Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Notes de voyage d’un journaliste du KPRF revenant du Donbass

Je n’arrive pas ou plutôt je n’arrive que trop à comprendre pourquoi l’Humanité, le journal du PCF a ainsi choisi son camp (y compris quand cela va jusqu’au double visage celui que le correspondant du journal présente à la Russie, au Donbass et celui des articles qu’il livre aux lecteurs qui sont sensés pourtant être les vrais propriétaires du dit journal). Alors qu’il y a dans l’histoire du Donbass, de ce peuple qui manifeste l’héroïsme des prolétaires qui ne renoncent pas à l’Union soviétique et la solidarité que sur ces mêmes bases tous les peuples de l’immense Russie ne cessent de leur apporter, ce sont des petites gens qui manquent de tout y compris d’eau, les conduits ont été détruits par les bombes ukrainiennes ou plutôt made in France… il y a le rôle des communistes russes… Franchement pourquoi avoir voulu ignorer et mentir depuis 2014 au moins. Il y a en ce qui me concerne des viols de l’idéal communiste qui me paraissent insurmontables et je veux bien continuer à apporter des FAITS avec Marianne, mais j’ai un peu l’impression que les compromis sont tels que notre travail est inutile. Puis je me dis que si un lecteur a le courage de suivre ce reportage il vivra peut-être ce que nous avons ressenti en 2015 quand nous avions discuté avec l’homo sovieticus du Donbass : une révélation. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/opinion/217326.html

Une nouvelle livraison d’aide humanitaire du comité régional du KPRF de Novossibirsk pour le Donbass, à laquelle j’ai participé, est arrivée à son terme. La route a été difficile, en 5 jours nous avons parcouru 4 000 kilomètres, traversé une tempête de neige et une averse de pluie, roulé sur l’autoroute verglacée et à travers un brouillard impénétrable. Le véhicule surchargé (nous voulions apporter le plus d’aide humanitaire possible à nos défenseurs) menaçait à chaque instant de verser dans le fossé. À l’arrivée, à Lougansk, l’ennemi est déjà là : on voyait des prisonniers aux yeux perdus et on entendait des récits sur les atrocités des nazis ukrainiens.

Anton Senopalnikov, Novossibirsk-Lugansk-Novossibirsk
15 mars 2023

Le plus difficile est de réaliser qu’une grande partie de notre société ne comprend pas ce qui se passe réellement en Ukraine, ce que nos hommes y font et pourquoi nous devons gagner.

Idéalisation

Il y a des gens, abreuvés des films d’action hollywoodiens, qui pensent que la guerre est un divertissement, qu’elle procure des sensations fortes et qu’elle se termine toujours bien. Pour certains, c’est une raison de se vanter auprès des filles dans un bar, pour d’autres une poitrine bardée de médailles et pour d’autres encore une photo “brutale” avec une mitrailleuse à poster sur les réseaux sociaux.

Dans la caserne, j’ai réussi à parler à un volontaire qui sert dans le bataillon indépendant de l’Ienisseï, dont l’indicatif d’appel est “David”. Voici ce qu’il dit lorsqu’on l’interroge sur le “romantisme” en temps de guerre :

– Le romantisme est possible au moment où vous vous rendez sur place, mais lorsque les camarades à côté de vous se font arracher les jambes et les bras, lorsque le médecin sur la ligne de front doit choisir qui sera sauvé et qui mourra, de quelle romantisme peut-il encore être question ? Il suffit d’aller à l’hôpital.

Ou bien voici quelques faits directement tirés de la vie, ajoutés par les camarades de régiment de “David”. Dans la région de Krasny Liman, des “patriotes” ukrainiens ont pendu une grand-mère de 70 ans pour avoir apporté du lait à nos soldats. Ils ont également pendu un directeur d’école pour avoir fait cours à des enfants pendant que nos soldats étaient dans le village. Au fait, rappelons-nous qui d’autre avait l’habitude de pendre des civils à des arbres ? Oui, les nazis.

– L’armée ukrainienne adopte l’idéologie américaine du “super-soldat”. Peu importe que ce soit un enfant ou un vieillard qui se trouve devant vous – si l’ordre est donné de l’éliminer, vous devez le tuer. Nous avons une idéologie différente. Nous considérons tout le monde, avant tout, comme des êtres humains. Si une personne n’est pas armée, elle n’est pas un ennemi. Et s’il a besoin d’aide, nous la lui apportons. Tuer un homme sans arme est injuste et sauvage”, poursuit David.

Comme le disent nos hommes, ils se battent ici pour les concepts qui leur sont sacrés : la famille, les enfants, la patrie. “Nous n’avons pas pour objectif de conquérir toute l’Europe. Pour nous, le plus important est que la contagion nazie ne nous atteigne pas”.

Le commandant adjoint du bataillon pour l’entraînement au combat, sous l’indicatif “Neige”, corrobore ses propos :

– Sur la ligne de front, sous le feu, vous pensez toujours à votre famille et à votre patrie, à votre maison. Parfois, on se dit : mon fils sera-t-il comme les gens de l’autre côté ? Je ne voudrais jamais cela.

En temps de guerre, il y a les cancéreux incurables qui cherchent délibérément une balle, les traîtres, les bombardements qui laissent des tas de gravats là où se trouvaient les villages, les hommes mutilés et les cadavres brûlés. Quel genre de romantisme y a-t-il là-dedans ?

– Quand il y a des bombardements, la vie se rétrécit, elle passe très vite devant vos yeux : l’enfance, l’école, et ainsi de suite jusqu’au jour d’hier. Tout ce qui a été se résume en un seul instant, vous avez deux secondes à vivre”, explique “Neige”.

Cet homme de Novossibirsk a l’Afghanistan à son actif. Dans ses mots se trouve la dure vérité de la vie.

Insouciance

La guerre ne pardonne pas une une conduite désinvolte. Malgré les nombreux avertissements et les cas tragiques, les gens sont convaincus que rien de grave ne se produira s’ils utilisent régulièrement des applications mobiles occidentales lorsqu’ils se trouvent dans la zone de l’opération militaire spéciale et s’ils publient ensuite des photos de combattants dans le domaine public. C’est aussi le cas d’un grand nombre d'”agents de relations publiques bon marché” qui, en concoctant une “excursion” sur la ligne de front, ne se rendent même pas compte du danger auquel eux-mêmes et les soldats qui les accompagnent s’exposent. En effet, une personne non préparée qui vient se faire photographier “pour le reportage” est un lourd fardeau pour les soldats, qui les détourne de leurs tâches principales.

À bien des égards, cette désinvolture typiquement russe est à l’origine de certains ordres donnés, d’erreurs de calcul dans la logistique et de pertes qui auraient pu être évitées. Pour une raison ou une autre, certains pensent que si l’ennemi n’est pas en vue sous les fenêtres de leur maison ou de leur caserne, il n’existe pas. Malheureusement, le prix d’une telle attitude est la vie. Rappelons-nous, par exemple, l’attaque des forces armées ukrainiennes contre le site de déploiement temporaire de nos soldats près de Makeevka en janvier de cette année – à l’époque, selon le ministère de la défense, des dizaines de soldats ont été tués. L’une des raisons possibles de la frappe du missile ukrainien serait l’augmentation de “l’activité téléphonique”.

Déclin du patriotisme

À mon avis, le plus grand problème de la société russe actuelle est le déclin du patriotisme. C’est en grande partie la faute de l’État qui, depuis les années 90, a systématiquement détruit le travail de base de l’éducation patriotique effectué en Union soviétique. Pendant la Grande Guerre patriotique, les soldats sortaient des tranchées pour se lancer à l’attaque aux cris de “Pour la patrie ! Pour Staline !”, et aujourd’hui, un an après le début de l’opération militaire spéciale, aucun principe ou objectif devant unir la société n’a été proposé. Au mieux, les autorités tentent timidement de copier la propagande et le modèle de propagande de l’URSS tout en continuant à critiquer l’Union soviétique elle-même. Ainsi, après 30 ans de flirt avec l’Occident et de propagande des valeurs libérales, notre pays a naturellement vu arriver des gens qui accusent d’hypocrisie les volontaires qui acheminent l’aide humanitaire sur le front et traitent de “boïeviks” ceux qui donnent leur vie pour un monde sans nazisme.

Cependant, j’observe que la majorité des volontaires sont originaires de la “Russie profonde”. Un chauffeur de Tatarsk [une ville de l’oblast de Novossibirsk, NdT], à qui je demandais pourquoi il était ici, m’a répondu : “J’ai quatre neveux et un fils :

– J’ai quatre neveux et un fils ici. Il faut que je sois à la hauteur.

Un incident survenu sur la route du Donbass en est l’illustration. Notre voiture est tombée en panne et nous nous sommes arrêtés à Krutinka, un village de la région d’Omsk. À la station de lavage locale, un homme nous a réchauffés avec un thé chaud, a lavé la voiture et nous a donné quelques friandises du village pour la route. Comme ça, sans rien demander en retour. Mais le plus important, c’est qu’il voulait vraiment participer à l’aide apportée aux défenseurs de la patrie et qu’il nous a remis deux sacs de fournitures humanitaires :

– J’ai un camarade qui se bat là-bas, transmettez-lui cela de la part des gars, de la part de tout Krutinka. Et si vous ne le trouvez pas, transmettez-le à d’autres, qu’ils se fasse plaisir, cela leur servira de toute façon.

Ces personnes trouvent elles-mêmes, sans l’aide de l’Etat, une orientation morale qui leur donne la force d’aller de l’avant, s’identifiant souvent à leurs ancêtres qui ont défendu la Mère Patrie pendant la Grande Guerre Patriotique.

Leur sincérité, leur ferveur et leur désir d’aider leurs semblables contrastent fortement avec l’attitude de l'”intelligentsia” libérale, des garçons et des filles de serre qui, ayant perdu leur ancien niveau de vie, crachent leur venin à la simple évocation de la SVO. Sous couvert de “pacifisme et d’humanisme”, ils refusent aux autres le droit de prendre position, à la manière de la doxa libérale. Et souvent, ils le font depuis l’étranger, où ils ont fui dans l’espoir de se soustraire à leurs responsabilités envers leur patrie, essayant en vain de s’imposer parmi les étrangers et de gagner le statut de “bons Russes” par une condamnation véhémente.

Tout cela est le résultat de la politique de l’État dans le domaine de l’éducation et de l’idéologie patriotiques. Ou plutôt son absence.

Nous n’avons pas d’autre choix que de gagner !

Nous devons mobiliser le plus de ressources possibles, matérielles et idéologiques, pour unir la société. Sans cela, la victoire est impossible, alors qu’elle est indispensable. De l’autre côté, il n’y a rien de bon, il y a un anticommunisme forcené et une haine de tout ce qui est russe. Et s’il arrive que l’Occident gagne, cela ne fera aucune différence que vous ayez apporté de l’aide humanitaire aux hommes ou participé à des rassemblements anti-guerre en criant que vous avez honte d’être russe. Nous sommes tous des ennemis de l’Occident – le “super-soldat” américain n’hésitera pas à vous tirer une balle. Pour éviter cela, il est temps de changer le contenu de l’information et de la propagande et d’abandonner l’antisoviétisme et la russophobie.

À la fin de l’année, lors de la session plénière de la Douma d’État, le dirigeant communiste Guennadi Ziouganov a noté à juste titre que nous ne devions pas nous associer à la “cinquième colonne”. Les autorités devraient comprendre qu’en murant le Mausolée les jours fériés, en construisant des “centres Eltsine” et en organisant le changement de nom des rues et des places de l’époque soviétique, elles renforcent le clivage de la société.

Nos hommes se battent sur le front sous la bannière de la Victoire et portent des chevrons avec l’emblème de l’URSS. Et nous, ici, dans la vie paisible, nous ne devons pas oublier notre grand passé. La victoire n’est possible que dans une société économiquement développée et socialement juste, dans une société construite par ceux qui ont déjà vaincu le fléau nazi – les citoyens soviétiques.

P.S. A “David”, “Neige”, “Bye”, “le Français”, “Afonia”, “l’Allemand” et nos autres défenseurs, merci pour vos exploits quotidiens ! Revenez avec la victoire !

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3 Commentaires

  • Lemercier
    Lemercier

    Chère Danielle,
    Tu écris : “J’ai un peu l’impression que les compromis sont tels que notre travail est inutile.”Ton travail est très utile. En tout cas il me sert beaucoup, à travers tous mes activités militantes : politiques, syndicales mais aussi dans diverses aux associations comme le Mouvement de la paix ou un Comité local de solidarité avec l’Amérique latine et particulièrement avec Cuba.
    Concernant l’Humanité, j’ai envoyé une contribution (voir ci-dessous) sur le site du congrès du PCF qui n’a pas été publiée: apparemment les publications de contributions se sont arrêtées le 3 mars. Je ne sais pas pourquoi. La mienne a dû arriver trop tard. Apparemment, même les communistes de base avec qui j’ai discuté ne sont même pas d’accord pour transformer cette simple phrase des statuts concernant l’Humanité : “Journal communiste” en “Journal du parti communiste”. Je ne sais pas ce qu’il en est de la suite des modifications que je propose mais je le subodore. Des questions de fric sans doute.

    Voici donc ma contribution : A propos de l’Humanité Denis Lemercier

    Je suis lecteur assidu de l’Humanité depuis plus de 50 ans. Et quand je dis assidu, je crois que je n’ai pas dû manquer plus de trois jours l’achat de ce quotidien au cours de cette période.
    Étant donné la place de l’Humanité dans la lutte idéologique, ou ce que devrait être sa place, je trouve nécessaire de préciser un point important concernant le journal.
    J’ai longtemps considéré que l’Humanité m’était aussi cher que la prunelle de mes yeux : par le journal je voyais le monde, d’une manière aussi parfaite et imparfaite que je peux le voir de mes propres yeux, mais sous une forme élargie.
    Dans l’état actuel des choses, il arrive que certains jours, mon contact avec le journal se résume à y faire les mots croisés. Je ne donnerai pas toutes les raisons qui font que j’en suis parfois réduit à cette extrémité.
    En tout cas, il y a un aspect du statut de l’Humanité que je voudrais aborder. Statut de l’Humanité qui se trouve justement dans les statuts du Parti. Statuts passés (ceux du 36e congrès) et statuts futurs (ceux que nous sommes en train de discuter actuellement). Pour ce qui concerne l’Humanité, c’est simple : la rédaction des statuts est exactement la même dans les deux cas.
    Or cette rédaction, ou plutôt son contenu, ne me convient pas sur un point essentiel : son rapport avec le Parti.
    D’une part, il est écrit : «Journal communiste, l’Humanité…ainsi que « les communistes se considèrent comme garants de l’existence de l’Humanité » … et que « les adhérentes et les adhérents du Parti communiste français trouvent dans sa lecture de quoi nourrir leur réflexion, leur activité politique, alimenter leur esprit critique et considèrent l’élargissement de son rayonnement comme un atout. Ils sont soucieux d’augmenter le nombre de ses lectrices et de ses lecteurs par une diffusion militante en lien avec leur activité dans la société. »
    D’autre part, il est écrit : l’Humanité appartient à toutes celles et à tous ceux qui veulent participer à l’avenir d’un quotidien communiste utile à la transformation sociale. » ainsi que « Le Conseil de surveillance représente l’ensemble des forces engagées dans la défense et la participation au journal. Il définit ses grandes orientations, et en vérifie la bonne application. Il nomme les membres du Directoire de l’Humanité et son président comme directeur. Ceux-ci agissent en pleine responsabilité et créativité. ».
    Ainsi, d’une part l’Humanité est un journal communiste (on ne voit pas dans les statuts en quoi il serait communiste, sauf par son lien avec les militants et les militantes du parti qui peuvent s’en nourrir mais dont il n’est pas indiqué qu’ils puissent enrichir son contenu) mis en quelque sorte sous la sauvegarde des adhérentes et adhérents qui sont d’ailleurs souvent sollicités pour souscrire à son fonctionnement par des apports sonnants et trébuchants.
    D’autre part, sa gestion, son fonctionnement son orientation, sont confiés à un conseil de surveillance dont on ne connaît pas le rapport avec le communisme et surtout avec le parti communiste mais dont il est seulement dit qu’il représente l’ensemble des forces engagées dans la défense et la participation au journal. On tourne en rond : le conseil de surveillance a la main sur le journal, et celui-ci est l’expression de celles et ceux qui sont engagés dans la volonté que l’existence du journal soit pérennisée. Mais sur quelles bases politiques ? Sur le fait que l’Humanité est un journal communiste (ce qui n’a pas de contenu en soit). Mais cette situation est extrêmement dangereuse pour l’avenir de la lutte communiste : n’importe quelle tendance, groupuscule, peut fort bien mettre la main sur l’Humanité et que le Parti communiste n’ait rien à dire. Même si des communistes peuvent être plus ou moins concernés par l’association des lecteurs de l’humanité dont j’ai fait partie.
    Aussi, je propose, les modifications suivantes aux statuts du Parti pour remédier à cette situation :
    Page 24, ligne 34 : à la place de « Journal communiste » écrire : « Journal du Parti communiste »
    Page 24, ligne 36 : à la place de « transformation sociale » écrire « révolution socialiste »
    Page 24, ligne 38 : après « garants de l’existence de l’Humanité » écrire « c’est que le journal met en œuvre l’orientation politique que le Comité national définit dans le cadre des décisions de congrès.»
    Page 24, ligne 39 : à la place de « appartient à » écrire « est à la disposition de»
    Page 24, ligne 46 : écrire « Le Comité national nomme le directeur de l’Humanité »
    Page 24, supprimer le paragraphe qui va des lignes 46 à 49.

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    • admin5319
      admin5319

      merci cher camarade, mais je suis effrayée par l’état des militants y compris ceux qui ne sont pas inféodés à la ligne de Pierre Laurent et compagnie… Comment expliquer j’ai l’impresssion qu’il faut leur apprendre, comme on disait” à refaire la colle des affichages. Par exemple, ce qui devrait être pour ce congrès l’enfance de l’art, surveiller la composition des délégations pour qu’ils ne la rejouent pas comme la dernière fois: avoir une majorité au conseil national et tenir les postes clés. L’huma c’est déjà fait rien ne bougera, mais le secteur international je vois vincent boulet gros comme une maison, et le fric de l’UE et des fondations allemandes qui nous incitent à tant d’antisoviétisme et tant de tendresse pour les causes de l’OTAN passe par là… et tout à l’avenant… qui s’occupe du parti ? je l’ignore mais ce que je vois c’est que prtout ils sont en train de bourrer les délégations en jouant la copinerie et pas l’affrontement idéologique… Ils laissnt passer pour mieux conserver une direction de “consensus” qui ménera vers toujours plus de division, les questions seront reposées et jamais tranchées… et partout c’est pareil et quand j’essaie d’alerter les camarades, c’est moi la mauvaise… Ils viennent me raconter fierrement ce qu’ils ont dit mais ils ne voient pas qu’on les manipule… il fut un temps où il yaurait eu un réflexe, une direction centrale.. Là c’est le vide, le débat idéologique parait avancer un peu mais personne pour le faire devenir une force matérielle… là desssus il y a les jeunes qui eux sont souvent des étudiants et qui ont des radicalités sympas mais sur le mode de l’UEC… mais au début ça me préoccupait maintenant je relarivise. très bien ton amendement, mais ça ne m’étonne pas qu’ils ne soit pas passé et qu’ils étouffent. c’est bon signe…

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      • Lemercier
        Lemercier

        Boulet a bien manœuvré pour rester où il est et ça semble marcher puisqu’il était justement à la manœuvre pour la rédaction du texte d’orientation majoritaire.
        Le niveau théorique et idéologique est effarant. Exemple. J’ai fait un certain nombre d’amendements pour faire en sorte que la classe ouvrière ait la place qui devrait lui revenir dans le Parti. Amendements refoulés. Mais le pire de l’histoire c’est que les camarades ne savent même pas que les partis politiques sont l’expression de classes sociales. Et tout ou presque est à l’avenant. Mais tant que les luttes existent il reste un espoir.

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