Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le gouvernement de Zelensky a fait sauter Nord Stream – l’Allemagne connaissait le plan (Washington Post)

Comme Zelensky et les USA ne font qu’un, et comme il devient de plus en plus difficile de défendre le fait que les Russes seraient des zinzins occupés à se détruire eux-mêmes par des actions terroristes dans les zones dont ils ont pourtant le contrôle, l’équipe gouvernementale US tente de se protéger des “révélations”. Une part de vérité mais aussi une manière de se passer la patate chaude. Cela nous vaut des articles où l’on découvre une part de la vérité, articles qui se multiplient en particulier dans la presse USA (la presse française y compris l’Humanité est beaucoup plus servile envers l’OTAN et les USA) en incriminant Zelensky. On voit bien celui-ci rapidement victime de dieu sait quel attentat que l’on attribuera bien sûr aux Russes en faisant des funérailles nationales au dit Zelensky. Un conseil qu’il se réfugie en Chine avant que les tueurs de la CIA et ceux du M16 britannique l’aient liquidé. Une nouvelle nous vient en parallèle qui dit la manière dont les USA sont piégés, ils ont intimé l’ordre à leur pion de Pristina de vite retirer leurs élus bidons, pour calmer le jeu au Kosovo et notez à quel point c’est tout l’ensemble ex-socialiste qui est secoué et qui découvre dans les faits à quel point les peuples ont été dupés, l’inquiétude des dirigeants actuels. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

illustration: la guerre des ceps de vigne par Xavier Lambourg

Article de Investing.com • Hier à 11:02Le gouvernement de Zelensky a fait sauter Nord Stream – l’Allemagne connaissait le plan (Washington Post)© Reuters

Investing.com – L’histoire nous a appris que la première chose qui est perdue dans une guerre est la vérité. Chaque belligérant interprète les faits comme il l’entend, ou invente des vérités alternatives pour s’assurer le soutien de la population et d’éventuels alliés. Il est presque certain que la guerre en Ukraine ne fait pas exception à la règle.

L’un des mystères non résolus du conflit est de savoir qui a réellement fait exploser les gazoducs Nord Stream. Comme on pouvait s’y attendre, l’Occident a montré la Russie du doigt et la Russie a montré l’Occident du doigt.

Plus tard, des rapports de Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, ont indiqué que les États-Unis sont peut-être le cerveau de l’attentat. Ce que contredisent les enquêteurs allemands qui ont suivi une piste les menant en Ukraine.

Il y a seulement trois semaines, un rapport de la WaPo a fait sensation en affirmant que le président ukrainien Zelensky avait personnellement évoqué un dynamitage de l’oléoduc vers la Hongrie au début de l’année. Hier mardi, le Washington Post, se référant à une fuite des services secrets, a ajouté que le plus haut officier militaire, le général Valerii Zaluzhnyi, aurait ordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream.

Si cela est déjà suffisamment explosif en soi, il y a encore plus grave. Dès juin 2022, trois mois avant l’attentat, un service de renseignement européen aurait eu connaissance de cette planification, ce qui a permis d’informer la CIA, le service de renseignement américain.

Celle-ci a à son tour jugé les preuves recueillies si solides que tant les services secrets allemands que d’autres services européens en ont été informés avant que l’attentat n’ait lieu.

On peut donc en déduire ce qui suit, si les informations de la fuite des services secrets sont exactes. L’Occident a accusé la Russie d’avoir perpétré l’attentat en dépit du bon sens, parce que ce genre de vérité correspondait à son propre concept. Mais cela inclut également le fait que l’on n’était pas en mesure, ou que l’on ne voulait pas, empêcher l’attentat.

Le fait que les informations reprises par le Washington Post se rapprochent de la vérité est étayé par le fait qu’elles correspondent en grande partie aux résultats de l’enquête menée par les enquêteurs allemands. L’article précise ainsi:

“Les informations très détaillées, qui incluent le nombre de personnes impliquées et les méthodes utilisées pour l’attentat, montrent que les alliés occidentaux avaient une base pour soupçonner Kiev de sabotage depuis près d’un an”.

“Cette appréciation s’est encore renforcée ces derniers mois, lorsque les forces de l’ordre allemandes ont découvert des preuves de l’attentat à l’explosif qui présentent des similitudes frappantes avec ce que les services européens imputent à l’Ukraine”.

Lorsque la Hongrie a appris il y a trois semaines que Zelensky prévoyait de faire exploser l’oléoduc qui l’approvisionne en pétrole, le conseiller hongrois à la sécurité Péter Tarjányi a eu des mots très clairs. Il a parlé d’une attaque terroriste planifiée contre l’infrastructure d’un membre de l’OTAN, ce qui ne devrait pas rester sans conséquences. Le porte-parole du gouvernement Zoltán Kovács a déclaré qu’il s’agissait d’un “complot contre un pays de l’OTAN”.

Interview de Seymour Hersh

Il est difficile de faire plus explicite …En ce qui cncerne le barrage…

Contre-offensive ukrainienne et motifs possibles du dynamitage du barrage

Le 29 décembre 2022, le Washington Post a fait état d’un entretien avec le major-général ukrainien Andrej Kowaltschuk. Celui-ci avait été chargé en novembre de la contre-offensive autour de Kherson. Il a expliqué qu’il était possible de couper l’approvisionnement de l’avant-garde russe en provoquant une inondation de la région

Le Dnipro, où se trouve le barrage de Kakhovka, est l’un des fleuves les plus importants d’Ukraine. D’une longueur d’environ 2 285 kilomètres, c’est le plus long fleuve qui traverse à la fois l’Ukraine et la Biélorussie. En ce qui concerne la guerre d’Ukraine et les activités militaires, il existe également des aspects stratégiques liés au Dnipro. En raison de sa situation géographique, le fleuve peut servir de frontière naturelle et d’obstacle, ce qui influence considérablement les mouvements et les opérations militaires.

Selon Kowaltschuk, il y a même eu un test avec un lance-roquettes HIMARS. Il s’agissait de déterminer s’il était possible d’obtenir un effet explosif suffisant pour détruire la ligne d’approvisionnement des Russes, mais sans que les villages soient inondés. Selon les déclarations du major général, le test a été un succès, car il a été possible de produire l’image de dégâts souhaitée sur l’une des portes inondées.

Cela suggère que le barrage de Kachovka faisait déjà partie intégrante des jeux de planification militaire et que cette carte utile en termes de stratégie militaire peut être jouée en fonction de la situation.

Le président ukrainien Zelenskyj a qualifié le dernier attentat d’arme de destruction massive écologique déclenchée par la Russie. Il a rejeté l’affirmation du Kremlin selon laquelle l’Ukraine aurait elle-même fait exploser le barrage en se justifiant comme suit :

“La Russie contrôle le barrage de Kakhovka avec la centrale hydroélectrique depuis plus d’un an … il est physiquement impossible de le détruire de l’extérieur par des tirs”.

La difficulté de la contre-offensive ukrainienne, préparée de longue date, s’explique par le fait que la partie adverse s’y est préparée en creusant des positions défensives et en minant le barrage. L’Ukraine et ses alliés devaient donc être conscients qu’une telle entreprise ne pouvait se faire qu’au prix de pertes humaines et matérielles considérables.

Il est néanmoins important de montrer que l’on a réussi à repousser la guerre d’agression russe afin de continuer à garantir le soutien des alliés.

Lundi, on a entendu de Moscou que la contre-offensive ukrainienne avait échoué, sans qu’aucune preuve concrète ne vienne étayer cette affirmation. En réponse, des experts militaires occidentaux ont reconnu qu’une contre-offensive stratégique avait besoin de jours, voire de semaines, pour se déployer.

En supposant qu’une première phase ratée de la contre-offensive s’ajoutait à la résistance considérable attendue, les stratèges militaires ukrainiens auraient pu conseiller de faire sauter le barrage de Kakhovka afin d’introduire une nouvelle inconnue dans le jeu.

Selon les médias, la partie ukrainienne en tirerait plusieurs avantages. Les positions défensives laborieusement mises en place du côté russe seraient inondées, ce qui pourrait faciliter la contre-offensive.

A cela s’ajoute la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui dépend de l’eau de refroidissement du lac de retenue. Dans l’idéal, les capacités d’eau de refroidissement déjà existantes devraient tenir plusieurs mois. Néanmoins, la menace d’une avarie pourrait contraindre les troupes russes à abandonner leurs positions défensives dans les environs de la centrale nucléaire.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a déjà demandé à la Russie d’abandonner la garnison de la centrale nucléaire afin de permettre aux techniciens de veiller à ce qu’aucun accident ne se produise.

Le gouvernement ukrainien peut continuer à compter sur le soutien de ses alliés face à un nouveau crime de guerre de Moscou. Suite à cet événement, le président ukrainien a déjà appelé à une défense énergique et commune de l’Europe contre la Russie.

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5 Commentaires

  • etoilerouge
    etoilerouge

    Cet article du Washington post est censuré en France. Que fait l’huma?

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  • Philippe, le Belge
    Philippe, le Belge

    Confirmation ce matin dans La Dernière Heure, de la probable l’implication de l’Ukraine dans l’explosion des North Stream mais à l’insu de leur plein gré, bien évidemment! Et les renseignements belges auraient été mis au courant rapidement après!

    https://www.dhnet.be/actu/monde/2023/06/10/lukraine-pourrait-avoir-sabote-nord-stream-et-la-belgique-le-sait-YFV7D6UN2VG3DHM6PSXMEYUF6A/

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  • Jean François Dron
    Jean François Dron

    L’angoisse provoquée par l’effondrement de l’hégémonie US justifie le fait qu’il n’ont rien fait pour empêcher le dynamitage du North dtream 2, ils ont donc fermé les yeux sur les pirateries ukrainiennes. mais une question se pose. pour faire sauter le gazoduc, ils font du matériel aséquat et des gens très qualifiés, était ce le cas pour les ukrainiens ? j’en doute donc des services occidentaux leur ont fourni le matériel et les techniques. il en va de même pour le barrage . Ici en occident l’hypocrisie bat son plein.

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    • Philippe, le belge
      Philippe, le belge

      Moi je vous renverrais plutôt à l’article de Seymour Hersh! Ici, les USA essayent juste de s’en tirer à bon compte sans trop charger Zelensky, en mettant tout sur le dos d’un groupe privé sur lequel, bien entendu, on ne donne aucune précision et pour cause, il n’existe probablement pas!
      L’intérêt de l’information est surtout que le camp occidental admet officiellement qu’il savait très bien depuis le départ que les russes n’étaient pas impliqués sans que cela ne change la propagande d’un iota, admettant par là même, qu’on ne peut se fier à aucune de leurs informations, y compris, mais avons nous un doute, concernant la destruction du barrage!

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      • admin5319
        admin5319

        je suis d’accord

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