistes ne peuvent pas imaginer que le « leadership » des États-Unis, tel qu’il est habituellement exercé, puisse être une grande partie du problème, alors ils expliquent tout en termes d’un manque de « leadership » et d’une réticence à utiliser le pouvoir. De leur point de vue, le seul remède à ce qui afflige le monde serait plus de leadership et plus de puissance des États-Unis, de sorte qu’ils doivent prétendre que les États-Unis ne sont pas déjà extrêmement interventionnistes et ce d’une manière envahissante.

La réalité est très différente de l’histoire belliciste. Les États-Unis soutiennent actuellement deux guerres étrangères et en mènent quelques petites, et ils continuent d’imposer de vastes sanctions à au moins cinq autres pays. Ce n’est pas là la description d’un pays dont le gouvernement est réticent à utiliser son pouvoir dans le monde, même si celui-ci est de plus en plus menacé dans ses résultats réels et surtout est à l’origine d’une déstabilisation généralisée qui peut faire dire à Guterres, le dirigeant de l’ONU que le monde se dirige vers le chaos.

Mais ce discours sur le refus par l’administration Biden de mener la guerre fait partie des multiples leurres d’une campagne électorale présidentielle caractérisé par ailleurs par le “verrouillage” d’un système qui tend à la fois à éliminer les enjeux réels et à leur substituer des procédures caricaturales dans lequel le “duel” est joué d’avance et dans lequel n’est jamais abordé autre chose que ce dans quoi le système politico médiatique a enfermé le résultat de l’élection (1).

C’est pourquoi cette réflexion d’un pragmatiste anglosaxon que la réalité du bellicisme US est tout à fait pertinente mais elle doit être accompagnée d’une autre à savoir l’impuissance manifestée par les USA et leurs champions par procuration à imposer leur domination et ce que l’on pourrait résumer comme l’idée “on ne change pas une équipe qui perd” à savoir que les USA et leurs champions semblent dans l’incapacité à produire autre chose dans tous les domaines que les conditions de leur échec et c’est ce qui est le plus fascinant dans la série d’élections de l’année 2024, l’incapacité à résoudre les problèmes internes et externes y compris par ceux qui devraient en être bénéficiaires.

Une des dimension de cette obstination à la fois dans le bellicisme et l’incapacité pour les Etats-Unis et la plupart des pays réside dans la fragilité du pilier de l’hégémonie US qui est le caractère insoutenable de sa dette et la tentative de maintenir la confiance des “marchés” dans cette monnaie alors même que l’investissement dans la guerre autant que le maintien d’une économie dont la productivité repose de plus en plus sur la “puissance” revendiquée.

La dette US “insoutenable” impactera tôt ou tard les marchés

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En effet, le gestionnaire de hedge fund Paul Tudor Jones a souligné lundi, également sur CNBC, que la force de l’économie US est liée aux dépenses du gouvernement, ce qui est selon lui “insoutenable”.

Il a ainsi prévenu que “l’impact des dépenses déficitaires importantes se fera sentir tôt ou tard sur les marchés”, estimant que “la seule question est de savoir quand cela se manifestera sur les marchés”, alors qu’il “est clair que nous sommes sur une voie insoutenable”.

Ainsi, Jones prédit que la dette sera l’un des thèmes dominants qui définira l’économie dans les années à venir, évoquant une “bombe de la dette” résultant d’une “insouciance fiscale”, tout en concédant que les pressions exercées par la dette publique devraient en partie être compensées par les gains de productivité de l’IA, qui pourraient être “stupéfiants” dans les années à venir.

Ce qui là encore pose le problème du développement de l’IA non dans l’abstrait d’une révolution scientifique et technique mais bien par rapport à la réalité des perspectives que le système économique offre. C’est pourquoi s’impose la comparaison avec la Chine et la tentative de mettre en place un système multipolaire comme réponse non seulement au bellicisme occidental mais au formidable endettement qu’il exige de ses vassaux et alliés encore plus que ses adversaires.

La multiplication des problèmes internes et externes sur lesquels l’empire n’a plus de prise.

Comme dans toutes les fins d’empire, nous avons la multiplication de phénomènes qui tous disent l’incapacité pour la puissance impériale à faire face à des épidémies destructrices, le covid n’est qu’un des phénomènes parmi d’autres, la drogue, mais aussi la prolifération des maladies sexuellement transmissibles. “Hors de contrôle” : c’est le mot utilisé par les spécialistes américains, exaspérés, pour qualifier l’ampleur de l’épidémie d’infections sexuellement transmissibles actuellement en cours aux États-Unis. La présentation du dernier rapport sur les MST du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a, selon leurs termes rapportés par Science Alert, “encore une fois” montré l’étendue du phénomène, avec plus de 2,5 millions de cas signalés de chlamydia, de gonorrhée (chaude-pisse) et de syphilis en un an, en 2022. La première de toutes ces pathologies, qui se transmettent via un rapport sexuel non protégé, est toujours la chlamydia. Mais l’épidémie la plus inquiétante, selon l’institution de santé fédérale américaine, est celle de la syphilis. Il existe pourtant des solutions. La première réside dans les dépistages réguliers sur le terrain, en particulier dans les États du Sud, les plus touchés (Californie, Arizona, Texas, Floride et Louisiane). En effet, commencer un traitement rapidement après l’infection aurait pu prévenir 88 % des cas de syphilis congénitale. Les traitements antibiotiques sont en effet relativement efficaces pour contrer cette maladie chez l’adulte. Sans ceux, la maladie peut se développer jusqu’au troisième stade, auquel cas elle devient particulièrement grave, car les organes sont touchés de manière irréversible. Mais pour généraliser la prise en charge des patients, les sensibiliser au port du préservatif dans un contexte où le sida est beaucoup moins présent dans les esprits, il faut plus d’argent. “Les MST – en particulier la syphilis – continueront à devenir incontrôlables jusqu’à ce que l’administration fournisse le financement nécessaire pour fournir les services de dépistage, de traitement et de prévention les plus élémentaires”, ont réclamé, en cœur, plusieurs associations, en direction de Joe Biden.

On retrouve les mêmes caractéristiques dans la lutte pour l”humanisation de la drogue, des tentatives d’en faire un problème de santé publique (2).

Alors que le système ne peut pas gérer la santé publique et y compris la mortalité infantile la réponse apportée est dans un délire autour de la police des mœurs, un affrontement caricatural entre conservatisme engendrant une méfiance autour de l’idée même de traitement, auquel répond avec un parallélisme qui n’a rien de hasardeux des campagnes de lynchage d’un sous produit des “gardes rouges’ de la révolution culturelle que sont les adeptes du wokisme. L’ensemble détournant d’une appréhension “rationnelle” en matière d’interventions collectives en particulier face au coût monstrueux et bien réel du “bellicisme”.

les propositions les plus provocatrices sont le résultat de la défaite d’aujourd’hui

Ce qu’il faut bien mesurer c’est à quel point les propositions les plus ouvertement provocatrices si l’on considère que les dirigeants russes n’ont cessé de souligner à plusieurs reprises que l’une des raisons du début de l’opération spéciale était le désir de l’Ukraine de devenir membre de l’OTAN en fait partent de la réalité et anticipent sur la défaite.

cette defaite est militaire mais elle s’assortit à l’inverse de ce qui passe chez les alliés d’un reforcement de l’économie russe. En 2022, le PIB russe s’était contracté de 1,2 %, d’après un chiffre révisé par l’agence nationale des statistiques, plombé par la pluie de sanctions occidentales mises en place en représailles à l’assaut de Moscou en Ukraine. Le chiffre pour 2023 montre que l’économie russe a su depuis absorber les effets initiaux des sanctions qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou.L’activité a été tirée par les prix favorables de l’énergie, des conditions de crédit souples et surtout une demande intérieure stimulée par le secteur prioritaire de la Défense, avec également des salaires réels en hausse pour attirer les travailleurs dans les secteurs touchés par des pénuries, selon les autorités. Plus d’un demi-million de Russes ont déjà rejoint l’industrie de Défense depuis 2022 selon le président Vladimir Poutine, un chiffre qui illustre l’intensité de l’effort de guerre demandé par les autorités pour soutenir l’assaut en Ukraine, malgré son important coût humain et économique. Et malgré la hausse des dépenses fédérales, le déficit public a été contenu à 1,9 % du PIB, selon le ministère des Finances.

résistance de l’économie russe et défaite militaire de l’offensive ukrainienne qu’il faut analyser également par rapport à ce que sont réellement les populations la quasi totalité des indicateurs est dans la défaveur de l’Ukraine et de plus en plus clairement des “alliés” européens et de l’OTAN.

Ainsi la proposition de la grande Bretagne qui a invité les alliés de l’OTAN à envisager l’envoi d’un corps expéditionnaire de l’alliance en Ukraine, ainsi que l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire contrôlé par les autorités de Kiev et l’augmentation de la fourniture d’armes et d’équipements aux forces armées ukrainiennes sait qu’elle a peu de chance d’être réalisée dans l’immédiat. Il s’agit d’une anticipation qui vu la situation est parfaitement logique : une telle avancée de l’OTAN doit être la réponse au fait que les forces armées russes occuperaient un territoire ukrainien beaucoup plus grand qu’aujourd’hui, et que l’armée ukrainienne soit rduite a quia. est-c réellement une anticipation ou le produit du choix de faire de l’UKraine une base militaire de l’OTAN. Ce qui ne correspondait aux voeux que d”une infime minirité de nationalistes fanatisés et qui est totalement étranger aux choix réels de la population et pas seulement ceux de l’est à qui on a prétendu imposer de parler un ukrainien dont ils ignoraient tout, un peu comme si on avait imposé aux Marseillais de parler provnçal pas besoin d’être “français” pour s’insurger, tous les issus de l’immigration se revolteraient tout autant. C’est de que font les minorités hongroises, grecques, autres, face à l’ukrainisation suivie d’une mobilisation tout aussi forcée et à laquelle on échappe en arrosant les recruteurs.

Donc il faut bien mesurer à quel point l’idée d’avancer l’OTAN officiellement jusqu’au Dniepr est le produits de la défaite de l’OTAN et de sa marionnette ukrainienne, que l’on a vendu sous sa forme héroïque en gommant sa corruption et son isolement réel.

Toute la propagande est d’une certaine manière conçue sur le schéma “britannique” un gouvernement lui même pas plus représentatif que ne l’est le gouvernement ukrainien, ce qui est la logique générale de la situation et le dernier avatar d’une gouvernement de clones de Macron qui se vend comme progressiste selon les codes du wokisme (qui a toute chance d’être le produit d’algorithmes sur les conditions d’inventer des gardes rouges qui justieraient l’occident contre l’hypothétique dictature en se planquant derrière des campagnes médiatiques jouant la police des moeurs pendant que les forces conservatrices au pouvoir en sont déjà à l’anticipation de la défaite et donc l’entrée officielle en guerre on ne sait comment et avec quelles forces réelles?

Le retournement de la “démocratie” en son contraire tout en maintenant l’idée que le “bellicisme” est justifié par le combat du bien contre le mal … La démocratie étant transformé en combat moral qui exige l’anéantissement de l’adversaire. Le seul critère “citoyen” qui demeure tolérable est ce qui est le “même”, le reste relève du lynchage, de l’interdiction, le communautarisme (la recherche du même) se substitue au combat politique ce qui est le propre du “terrorisme”.

C’est donc un système qui repose sur un endettement monstrueux mais qui n’a en fait aucun moyen de contrôle ni sur la dette, ni sur sa logique de financement. Plus généralement, les économistes sont de plus en plus alarmés par le rythme rapide des dépenses publiques, le solde total de la dette US atteignant 34 000 milliards de dollars au début de cette année. Même le président de la Fed, Jerome Powell, s’en est inquiété lors d’une interview accordée à l’émission “60 Minutes” dimanche dernier, au cours de laquelle le principal banquier central a averti que les États-Unis étaient sur une “trajectoire fiscale insoutenable”.

La plupart des pays vassaux y compris la France sont entraînés dans cette logique et si l’endettement de la France a réussi à être bloqué sur une année c’est parce que l’on a fait payer à la population française, à ses petites entreprises paysannes ou industrielles, au service public une facture énergétique qui ne correspondait même pas aux conditions réelles de la baisse de l’inflation dans ce secteur et au prix d’une compétitivité réelle de l’économie française.

Pour une bonne part nous sommes dans une propagande qui devient de plus en plus stupéfiante tant elle est entrée dans un système de négation des faits avec des “représentants” contraints à une surenchère dans la démonstration de la nécessité d’avoir à se défendre contre un ennemi monté de toutes pièces pour donner à ce système l’aliment de sa simple reproduction .

Il est fascinant et tout à fait inquiétant de voir la manière dont il est tenté d’établir un consensus autour de l’extrême-droite israélienne à parti de l’opération du Hamas, ce qui aurait dû provoquer une prise de conscience sur la nature suicidaire de la politique de Netanyahou et la nécessité d’une négociation immédiate d’un Etat palestinien, avec la recherche de solution viable a débouché sur une surenchère qui de fait accepte l’idée d’une solution génocidaire qui est aussi nuisible à Israël qu’aux Palestiniens. Comment accuser encore et toujours “les communistes” d’être à l’origine de cette folie alors qu’ils représentent de la Chine au parti communiste israélien la seule voie de survie. On retrouve partout de l’Ukraine à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine la même “alchimie”…(3)

Cela donne à cette juste condamnation des victimes civiles du 7 octobre le caractère complètement parodique qu’il a pris autour de cette célébration de Macron lui-même devenu symbole de ce qui est sensé être tolérable dans le débat politique et qui est justement le contraire de la solution politique par laquelle il faudrait pouvoir créer des espaces de négociation.

Danielle Bleitrach.

(1) Le cas du Nevada de dimanche dernier témoigne de la capacité du système à engendrer des détours kafkaïens pour aboutir à un choix sur lesquels les électeurs, les sympathisants du parti, les militants n’ont plus de prise. Dans le Nevada dans un premier vote 26 candidats ont été sélectionnés. Nikki Haley, seule candidate encore en lice face à Trump alors que celui-ci ne se présentait pas plus que Biden dans le New Hampshire a été battue par les bulletins “aucun de ces candidats”. L’ex-ambassadrice américaine à l’ONU a déjà perdu face à l’ancien président dans l’Iowa et le New Hampshire et semble mal parti pour l’emporter le 24 février en Caroline du Sud dont elle a été gouverneure. La primaire républicaine du Nevada était sans enjeu, en raison des règles électorales complexes retenues par le Parti républicain. Car ces 26 délégués du Nevada qui participeront à la désignation du candidat républicain à la Maison Blanche se détermineront en fait ce jeudi, lors des caucus : des assemblées locales tenues dans des écoles ou des gymnases, auxquelles Nikki Haley ne participera pas et où Donald Trump est le seul candidat majeur.

(2) nous avons récemment ici même montré le cas de l’Oregon qui avait paru créer les conditions exemplaires d’une prise en charge de la drogue qui ne soit plus centré sur la répression, mais on a assisté à l’écroulement de cette expérience considérée comme exemplaire sous la pression de la militarisation de la drogue et de la transformation des problèmes de sécurité et du rôle de la police.

(3) Il est assez stupéfiant de constater que ce sont dans les pays où il existe des traditions d’antisémitisme les plus établis et qui ne craignent pas de revendiquer leurs liens avec le nazisme comme l’Argentine (ou l’Équateur ou la Grèce) que l’on assiste à la plus forte allégeance à Israël comme Etat d’extrême-droite se revendiquant Etat raciste juif. Est-ce un hasard si le premier pays vers qui le dirigeant d’extrême-droite commence sa tournée est Israël, sans doute parce que partout l’extrême droite se conforme à ses propres stéréotypes et pour eux les juifs sont ceux qui détiennent l’argent, le secret de la dette.

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