Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pour que le 6 juin soit le début d’un grand débat populaire sur le changement de société !

Pierre-Alain Millet questionne nos analyses du mouvement social. En nous ramenant à Marx, il nous propose de sortir nos perspectives de l’habituel cycle “espoir illusoire / déception tragique” qui rythme la vie de la “gauche” depuis cinquante ans.

Pour que le 6 juin soit le début d’un grand débat populaire sur le changement de société ! (par Pierre-Alain Millet)

Les millions de salariés, citoyens qui contestent la réforme des retraites se demandent le plus souvent comment on peut avoir dans une démocratie un tel refus des pouvoirs de changer quoi que ce soit. On parle de “surdité” de Macron, du gouvernement…

Dans le débat organisé par les communistes de Vénissieux, Laurent Brun, dirigeant syndical connu, expliquait l’illusion répandue de croire qu’il suffisait de démontrer au gouvernement une large majorité opposée à sa réforme pour qu’il cède, comme celle de croire que la casse peut faire peur au pouvoir…

Mais cette expérience de la “surdité apparente” du pouvoir est une excellente occasion pour les communistes d’aider des milliers de salariés à comprendre la nature du pouvoir dans une société capitaliste, de s’engager alors plus efficacement pour la défense de leurs droits, mais aussi pour un vrai changement de société.

La pédagogie de la lutte, c’est ce que Marx évoque dans le Manifeste quand il écrit :

Parfois, les ouvriers triomphent ; mais c’est un triomphe éphémère. Le résultat véritable de leurs luttes est moins le succès immédiat que l’union grandissante des travailleurs.

C’est en discutant en toute franchise des raisons de la “fausse surdité” du pouvoir, de la réalité du rapport de forces, en comprenant que ce pouvoir est bien le pouvoir d’une classe sociale, et donc du niveau de mobilisation nécessaire pour le faire reculer, que les salariés pourront être demain plus nombreux mobilisés, plus unis, mieux organisés, plus conscients de ce qu’est le capitalisme et des conditions pour lui imposer l’intérêt populaire, l’intérêt général.

Quelques éléments de leçons à tirer du mouvement social pour une pédagogie positive des luttes :

1. Non, le pouvoir n’est pas “sourd”, il n’est pas démocratique !

Ce que chacun constate, c’est que la démocratie ne fonctionne pas, en tout cas pas comme un “pouvoir du peuple” ce qui est pourtant son sens étymologique… 90% des salariés sont opposés à la réforme, 70% des citoyens, et… le pouvoir ne cède rien…

Mais ce n’est pas un dysfonctionnement lié à la personnalité de Macron, ou de Borne, ou de la majorité présidentielle. Ce serait se tromper lourdement. On a l’expérience du “dégagisme” qui a viré Sarkozy pour Hollande, et Hollande pour Macron… Qui veut recommencer ? Pour les communistes, la vérité du capitalisme, c’est que les plus riches, les “oligarques”, les grands actionnaires, [1] utilisent l’état pour leurs propres intérêts. Ils peuvent même décider de guerres meurtrières comme en Libye ou en Yougoslavie, ils ne risquent pas d’être craintifs pour mettre en cause des droits sociaux, des services publics, quitte à aller loin dans le refus de toute démocratie, et même dans le plus violent autoritarisme. Ils sont toujours prêts à tout pour faire fonctionner leur système économique dans leur intérêt, assurer la croissance de leur capitaux en s’appropriant toujours plus les profits.

Pour Lénine, l’état n’est que l’outil de la domination d’une classe sociale, une dictature donc, la “dictature de la bourgeoisie”. La démocratie telle que nous la connaissons n’est qu’un compromis accepté par le capitalisme devant la puissance de l’intervention populaire, notamment en France, ou la révolution bourgeoise s’est faite en 1789 en alliance entre la bourgeoisie et le tiers-état… La démocratie en système capitaliste est toujours un mélange entre dictature de fait de la bourgeoisie et formes plus ou moins démocratiques issues de l’histoire nationale, comme les communes en France, ou la SÉCU et les conquis de 1945.

Mais toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles ont pour but de garantir que la dictature des intérêts capitalistes l’emporte toujours, et si pendant les trente glorieuses, le compromis pouvait contenir des avancées pour le monde du travail, c’était parce que l’existence du “camp socialiste” obligeait le capitalisme à faire attention au “social”, et aussi que le développement garantissait d’abord la croissance des profits, malgré les mesures “sociales”, enfin que le développement inégal du monde permettait un profit occidental reposant sur la surexploitation du reste du monde. Quand cette croissance s’est arrêtée, quand le capital occidental a été mis en concurrence dans toute la planète, il est devenu de plus en plus agressif, refusant tout compromis, exigeant son “dû” avec toujours plus d’arrogance, d’où le développement des inégalités, de la précarité et… la crise démocratique.

Pour imposer ses intérêts alors qu’il n’a plus de marges de manœuvre, le capital doit faire reculer les formes démocratiques qui mettent en cause sa capacité à décider seul. La remise en cause de l’autonomie des collectivités locales, l’étatisation de la SÉCU, la gestion patronale d’action logement, en sont trois exemples. Mais c’est la crise politique qui rend visible ce fait majeur des années 2000. Le capitalisme ne peut plus être démocratique ! Il transforme l’élection en foire publicitaire où l’argent et les propriétaires des médias décident… Il instrumentalise la justice, il transforme le débat d’idées en campagne de supporters. Il révèle toujours plus sa vérité nue, le règne des “eaux glacés du calcul égoïste”, la loi du plus fort.

2. Aucun défaitisme, l’histoire reste celle des luttes de classe, le capitalisme n’a qu’un temps !

Faut-il renoncer ? Bien sûr que non ! Pas plus qu’en 1871, 1938 ou 1983, trois défaites du mouvement social. Ceux qui prédisait la “fin de l’histoire” à la fin du siècle dernier ne peuvent que constater au contraire qu’elle s’accélère ! Les interventions populaires bousculent les régimes capitalistes, certes dans la confusion [2]. Des révolutions arabes, largement instrumentalisées par les services occidentaux, étaient des moments d’actions populaires, des vagues de gauche successives en Amérique Latine ont bousculé le continent de la puissance dominante, le développement des relations sud-sud met en cause la domination occidentale. Il faut aussi noter le retour de mouvements ouvertement néonazis, l’accumulation des guerres ces dernières décennies, y compris en Europe avec la Yougoslavie et l’Ukraine… Non, ce n’est pas la fin de l’histoire ! L’affirmation du Manifeste du parti communiste reste totalement juste, l’histoire n’est toujours que l’histoire des luttes de classes.

Et la vie nous le démontre avec la victoire des Verbaudet, tout en nous montrant le niveau de lutte nécessaire, deux mois de grève unie largement majoritaire malgré la violence patronale !

Nos sociétés occidentales sont en crise structurelle. Malgré ses restructurations violentes, le capital n’est plus capable d’un développement suffisant pour assurer la progression des profits. Il ne sait plus quoi faire de ses milliards, alors même que les besoins sociaux sont immenses ! Son développement a longtemps reposé sur l’exploitation néocoloniale et l’ouverture, contrainte, des marchés du sud, avec le rôle clé du dollar permettant aux USA de battre tous les records de dette, plus que toute l’Europe et le Japon réunis. Mais la décolonisation politique se traduit de plus en plus par de réelles indépendances économiques et le développement de la Chine offre désormais une alternative à la dépendance occidentale. Le Sud peut se développer sans le dollar, donc sans, voire contre la domination US.

C’est le contexte des crises politiques du Brexit, du trumpisme, du retour des extrêmes-droites au pouvoir… et du développement toujours plus brutal des inégalités dans un monde occidental qui entre en quelque sorte dans un nouveau “moyen-âge”. Oui, les peuples ont tout leur rôle à jouer ! Difficile de prédire le “maillon faible”, mais “la vieille taupe creuse toujours” et les bases du capitalisme occidental sont minées.

Le mouvement social doit comprendre qu’il est dans une bataille de longue durée, que les effets de la réforme des retraites vont apparaitre progressivement au fil des années et qu’à tout moment, on peut la remettre en cause, à condition de faire plus que seulement exprimer un mécontentement.

Reprenons la citation de Marx dans le Manifeste :

Parfois, les ouvriers triomphent ; mais c’est un triomphe éphémère. Le résultat véritable de leurs luttes est moins le succès immédiat que l’union grandissante des travailleurs

Le vrai débouché du mouvement social, ce n’est pas une péripétie parlementaire dans une assemblée ou les droites sont très largement majoritaires. C’est de transformer le mécontentement en action, en organisation, en conscience de ce qu’exige une vraie transformation sociale et politique, de ce que peut être une nouvelle république, une république sociale, la première république sociale française, dans un monde se débarrassant de toute domination impérialiste, construisant la paix et la coopération.

3. la violence est-elle une réponse à la crise démocratique ?

C’est ainsi qu’on mesure l’illusion complète de ceux qui croient que la casse, la violence, la destruction de commerces ou les incendies divers vont créer les conditions d’un recul du gouvernement.

D’abord parce-que bien entendu, l’état n’a peur ni de la casse, ni des incendies, ni des émeutes… Il a connu bien pire ! Des manifestations de sidérurgistes en 1983 aux multiples “jacqueries” de paysans brûlant des préfectures, en passant par la “guérilla” corse ou les gilets jaunes.

La vérité est que l’Etat se définit comme le monopole de la violence légitime, toujours au service de la classe sociale dominante. La vérité est que les forces de police ont développé des moyens et des techniques de “maintien de l’ordre” qui sont devenus quasiment militaires, que les “services” infiltrent tous les groupes genre black-blocs et les connaissent parfaitement. Comme le dit Lénine à propos de son frère anarchiste qui projetait un attentat contre le tsar et dont le réseau a été arrêté et exécuté, le problème de la violence dans les luttes, ce n’est pas la morale, c’est l’inefficacité pour la lutte !

D’ailleurs, le patronat n’a pas peur non plus ! Il a été largement oublié par le mouvement social trop souvent concentré sur la détestation de Macron, oubliant que le vrai décideur était le MEDEF qui refuse toute augmentation des cotisations sociales, et les grands assureurs comme AXA espérant le démantèlement de la SÉCU…

La grève est restée marginale et n’a jamais mis en cause le profit. On ne verra pas la trace du mouvement social dans le PIB, ni dans les bénéfices, surtout pas du CAC40 !

Les casseurs peuvent continuer à “jouer à la révolution” aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Ils n’obtiennent que deux résultats négatifs pour la lutte. D’abord le renforcement du système répressif qui s’applique plus souvent aux grévistes qu’aux casseurs, comme le montre l’histoire de Verbaudet, et ensuite la division du mouvement social, la démobilisation des masses. Ils sont de fait instrumentalisés par l’Etat, chaque soir Darmanin à la télé marque des points devant les images de casse, les chaines d’info en continu et les réseaux mettent en scène les “blacks-blocs” qui deviennent les acteurs de la comédie médiatique pour diviser le peuple.

Le seul contexte ou la violence peut être utile, c’est quand le mouvement social devient majoritaire non pas dans les réseaux sociaux, mais dans l’action et l’organisation, avec l’occupation des usines et blocage de la production et de la distribution, avec la capacité à organiser des circuits militants prenant en charge la vie collective, l’alimentation, la solidarité, les soins de tous ceux qui sont en première ligne dans la grève de masse. Alors, il peut être utile d’envahir un lieu de pouvoir et de remplacer ses cadres par des cadres populaires. Ce n’est pas la violence groupusculaire gratuite de la casse de biens qui se trouvent à sa portée, mais une violence majoritaire qui vise les vrais lieux de pouvoir, et dont le premier objectif n’est pas la destruction, mais la construction de nouveaux pouvoirs. On pourrait commencer par occuper les ARS, Pole Emploi, la SÉCU, les industries pharmaceutiques, et à un moment, il faut obtenir la destitution des parlementaires et l’organisation d’une assemblée constituante populaire. Mais tout cela suppose un peuple massivement uni, organisé, conscient… Nous en sommes très loin !

4. Une crise politique institutionnelle ne peut remplacer le rapport de forces populaire !

En fait, derrière la violence comme derrière le défaitisme, on trouve l’illusion démocratique. Si on comprend que le pouvoir n’est pas celui du peuple, mais celui d’une classe sociale, on réalise qu’il représente des intérêts qui sont prêts à se défendre coûte que coûte dans la violence, coûte que coûte dans la crise politique. Que le pouvoir ait peur ou non des violences comme de l’opinion publique, la démocratie dans le capitalisme est une illusion.

Le capitalisme dans certains pays se satisfait parfaitement de niveau de violences très élevés, comme au Honduras ou au Salvador, mais aussi aux USA, le pays avec 5 fois plus de crimes par habitant qu’en France, des émeutes urbaines répétées, de Los Angeles à Minneapolis, une violence policière quotidienne sans commune mesure avec ce qu’on connait en France.

Un étudiant russe manifestant en 1989 pour plus de démocratie raconte comment il découvre trente ans plus tard une police transformée en robocop qu’il n’avait jamais connu en URSS et qui matraque avec violence de vieux retraités… il en conclut avec justesse que la violence policière est une caractéristique du capitalisme… voilà qui détonne dans le discours dominant sur l’URSS mais qui nous confirme bien que la violence policière n’est pas une anomalie, mais bien une caractéristique fondamentale de notre “démocratie”.

Mais le capitalisme se satisfait aussi parfaitement de crises politiques qui vont jusqu’au non fonctionnement complet des institutions gouvernementales pendant des mois. Cela a été le cas de manière répétée en Belgique, et il a fallu 5 mois à l’Allemagne pour retrouver un gouvernement après les élections de 2018… En fait, qu’est ce que ça change ? pas grand chose, le capitalisme continue sans gouvernement tant qu’il continue à s’approprier le profit généré par le travail salarié…

Certains sont surpris d’une situation nouvelle en France avec une majorité relative au parlement pour le gouvernement [3], mais en quoi cela pose problème au MEDEF ? Le capitalisme français n’a plus besoin d’un système politique organisant sa “domination démocratique” autour d’un service public unifié. Comme aux USA, il peut laisser croitre des fractures toujours plus larges dans la société, avec des inégalités grandissantes et la perte de tout repère public collectif sur les droits… une grande précarité côtoyant un développement de niches urbaines, une désindustrialisation continue avec des ilots d’investissements à fort soutien public. Pendant que la France se délite, l’essentiel est que le profit s’accumule !

5. Pour progresser, le mouvement social doit prendre conscience qu’il doit peser sur le profit capitaliste, sans illusion démocratique

Cette lucidité sur le rapport de forces nous conduit en fait à identifier le bon point d’appui pour faire grandir le mouvement social, s’attaquer au profit et donc le bon levier, le seul qui puisse faire grandir le rapport de forces en notre faveur, la grève !

Le mouvement social de 2023 est une très bonne nouvelle, qui confirme que l’histoire n’est pas finie, mais qui butte sur les mêmes limites qu’en 2010 ou 2016, un rapport de forces insuffisant, autant en quantité, en nombre de grévistes, qu’en contenu, en conscience de sur quoi il faut peser pour gagner, l’appropriation privée de la richesse créée par le travail…

Et comme toujours le quantitatif et le qualitatif sont liés. On ne convaincra pas la majorité des salariés de s’engager dans l’aventure d’une grève simplement pour changer de président ou de gouvernement. L’électoralisme est le moteur de la délégation de pouvoir, renvoyer le rapport de forces aux institutions, donc à l’élection est un puissant anesthésiant, et le terrain des jeux de tous les politiciens !

L’élection est d’abord un thermomètre qui mesure le niveau des consciences, et la situation du parlement avec les 3/4 à droite n’est pas une anomalie mais la photo réaliste du rapport de forces social. C’est bien d’abord sur le rassemblement populaire qu’il faut tourner nos efforts, dans les entreprises et les quartiers. Ce sont les millions de salariés et citoyens opposés à la réforme mais qui ne s’engagent pas dans l’action qui doivent être la préoccupation militante. Et il faut donc lever les freins politiques, idéologiques, sociaux à la grève.

6. Le 6 juin doit être le lancement d’un grand débat populaire sur le changement de société !

Ce 6 juin 2023, des millions de mécontents vont se demander que faire face à un gouvernement qui peut jouer des institutions à sa convenance. Pour qu’ils ne tombent ni dans le défaitisme ni dans la violence, pour qu’ils ne soient pas les jouets des jeux politiciens, par exemple de ceux qui à droite font semblant d’être contre une réforme qu’ils proposaient eux-mêmes quand ils étaient au pouvoir, il faut développer en grand un débat vital pour le mouvement social.
- non, nous ne sommes pas en démocratie, le capitalisme cherchera coûte que coûte à poursuivre la casse des services publics, si on ne le met pas en cause, on ne peut défendre nos retraites.
- le rapport de forces est d’abord avec le patronat. L’enjeu des retraites, comme de l’hôpital, du handicap ou de la santé en général, c’est le financement par les cotisations salariales de la sécurité sociale, ce qui a permis le développement après 1945 d’un des meilleurs système de santé public. L’urgence est d’imposer le niveau de cotisations, notamment patronales, nécessaires aux retraites et à la santé. C’est vers le MEDEF qu’il faut tourner nos efforts, le gouvernement suivra.
- notre seule force est notre nombre et notre unité. la violence est une impasse qui ne sert que le pouvoir. Il faut se démarquer le plus nettement possible des casseurs et les isoler dans les manifestations. Ils ne manifestent pas avec nous, nous ne devons pas manifester avec eux.
- le rapport de forces général n’est pour l’instant pas en notre faveur. Il ne changera pas par un coup de baguette magique. C’est sur le terrain, dans les entreprises et les quartiers, qu’il faut gagner des forces, des salariés et citoyens mobilités, unis, organisés. Nous sommes engagés dans une lutte de longue haleine pour nos retraites, pour la SÉCU, pour le service public.

Tournons toutes les énergies militantes vers l’élargissement des mobilisations dans la durée, en le concentrant sur le bon point d’appui, le profit, avec le bon levier, la grève, avec un objectif de long terme, la construction d’un rassemblement populaire majoritaire !

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21 Commentaires

  • Xuan

    Fabien Roussel a dénoncé à juste titre l’origine de la violence dans le mépris, l’autoritarisme et la violence de classe de la bourgeoisie. Le refus de la violence n’est pas un principe absolu.

    Lorsque les Conti ont saccagé la game boy du sous préfet, ils avaient raison. Et le RH qui s’est fait arracher sa liquette ne m’a pas fait verser une larme. Son image a fait le tour de la terre et tous les prolétaires du monde y ont reconnu un symbole de la lutte des classes.
    Par contre les abribus et les vitrines ne sont pas des symboles de l’exploitation capitaliste, mais tout le monde le sait, tout le monde le dit, à part quelques agités du bocal.

    Dire que « la violence est une impasse » sans autre précision c’est renoncer d’avance à la violence des masses. C’est s’imposer une action pacifique, légale, dont nous savons par avance qu’elle est vouée à l’échec. Est-ce que la pantomime parlementaire ne nous l’a pas assez appris, une nouvelle fois ? De quelle démocratie avons-nous besoin ?

    Des manifestants tiraient parfois une maquette de guillotine. C’était évidemment un symbole, celui d’une révolution et non d’un débat « démocratique » sur la constitutionnalité de telle ou telle loi, fabriquées exprès pour bâillonner la classe ouvrière.
    Nous savons que la violence de la bourgeoisie impose, génère une violence du peuple pour la déloger, mais une violence et une force des masses, calculées et dirigées contre nos véritables ennemis, contre une infime minorité en réalité, et non contre toutes les formes apparentes du capitalisme.

    Si des leçons politiques peuvent être tirées à propos de la démocratie bourgeoise, quoique la cause soit déjà entendue pour le plus grand nombre, il faudrait aller plus loin dans le retour au léninisme, mettre en débat l’absolue nécessité de l’action légale et de l’action pacifique.
    Considérer que l’action des communistes ne repose pas sur des oukases écrits par la bourgeoisie mais par les nécessités de la lutte, que nous sommes contre la violence mais pas pour tendre la joue gauche.

    Répondre
    • Berthe Poggiale Avidor
      Berthe Poggiale Avidor

      Répondre à Xuan.

      Monsieur, comment pouvez-vous, alors que vous vous prétendez communiste, faire référence et dédouaner le renégat Fabien Roussel qui, avec ses douze tristes acolytes, ont approuvé, à l’unisson avec la majorité pro-nazi des parlementaires français, l’inique résolution 390 qui légitime la livraison d’armes létales au gouvernement godillot ukrainien composé de fascistes/nazi authentiques héritiers des bandéra and co.

      Les adultes d’aujourd’hui qui furent des enfants de déportés, nous savons encore à ce jour, tout ce que nous devons à la solidarité active des résistants communistes à la barbarie nazie. Et nous savons où se trouvent nos ennemis mortels, ce que sont Roussel and co. Et la vrai violence ( que vous dénoncez mollement) physique et morale c’est de constater et voir que Roussel «épingle » au revers de sa veste les couleurs des assassins nazis d’hier et d’aujourd’hui.

      Répondre
      • admin5319
        admin5319

        je vous réponds : je combat autant que vous l’attitude de notre parlement et plus encore celui des députés du PCF, mais votre hargne ne mène nulle part, en général les groupuscules et même la FI ne sont que leur leader, le PCF même aujourd’hui c’est autre chose. Et aujourd’hui il se passe des événements très graves:
        La centrale nucléaire de Zaporijia, qui est sous contrôle russe, se trouve en amont du barrage détruit et il la bombarder a déjà été tenté. Déjà on s’interroge sur ce qui est visé : le réservoir fournit de l’eau de refroidissement à la centrale, la plus grande centrale nucléaire d’Europe, et est crucial pour sa sécurité, selon le rapport de CNN.L’acte de sabotage de l’Ukraine sur le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka pourrait être dirigé contre la centrale nucléaire de Zaporijia, a déclaré mardi le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, au Conseil de sécurité de l’ONU, a rapporté Tass.

        Le fait est que la situation montre une escalade qui va devenir hors contrôle, les seuls qui jusqu’ici ont été assez irresponsables pour utiliser l’arme nucléaire directement ou indrectement sont les Etats-Unis à partir du moment où ça ne se passe pas chez eux.

        mon seul et unique porblème c’est de trouver la force politique quiva se battre pour arrêter cette folie impérialiste…

        Répondre
        • Berthe Poggiale Avidor
          Berthe Poggiale Avidor

          RE RE
          Mais Chère Madame, je suis sur la même longueur d’onde que vous-même. Mais les faits matérialistes me démontrent que ce n’est pas l’actuelle structure soi-disant PCF qui va arrêter la folie meurtrière qui nous submerge. Un communiste marxiste-léniniste ne peut pas légitimer des nazis. Je vous rassure je n’ai jamais pensé que Mélanchon and co était l’avenir. Je sais, là aussi, que c’est l’ennemi mortel.
          Evidemment ce n’est pas en claquant des doigts que l’on va recréer un grand parti révolutionnaire marxiste.
          Arrivée au bout du chemin de la vie il faut encore et encore se battre pour un monde au sein duquel l’autre doit être respecté.
          Cordialement
          PS – Je n’ai qu’une culture d’autodidacte mais je tente de ne pas me laisser tromper.

          Répondre
          • Xuan

            Pour ne pas vous tromper je vous invite à critiquer ce que j’écris et non les intentions que vous me prêtez.
            J’ai abordé la question de la violence en citant une réflexion bienvenue de Fabien Roussel sur ce sujet, lors d’une interview sur les manifestations contre la réforme des retraites.
            Est-ce qu’il a eu raison de répondre que la violence était d’abord due à l’Etat et provoquée par lui ? Il a eu entièrement raison, et ça ne dédouane personne de le reconnaître.

            Pour ce qui concerne les positions du PCF sur la guerre en Ukraine, nous les avons fréquemment critiquées et vous enfoncez des portes ouvertes parce que vous n’avez pas lu ce que j’ai écrit sur le sujet, comme sur le Xinjiang.

            Fabien Roussel lui-même a le mérite d’appeler à une solution pacifique, tandis que certains responsables du PCF soutiennent de fait le bellicisme et l’atlantisme.
            Est-ce qu’il faudrait mettre tout le monde dans le même sac ou bien encourager les appels à la paix et à la sortie de l’OTAN ? C’est-à-dire en définitive rejeter tout envoi d’armes.

            Alors posez-vous un instant s’il vous plaît.

          • Philippe
            Philippe

            J’ai longtemps été membre du PCF et Mélenchon n’est pas et de très loin un communiste (c’est une litote) et je pense aussi que Roussel pour qui j’ai voté au 1er comme au second tour est soit un arriviste par ses positions pro-Otan et même anti-Chine communiste soit un incompétent et probablement les 2 malheureusement pour les militants du PCF qui mériteraient beaucoup mieux pour l’avenir du mouvement ouvrier en France et pour éviter l’arrivée des fascistes du RN en France.

    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      Pour la Paix, contre les dépenses militaires et l’OTAN pour la défense de la classe ouvrière les communistes du PCA descendent dans la rue.

      Les dénonciations n’y vont pas par quatre chemins: l’impérialisme et la classe qui en est à l’origine la Bourgeoisie.

      Ils défendent clairement l’industrie cette activité vitale pour cette région des Asturies.

      Ce Parti lui n’a pas encore jeté la Faucille et le Marteau.

      https://youtu.be/DZn6QiFlT84

      Tout comme les bourgeois je radote car c’est toujours la même lutte, les mêmes méthodes et le même combat à mener.

      Ce n’est pas un hasard si c’est une avant garde, même si ça déplaît à certains, qui a organisé les Partis victorieux: Bolchévique sous la direction de Lénine et le PCC sous celle de Mao et de leurs camarades qui ont trouvé une voie éprouvée et efficace de conquête du pouvoir et de transformation de la société expérience renouvelée à Cuba, direction elle même influencée par une avant garde intellectuelle dont ont fait partie Marx et Engels.

      Car oui ils ont en premier lieu transformé les Révolutionnaires puis le Peuple par l’éducation de masse socialiste en remplaçant ces autres transformations des masses produites par les idéologies dominantes bourgeoises, impérialistes ou féodales.

      Oui les communistes n’aiment pas la violence, cette violence que dénonce ce rappeur Catalan Pablo Hasel encore et toujours dans les geôles de la Monarchie actuelle et dans le silence de toutes les formations politiques majeures en Europe.

      Il, en tant que communiste, de condition modeste, dénonce avec ces moyens les violences capitalistes: guerres, invasions, tortures, meurtres, drogue, crimes de la police contre les migrants, expulsions locatives, meurtres par épuisement des travailleurs agricoles de LLeida ainsi que le désespoir jusqu’au suicides de ceux qui n’en peuvent plus,…

      Il est en prison comme d’autres qu’il admire et pour certaines qui y sont mortes faute de soins médicaux, il est accusé d’apologie de la violence: celle qui fait peur aux bourgeois celle qu’ils n’expérimentent pas dans leurs beaux quartiers ou dans leur continent protégé par les océans.

      Il est surtout en prison pour avoir osé ouvrir sa gueule, il n’était pas d’une grande menace, sauf l’influence qu’il commençait à avoir auprès de la jeunesse dont l’avenir en Espagne n’est pas très radieux et sur fond de crise économique qui n’en fini jamais et de volonté séparatistes.

      Mais il y aurait une différence entre cette violence d’un État démocratique moderne et celle de Franco ?

      Sous Franco la “loi de fuite” permettait à un policier de tuer légalement quiconque se mettait à courir sous prétexte de fuite.

      Pablo Hasel intimidé comme des milliers de manifestants matraqués, mutilés que se soit en Catalogne qui ne reconnaît pas la Monarchie ou encore les mineurs venus défendre leur travail à Madrid dans une dernière marche en 2010 où là encore les matraques et les fusils à éborgner ont parlé.

      C’est ça le dialogue social à la Bourgeoise c’est le flic casqué le porte parole, le même flic à Santiago du Chili, à Madrid ou à Paris, ceux qui ne sont pas là pour nettoyer les marchands de drogue mais pour mater les travailleurs qui oseraient menacer l’ordre de ces gens de Biens.

      Il y aurait donc une différence entre ces flics de ce siècle et ceux qui étaient venus chercher mon grand-père juste pour faire un exemple ; exemples éborgnés ou exemples fusillé, pendus, décapités selon les pratiques locales des chiens payés par les bourgeois. Le résultat recherché est toujours le même maintenir les travailleurs soumis, le degré de violence étant proportionnel à la résistance opposée.

      C’est pourtant la même classe sociale qui depuis 500 ans exploite et travaille dans son intérêt propre et égoïste qui a évincé l’ancienne pour occuper pleinement aujourd’hui et sans ambiguïté possible tous les postes de pouvoirs.

      La même classe qui fait perdurer les guerres de masses depuis des siècles, classe qui a fusionné avec celle qu’elle avait remplacé dans l’extrême droite et le soutien aux mouvement fascistes dans les années 1920 comme encore aujourd’hui.

      La violence bourgeoise est la même, son organisation est la même, parfois ce sont d’ailleurs les mêmes comme le démontre Annie Lacroix-Riz.

      Mais on veut nous faire croire que les anciennes solutions ne sont plus adaptées: les temps ont changer, il faut changer de logiciel disait Jospin.

      Cette classe continuera d’agir ainsi tant que le discours de “l’opposition” se contentera de proposer des mesures fiscales pour rendre l’exploitation et l’injustice plus douces.

      Ce qui a surtout fondamentalement changé ces dernières dizaines d’années est le discours des socialistes devenus sociaux libéraux et rejoignant la bourgeoisie qui elle n’a en rien changé dans son comportement et surtout pas ses ambitions.

      La bourgeoisie n’aurait pas peur ? Bien à l’abri dans les forteresses et avec une armée pour maintenir l’ordre effectivement, pourtant après 1917 ce qui leur a réellement fait très peur était l’Armée Rouge et les Smersh.

      Mais puisque l’on nous dis que les anciennes méthodes sont obsolètes il nous reste plus qu’à chercher une méthode moderne.

      Pendant ce temps….

      On peut toujours s’en remettre à l’attente des effets de cette crise systémique qui dure depuis 1870 ponctuée de ces catastrophes.

      Si le capitalisme atlantiste entre en crise investir dans les affaires en Chine semble prometteur et il est bien possible que ces opportunités se multiplient avec le développement de l’Afrique et de l’Amérique du Sud donnant de belles années de vie pour la bourgeoisie et de garantie de bénéfices importants.

      Il ne serait pas très surprenant que la grande bourgeoisie européenne finisse par accepter cette nouvelle donne mondiale.

      Quelles seront les conditions de vie et la place des salariés du privé en France dans ce nouveau monde ?

      Pour l’instant l’industrie automobile française a montré l’exemple en se passant de la main d’œuvre française et y compris d’une partie de ces centres de recherche.

      Quelque soit le système politique démocratie bourgeoise, économie mixte en améliorant les services publics ou rêvons un peu socialiste à la française notre politique industrielle sera primordiale pour rester acteur du marché mondial dont le tempo sera donné par la Chine.

      Qu’allons-nous vendre ? À qui ? Et comment ? Et surtout à quel prix, quand les autres sauront faire aussi bien ou mieux que nous (ce qui implique une véritable réflexion sur le niveau des salaires) ?

      Il est assez effrayant que l’industrie et le commerce extérieur ne soient plus un sujet majeur porté dans les discours politiques. Il faudra bien revenir à encore une méthode ancienne chez nous le Plan qui est de toute actualité en Chine depuis la Révolution.

      À moins que le discours écologiste n’ai fini par changer nos peuples ou en tout cas la partie qui vote encore à gauche.

      Pour ceux qui votent à droite il suffira encore comme hier de parler de la menace de l’immigré c’est toujours bien payant accompagné de quelques cadeaux fiscaux.

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    • pam
      pam

      Je suis plutôt d’accord avec ta remarque, mais il me semble que j’ai bien précisé dans le paragraphe sur la violence qu’elle pouvait être utile dans le cadre d’une action de masse… Et arracher une chemise à un dirigeant dans le cadre d’une mobilisation dans l’entreprise, ca a un sens de classe sans rapport avec la casse d’un petit commerce d’outillage ou l’incendie d’un feu de croisement…
      Ma critique portait sur la violence telle qu’on la voit dans des manifs que nous n’arrivons pas à maitriser. J’aurai peut-être du écrire “la violence des blacks blocs est une impasse”, mais derrière ces groupes, la question est dans beaucoup de têtes, … A Lyon, le 1er mai, autour de “blacks blocs” qui étaient de l’ordre de 500, il y a avait au moins 2 à 3000 jeunes qui observaient ou soutenaient, et parfois participaient et en général fournissent les quelques interpellations par la police…
      Donc, il ne s’agit pas d’une question théorique sur la violence, mais d’une question pratique. Est-elle dans ces manifestations une force ou une faiblesse ? Je pense qu’elle est dans ces conditions une impasse… Et la CGT, le PCF ont été hésitant sur le discours à tenir, autour de l’idée “‘n’en rajoutons pas, l’essentiel, c’est la mobilisation, pas les casseurs”… sauf qu’en vérité ce que chaque militant retient de son expérience pratique, c’est le niveau de violence…

      Et c’est le sens de la référence à Lénine à propos de son frère anarchiste, “le problème de la violence dans les luttes, ce n’est pas la morale, c’est l’inefficacité pour la lutte !”

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      • admin5319
        admin5319

        je crois que même dans ce domaine nous parlons de choses passées au filtre destructeur de l’eurocommunisme… et des thèses de la coexistence pacifique.

        Quand j’ai découvert le KKE, j’ai découvert plus qu’un parti combatif, j’ai découvert qu’ils avaient la structure du parti que j’ai connu en adhérant en 1956 ou plutôt en 1958 puisque je ne milite réellement qu’à partir de cette date.

        C’était un parti profondément marqué par la clandestinité et qui conservait la capacité de se mettre très vite en situation de lutte clandestine comme le parti grec aujourdhui. tant que l’on ne comprendra pas l’ampleur de ce qui a été détruit et qui ne se reconstruira pas seulement par des cellules même d’entreprise(je suis tout à fait pour) on ignorera totalement ce qu’est le parti capable à la fois de mener des élections, d’être présent dans des cellules, dans la vie syndicale et associative, dans les milieux intellectuels et en même temps rester y compris au niveau international dans un parti capable de mener la lutte armée. Les armes étant secondes, le premier c’est les moyens d’une diffusion clandestine.

        Si je suis effrayée par l’infiltrage évident de l’humanité, des secteurs internationaux (la CGT n’y échappe pas) du PCF et de l’huma, c’est parce que c’est une terrible responsabilité d’envoyer des flics au nom des communistes français dans des pays où les forces communistes et progressistes risquent la mort. Vous êtes arrivés à un tel niveau de bisounours creux que vous ne le voyez même pas, vous vous distribuez les postes de direction au grè des humeurs, c’est pas sérieux.

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  • Jean-Claude Delaunay
    Jean-Claude Delaunay

    PAM est à l’initiative d’une réunion de cellule d’un type nouveau. Pourquoi pas? Je demande la parole, pour indiquer globalement mon accord avec l’analyse politique sous-jacente à son texte, à la nuance près que mention de la guerre actuellement menée par l’OTAN et donc par la France contre la Russie, en est totalement absente. Cela étant dit, je me propose de faire trois remarques, que je vais énoncer de manière brève.
     
    Ma première remarque a trait au niveau théorique choisi par PAM pour faire progresser la conscience des Français en lutte. Je crois comprendre son souci consistant à se situer à un niveau compréhensible. Personnellement, j’ai toujours pensé qu’il fallait s’exprimer de manière simple et claire mais avec du fond. Sinon, on écrit et on dit des choses du genre ; «Areu, areu. Les «pitalistes» sont cacas».
     
    Donner une grande importance au profit, c’est faire de la théorie de Bar à Tabac. Les trois idées théoriques devant être retenues et expliquées dans la période actuelle sont, à mon avis, les suivantes. Cela ne veut pas dire qu’il faille les énoncer comme je le fais. C’est d’abord celle de la contradiction entre des forces productives de plus en plus puissantes, de plus en plus sociales, et l’appropriation privée de la richesse produite grâce à ces forces productives. C’est ensuite celle du dévoiement de leur développement. La révolution scientifique et technique en cours est utilisée pour produire des armements de plus en plus performants ou pour exploiter les travailleurs et non pour développer le bien-être de la population. C’est enfin celle des agents de cette contradiction. Je parlerai plutôt de grande et très grande bourgeoisie (avec des noms), du grand et très grand capital, plutôt que des capitalistes ou du capitalisme. Ce faisant, j’indiquerais que ce sont les mêmes qui veulent prendre leur retraite aux travailleurs et qui font la guerre en Ukraine contre les Russes.
     
    Ma deuxième remarque concerne le point suivant. Qui va intervenir auprès du «mouvement social»? Je n’aime pas trop ce terme de mouvement social, mais passons. Qui va intervenir? C’est là que l’on mesure concrètement l’un des apports de Lénine. Il y aura pas de révolution sans une Théorie Révolutionnaire et sans UN AGENT porteur de cette théorie révolutionnaire. Or le problème est que cet agent fait défaut. Il faut donc penser à des substituts.
     
    Un premier élément de réponse est déjà donné dans les faits : Moi, PAM. Mes copains et copines de Vénissieux et alentours, le site Histoire et Société, etc… Dans le débat, cette dimension doit apparaître car on pourra réfléchir au contenu le plus parfait qui soit mais s’il n’y a personne pour le diffuser, quelle utilité ?
     
    Mais il faut se creuser la tête. Dans les manifs, par exemple, il faudrait distribuer des tracts. Qui va le faire? Uniquement Vénissieux? N’y aurait-il que Vénissieux à avoir des idées claires sur la révolution? A mon avis, derrière mon propos, il y a deux idées : 1) Faut-il envisager un travail fractionnel au sein du PCF en rassemblant ceux qui pensent comme Vénissieux? 2) Quid de l’Huma? Et derrière «Quid de l’Huma?», se niche la question de savoir s’il faut ou non créer une autre Huma, une Huma clandestine en quelque sorte, l’Huma officielle étant prisonnière des collabos.
     
    Ma troisième remarque a trait à la démocratie bourgeoisie. Sur ce point, je note deux choses. La première a trait à Lénine. Le bougre avait bien vu les choses. Ce qui taraude les consciences est la conception selon laquelle il n’y a de vraie démocratie que si tout le monde, les bons et les méchants, les «pitalistes cacas» et le peuple, participent sans discrimination au grand festin des éléctions. C’est une influence chrétienne. A la messe, tout le monde a le droit d’entrer dans l’église.
     
    La deuxième a trait à notre histoire. J’ai essayé de réfléchir un peu là-dessus et je me permets d’indiquer le chapitre 7 du bouquin que j’ai publié chez Delga sur le socialisme.
     
    Ce que je crois, c’est que nous ne pouvons évacuer le vote, même actuel, d’un revers de main. D’une part, la conception de l’accès au socialisme par les urnes me paraît une plaisanterie. Mais d’autre part, notre histoire est faite de la lutte du peuple français pour accéder aux urnes. C’est je crois le point théorique qu’il nous revient de travailler un peu par différence avec Lénine, qui était confronté à une société tsariste, fraîchement sortie du servage et de l’esclavage. C’est le point sur lequel la réflexion de Jaurès n’a pas été menée à son terme. Il nous faut la reprendre et la mener à son terme car les communistes chrétiens qui forment la majorité du PCF actuel buttent là-dessus. Et après tout, c’est notre histoire. Nous devons faire avec.
     
    La porte de sortie de cette contradiction logique, c’est, à mon avis, la lutte pour le socialisme et non l’union de la gauche. D’une part, mener la lutte pour le socialisme supposera que la grande bourgeosie soit neutralisée et renvoyée aux Etats-Unis s’il y a lieu, voire sur la lune. Mais d’autre part, le socialisme, ce n’est pas l’arbitraire. Quelle place accordons-nous au Droit (et de quel Droit s’agit-il?) dans la construction de la révolution? Ce serait utile et intéressant que des gens comme le juriste démocrate Castelnau participent à ce débat. Nos ennemis ce sont les grands bourgeois. Avec les aristos, on s’arrangera. 
     
    Il y a bien d’autres aspects dans le texte courageux de PAM. J’ai retenu les trois que je viens de commenter brièvemenent, car trois grains de sable, cela commence à faire un tas de sable. Areu, areu.          

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    • Alain Girard
      Alain Girard

      Tout cela est riche cependant doit se confronter au réel . Tout d’abord revenir à l’avant congrès, une campagne présidentielle qui asseoit un retour aux “normes” sur le plan de la place du travail dans la société et son émancipation, çà c’est une avancée considérable et qui soudé et soude les communistes.
      Ensuite l’Ukraine , le basculement ou plutôt l’enterinement de la pensée profonde , non seulement du secteur inter mais globalement des directions du parti, peur, opportunisme devant le courage que demandait une analyse froide des faits mais surtout cette épine permanente dans le pied, l’appartaenance à l’Otan et à l’UE, les deux étant désormais les deux jambes du capital dont la gauche est béquilles.
      La question de la sortie du tout et des perspectives de changement de société sont d’évidences le mur auquel nous nous heurtons. La maigre consolation tient l’effondremenrt de Die Link, de Syriza et Podemos mais hormis pour le KKE; Le pendant demeure l’illusion que ces ex communistes ont crée et par la même les désillusions terribles sur tous les aspects.

      L’abandon de formation marxiste est également un lourd fardeau, le militant se forme ou plutôt se déforme à s’échiner à l’auto formation avec des repères, de ci, de là, rien de concret et palpable ne semble se mettre en place en dehors de stratégies d’alliances, électorales va s’en dire.

      Avec 82% nous avons cru et pas vu le réel, l’opportunisme de ceux qui se sachant battus se ralliaient, ils en avaient fait la démonstration lors de la présidentielle, mais ils sont bien là et je dirais bien là idéologiquement, ils sont au sein des 18 et des 82%.

      Le poids d’un mode de focntionnement est bien là, j’ai cotoyé tous les groupes de la gauche du parti, groupes internes, à chaque fois la glaciation des tendances, des nous on est les vrais du Congrès de Tours et puis et surtout des calculs qui faisait mon peu de confiance en un Gérin, en Vénissieux ou certains choix et orientations semblent être dictés par quelques calculs bien complexes, le combat pour la Paix ne peut que se mener sans compter pourtant. J’ai connu pire dans le 94 quand à cahque fois que le groupe mutant pouvait tomber, Marchand nous appelait à l’unité du parti et donc à composer.

      La question de la guerre et plus particulièrement de l’outil du capital qu’est l’Otan avec l’Ukraine certes mais aussi l’Irak, le Kosovo est un comba vital, frontal contre le capital qui pour garder le pouvoir n’a ni scrupule ni humain d’abord.

      Oui nous avons un adversaire organsé, armé, surarmé et nous avons son pendant, sa force de frappe sociale, le Medef qui n’a rien eu à dire sur les retraites, le silence non des agneaux mais des loups. Macron est le pore flingue du patronat, de l’actionnariat dans une société en crise structurelle depuis les années 75. Cette crise est aujourd’hui insérée dans tous les pensées ou presque, la fatalité , l’individualsimes qui s’est couplé avec la casse des concentrations ouvrières…
      Le chacun pour soi d’évidence quand il ne s’y opposer une construction politique de combat de classe.
      La bataille pour les retraites et le mouvement populaire, oui qu’elle signification, quel contenu quand l’intersyndicale au nom de l’unité qui veut que cette dernière soit actée sur des positions réformistes , cette bataille fait que l’on av la cgtau nom de l’union, l’union, l’union,scander, en gros retour aux 62 ans, un peu comme la FI et la Nupes quand on décortique leurs engagements d’ailleurs.

      Je persiste à penser que le recul du nombre de communistes engagés dans le mouvement syndical depuis des années à générer le recul fondamental de la conscience d’appartenance de classe ce qui donne un adhérent de la cgt sur cinq votant la haine.

      Le mouvement populaire c’est le panier percé ou chacun vient y puiser, la FI en a sorti ses députés et candidats, des individualités le plus souventqui ont vite perdu leur dimension de “classe et de masse” au profit d’un magma sans nom.

      C’est un peu l’idée de smutants du PCF, le mouvement, les snas papiers, les avec papiers, les femmes, les jeunes, les tous avec une idée précise de sectorisation dont le NPA fut le précurseur;
      Sous le prétexte de luttes et d’enjeux particuliers c’est l’orientation de l’isolement et le renoncement à l’analyse de classe sur l’ensemble.

      C’est l’humain d’abord et pourquoi un peu moins de profits après mais pofits quand même.

      Singulièrement à mon sens reveint en boucle la question de l’Humamuté. Ce n’est plus, en aucun cas, l’expression du PCF, certes les actions doivent être aux mains de Le Hyaric et consorts mais eux-mêmes sont au communisme….

      L’idée d’une forme d’organisation au sein du parti pour un travail politique, idéologique cela n’a pas fonctionné, certains, ls purs sont partis et sont toujour purs et seuls, ceux qui sont dedans sont ou dans des rôles de composition, en voie de disparition après s’être ralliés au complotisme sur la Covid pour le groupe auquel j’appartenais, mais en tous les cas, c’est la garantie du rejet d’une majorité d’adhérents qui à travers les 82% ont rejeté également ce fractionnement du parti.

      Alors cesser le combat, non puisqu’il est au delà celui de la continuité de l’humanité, alors recourir à des formes de formations, d’éducation politique hors parti et pas en “concurrence” interne, cela oui a un intérêt certain et un débouché possible. Il ne s’agit pas de faire un parti du dehors mais dedans quand même mais bien de s’impliquer dans les actes militants notamment l’activité syndicale. Un communiste sans théorie est un fruit mûr pour le réformisme, être communsite est exigeant.

      La question centrale se résume, selon moi, à cet étenel questionnement, Socialisme ou barbarie, porter l’idée de la transformation sociale demande de s’en donner les moyens, il n’y en a qu’un, endommagé, meurtri et appauvri mais c’est notre outil, le PCF.

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      • Michel BEYER
        Michel BEYER

        Je suis 100% d’accord avec ton article surtout ta conclusion: le PCF est notre outil.
        Je vais bientôt avoir 89 ans. Je ne suis plus membre du Parti depuis 5 ou 6 ans. J’avais adhéré en 1962. Je suis parfois gêné de critiquer le Parti, n’en étant plus membre.
        Hier sur ce blog un débat très vif engageait Xuan, Danielle et Berthe Poggiale Avidor.
        oBien sur qu’il y a trahison de nos députés communistes et de la direction du Parti, lors du vote de la Résolution 390. Une fois avoir dénoncé cela, qu’est-ce qu’il nous reste pour gagner la Paix notamment? Danielle après son séjour en Grèce, nous est revenue en pleine forme. Elle rêvait d’une campagne pour la Paix en s’appuyant sur les élections européennes pour mener une bonne campagne( si je déforme, elle rectifiera). Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. L’Europe avec ses institutions est trop clivante, surtout la commission européenne.
        Ce blog est un élément formidable pour mener une bonne campagne pour la Paix. Mais son audience est limitée. Il nous faut un outil représentatif. Quoi de mieux que le PCF!!!!
        Eh!oui, il faut faire avec ….Le redressement du PCF passe par ce type de bataille. Un PCF rassembleur, voila ce qu’il nous faut. Certains me diront “tu rêves”. Oui mais c’est un beau rêve.
        J’arrive presque au bout du chemin. Mon toubib fait tout ce qu’il peut pour me maintenir. Pourquoi pas encore un petit bout de temps avec l’espoir d’un PCF revigoré.

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        • admin5319
          admin5319

          Cher Michel , je profite de ton intervention pour préciser ma position mais ne le prend pas comme une critique:

          LES DEBATS QUE JE NE COMPRENDS PAS et POURQUOI SANS PARTAGER LA TOTALITE DE CE QUE DIT LE KKE, JE ME SENS EN PHASE AVEC EUX…

          Oui c’est vrai que le PCF est trop électoraliste, et ne pense qu’à ça au lieu d’être un parti révolutionnaire dont la France a un urgent besoin.
          Oui mais quand on a dit ça, bien évidemment on va au plus court: l’UE est nous sommes bien d’accord une bureaucratie de plus en plus au main des marchands d’armes et des marchés financiers. les élus coûtent très cher et ne servent pas à grand chose. A partir de là il ne faut plus se préoccuper de la campagne électorale, s’abstenir voilà la solution révolutionnaire.

          Voilà ce que je ressens et que je dis dans mon parler franc et direct pour les camarades pour lesquels j’ai assez d’estime pour savoir que le dialogue sert à quelque chose.

          je ne dis pas que les élections européennes, l’UE aient un sens, je dis que vous êtes trop électoralistes, la moitié court derrière avec un cierge ne pense qu’à ça et l’autre moitié pareil mais c’est avec un bâton…J’ai sans doute tort puisque vous êtes si nombreux à ne penser qu’à ça, mais moi je considère que vous vous ressemblez et que ça devient une force d’inertie qui vous évite d’utiliser chaque moment, chaque opportunité pour reconstruire un lien concret de la population avec un parti révolutionnaire. Tout vous est prétexte pour ne rien faire, y compris ce malheureux blog: il est bien mais au lieu de penser à l’utiliser vous regrettez de ne pas avoir l’Humanité. Mais vous ne faites rien d’ailleurs pour la reconquérir, vous êtes prêts semble-t-il à la laisser à ceux qui l’utilisent pour les bonnes oeuvres de l’OTAN, simplement on vitupère l’époque…

          Vous ressemblez bien aux “camarades” à l’intérieur du parti, ils sont caricaturaux. Un des cas les plus caractéristique est celui des camarades de la Seyne sur mer, ils ont un site et la moitié m’invite, je place des textes mais le site est contôlé aussi par des laurentistes qui m’excluent aussi sec. C’est la huitième fois que je suis invitée et balayée aussitôt, les camarades du Var sont les plus folklorique dans le genre mais j’ai cru comprendre que le consensus fédéral est à ce prix… Ils ne sont pas les seuls…

          Ce malheureux blog a pratiquement autant de lecteurs que la presse dite communiste et sans nous vanter pas mal d’influence mais on fait semblant de sa non existence. Des gars de la Gironde et d’autres pour ne pas les nommer stephane Bellanger reprennent des textes (en l’occurrence ceux de Franck Marsal et les publient sans citer le blog, parce que je sens le fagot, pourquoi, quel crime sinon dire depuis pas mal de temps ce que vous dites aujourd’hui) et je ne suis pas la seule, d’ailleurs ce qui convainct ce ne sont pas les malheureux communistes ukrainiens, emprisonnés , torturés, non ce sont les ventre mous des USA. Et dite vous bien que je parle de ceux qui sont censés recréer un PCF, c’est dire?

          Bref parfois je me dis qu’avec une bande de faux cul comme ça élections ou pas élections on n’ ira pas très loin… Parce que non seulement vous n’avez plus grand chose, mais le peu que vous avez vous le dédaignez et ne savez pas le défendre. Je reviens à mon idée de fond : le vrai problème c’est que vous avez complètement perdu le sens de l’ennemi et de sa nocivité réelle, de la nécessité de lui faire face partout mais partout en créant le terrain le plus favorable.

          Il s’avère qu’en Grèce j’avais de nombreux désaccords avec les camarades au plan nternational, mais nous avons tout de suite partagé l’essentiel…

          Ce que j’ai vu en Grèce c’est un parti qui ne participe d’aucune de vos obsessions. En ce moment, il se prépare un processus électoral qui les mène en juillet. Tous les jours je reçois le compte-rendu de leurs activités électorales, voici ce que j’ai reçu aujourd’hui de l’île de Kos :
          Argyrw Papastamatiou
          C’est la première fois que jeme sens si divisé !! D’un côté, j’ai eu la bénédiction d’être né dans un paradis sur une île avec une nature superbe et peuplée de si belles personnes et cette île s’appelle Kos. D’un autre côté, je me sens tellement en colère et en colère contre ces merveilleuses personnes qui continuent toutes ces années à voter pour des criminels et en votant ils deviennent complices …. Le temps presse et nous comptons les morts sur l’île Nos frères la quittent Les gens qui viennent visiter notre île la quittent, nos enfants quittent nos Mères nos Pères. C’est pourquoi l’île perd sa réalité comme le reste de nos îles et toujours plus nos îles frontalières et nous là dans ces îles !! Une femme de 64 ans à Kos a dû être emmenée à l’hôpital, elle a exhalé son dernier souffle dans un chariot parce que la seule ambulance dans l’un des “paradis” touristiques de notre pays était déjà mobilisée pour un autre cas. Une femme enceinte de 19 ans à Nea Makri Attica est morte et nous étions impuissants parce que l’ambulance n’est pas arrivée à temps. Ce ne sont pas des coïncidences. La politique criminelle intemporelle de tous les gouvernements qui considèrent notre santé et notre vie comme un coût, est responsable de cette situation. Désormais, nos larmes ont séché et la colère déborde.
          TOUS ENSEMBLE AVEC LE PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE DANS UNE MANIFESATION DE MASSE AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ LE JEUDI 8 JUIN

          et ce n’est pas dans un seul lieu c’est toute la Grèce, tout le territoire, toute les branches qui mènent campagne… Ils sont capable d’aller bloquer le transfert d’armement dans l’ile de Crète qui est un des haut lieu de l’OTAN …

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  • Les Eparges
    Les Eparges

    Cet article et le débat (commentaires ) m’intéressent beaucoup .
    Merci .

    Répondre
    • etoilerouge
      etoilerouge

      Bravo le kke et comment simplement poétiquement mais avec force st dénoncées des morts qui st des crimes de l’état capitaliste euro grec

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    • etoilerouge
      etoilerouge

      Oui abstention et dénonciation de l’état proto fasciste anti républicain appelé union européenne. Liberté indépendance socialisme pour le peuple français.

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      • admin5319
        admin5319

        magnifique voilà le problème rsolu on s’abstient et puis?
        Fabien Roussel ce matin sur RTL a pris à contre pied le journaleux et nbre d’électoralistes internes en répondant à une question sur les élections européennes par le propos suivant :
        « votre question ne m’intéresse pas !
        Ce qui l’interesse et me semble prioritaire c’est la situation de cet homme que j’ai côtoyé dans la manif hier à Montpellier et qui me disait son désarroi face à ses revenus du travail d’un peu plus de 1400€ par mois confronté à l’explosion de l’inflation de ses produits du quotidien. Ça ça m’intéresse pas votre politiciennerie… »
        Tout était dit et bien dit.
        Alors tous ceux qui ne cessent de jouer les belles âmes en se prenant pour des révolutionnaires parce qu’ils proposent de ne pas mener campagne que font-ils pour mener campagne autrement. Heureusement qu’il y a de temps en temps quelqu’un qui me répond comme Matin Garcin autrement j’aurais vraiment l’impression de ne parler pour ne rien dire… et pire nous fatiguer dans ce blog pour favoriser vos comportements d’autistes chacun sur sa lancée n’écoutant que lui.

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        • etoilerouge
          etoilerouge

          Le Roussel répond bien mais sa réponse est fondamentalement opportuniste. Il refuse de qualifier l’état UE, il refuse de faire le lien entre bas salaires et la guerre de classe anti ouvrière intérieure à l’UE et la guerre de classe extérieure contre la Russie meilleur moyen d’une dictature totale. l’UE n’est pas republicaine et le lien entre les français c’est la République. Évidemment avec ses luttes sociales. Impossible ds UE proto fasciste. Votre UE c’est voter la guerre et le fascisme

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          • Alain Girard
            Alain Girard

            Si je comprend bien sans l’UE le capitalisme n’existe plus, un peu court pour traiter Roussel d’opportuniste non… Le PCF n’est pas la panacée mais alors que dir de ces donneurs de leçons qui l’ayant quitté ont crée les conditions de sa mutation handicapant lourdement le mouvement ouvrier par leur vision étroite et sectaire. Je note une dureté de ton qui épargne , un hasard sans doute, un mouvement qui pr^nait la sortie de l’UE, puis ssa sortie peut-être , puis on y reste si ça chnage pour finir par, on y reste parce que la soupe est bonne et fondamentalement parce que Mitterrand a toujours raison, oui la critique du PCF est salutaire mais l’auto critique le serait pas moins de ceux qui ont servi et serviront de caution à un JLm, un Ruffin, une Autain…

          • admin5319
            admin5319

            bon maintenant tous les deux on arrête dans ce style, je vous connais tous les deux et il n’y a pas entre vous deux l’épaisseur d’un désaccord plus épais qu’une feuille de papier à cigarette… Etoile rouge hait l’UE mais a voté Roussel, a tenté vainement d’aller adhérer dans la section du 9 e à Marseille et a trouvé porte close… quiconque ferait de l’un de vous deux un adversaire de classe me trouvera comme ennemie et pourtant vous m’en avez fait baver toi en particulier Alain girard… Alors on change de ton et on s’explique sans se battre comme dans une cour de récré…

  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    La date choisie pour le lancement « d’un grand débat populaire sur le changement de société », le 6 juin, date de la 14e journée d’action contre la réforme des retraites, entraîne nécessairement PAM vers une argumentation plus syndicale que politique.
    « Le rapport de forces est d’abord avec le patronat  », « Le rapport de forces général n’est pour l’instant pas en notre faveur », « Cette lucidité sur le rapport de forces… », etc.
    Le rôle d’un parti révolutionnaire ne serait-il pas de voir les réalités nouvelles, tout ce qui évolue, notamment dans le monde ? de donner espoir ? Il faut mettre à jour le logiciel, plonger dans le nouveau monde (multipolaire) qui a besoin de nous, le peuple, pour sa construction.
    Relire à ce propos l’intervention de Danielle BLEITRACH sur le point d’appui qu’est la nouvelle situation internationale, « … nous avons besoin d’appuyer notre perspective politique sur ce basculement historique »

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