Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’Espagne vend des armes et se range du côté de la Turquie contre la Grèce, ce qui fait monter la tension

si dans la réalité de l’UE, plus personne ne sait très bien à qui il a affaire au niveau des héros proclamés de la gauche et ceux de l’extrême-droite, le brouillage entre Etats ne cèdent en rien à ce sac de chats sauvages déchaînés entre intérêts personnels, et guerre des clans, financements divers aux origines suspectes. Le deal passé entre le gouvernement de gauche espagnol et la Turquie en matière de vente d’armes dit bien la réalité d’un continent et d’une classe politique vendue à la guerre.Il est vrai que chacun sait qui est Erdogan, qui lui nonplus ne fait pas dans la nuance et qui visite samedi à Hatay, la ville la plus touchée par le séisme de février 2023, Recep Tayyip Erdogan a remis les clés de 7 000 logements neufs à des victimes de la catastrophe. Mais il en a aussi profité pour faire campagne pour les élections locales du 31 mars, en laissant entendre que la ville aurait reçu davantage d’aides si elle n’avait pas été dirigée par l’opposition. « Je dois vous dire une vérité : si le gouvernement central et un gouvernement local ne travaillent pas main dans la main, alors rien ne peut parvenir jusqu’à cette ville. Est-ce que Hatay a reçu quelque chose ? Hatay est restée seule », a lâché le président. On sait qui va soutenir Erdogan et dans le même temps on joue avec les femmes kurdes combattantes, tout cela est politicaillerie et compagnie d’une Europe proclamant la nécessité de la guerre pour des “valeurs”, celles défendus par un Gluksman, époux du flic tortionnaire de Georgie… avant de s’approprier avec Lea salomé le droit médiatique à la parole… pour que le bal des cocus soit complet il ne manque plus que le président actuel de l’Arménie qui en matière de capacité à se vendre les bat tous… (noteettraduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

25/11/2021

19 novembre 2021

Alors que l’Espagne – qui a bloqué l’appel de la Grèce à des sanctions de l’Union européenne – a accepté de vendre des armes à la Turquie, de plus en plus d’avions de combat turcs ont violé l’espace aérien grec et divisé davantage le bloc, suscitant l’inquiétude à Athènes.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez s’est rendu à Ankara pour rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdogan et sceller un accord sur les armes qui pourraient être utilisées contre la Grèce dans un conflit.

Cela s’est produit après que la Grèce a conclu un accord avec la France pour acheter des avions de combat et des navires de guerre pour faire face aux menaces turques en mer Égée et en Méditerranée orientale, où la Turquie prévoit de chasser l’énergie autour des îles grecques.

Mais la décision de l’Espagne, membre de l’UE, de se ranger du côté de la Turquie a ébranlé la Grèce, a déclaré Kathimerini, d’autant plus que les États-Unis ont interdit à la Turquie d’acquérir des avions de combat F-35 après qu’Erdogan a autorisé l’achat de systèmes de défense antimissile russes S-400 sapant l’OTAN et menaçant la Grèce.

Les responsables grecs pensaient que Sanchez devait traiter avec la Turquie en raison de la forte exposition des banques espagnoles à l’économie chancelante de la Turquie, l’argent l’emportant sur l’alliance de l’UE avec la Grèce.

L’agenda pro-turc en termes de ventes d’armes par le gouvernement Sanchez aurait été soulevé en mai dernier par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis lors de la venue de Sanchez à Athènes, mais cela n’a pas empêché l’Espagne de se ranger du côté de la Turquie contre la Grèce.

Apparemment enhardie, la Turquie a ensuite envoyé d’autres avions de combat dans l’espace aérien grec en mer Égée avec ce que le journal a décrit comme un barrage de survols qui a vu des chasseurs grecs les engager dans des simulacres de combats aériens.

Selon les rapports de l’armée grecque, trois simulacres de combats aériens ont eu lieu et un total de 57 violations de l’espace aérien, dont quatre étaient des survols de F-16 turcs au-dessus des îlots d’Agathonisi, Makronisi et Anthropofagoi.

Cela a également été attribué aux multiples exercices qui se sont déroulés en mer Égée et en Méditerranée orientale entre les forces armées helléniques et celles des États-Unis, de l’Égypte, de la France, de l’Italie et d’autres.

Cela faisait également suite à une réunion des chefs des Affaires étrangères grecques, françaises, égyptiennes et chypriotes à Athènes qui aurait irrité Erdogan, qui est également contrarié par la présence croissante des forces armées américaines à Alexandropouli, qui relie la Grèce et la Méditerranée orientale à l’Europe de l’Est et à la mer Noire.

Publié sur www.thenationalherald.com

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