Cette exaspération de la Chine, le mot est faible, ne concerne pas seulement les règles du commerce international même si la démonstration est irréfutable. En fait, il faut bien comprendre que c’est toute la concertation internationale qui est ainsi bloquée par le refus sénile des USA de considérer autre chose que les intérêts non pas de leur peuple mais de la poignée d’oligarques qui prétend diriger cette flanchelante démocratie, ce “rhinocéros gris”, cette folie est relayée par un consensus médiatique mené par les mêmes. Tout cela allant jusqu’à l’absurdité la plus totale où l’on a vu successivement à deux ou trois jours d’intervalle la même presse, y compris la Une de l’Humanité, transformer quelque jeunes cons avec un papier blanc en fossoyeurs du parti communiste chinois et trois jours après les mêmes dénoncer une épidémie de covid détruisant la planète par la faute du dit parti communiste… Bref A bas le socialisme… pour mieux soutenir la guerre, le chômage, les crises entretenues par l’impérialisme US du covid à la misère pour tous en passant pas le guerre. Oui le monde ne peut pas rester les bras croisés si les États-Unis insistent pour suivre leur propre chemin, et s’ils financent quelques cons pour leur donner raison, selon un éditorial du Global Times Par Global TimesPublié: Dec 25, 2022 11:21 PM 
Le logo de l’OMC sur son siège à Genève Photo: VCG
Le journal britannique The Guardian a publié un article le 24 décembre intitulé « L’Australie et la Chine s’associent pour protester contre les blocages de l’OMC causés par les vetos américains sur l’organe d’appel ». En fait, il ne s’agit pas seulement de « l’équipe Chine-Australie », mais d’une proposition conjointe de pas moins de 127 membres pour protester contre l’obstruction à long terme des États-Unis à la nomination des juges de l’Organe suprême d’appel de l’OMC, ce qui paralyse cette institution depuis trois ans. La proposition prévoit le lancement immédiat du processus de sélection des juges et le rétablissement du fonctionnement normal du mécanisme de règlement des différends de l’OMC dès que possible.
Il s’agissait de la 61ème proposition faite par la grande majorité des Membres de l’OMC sur cette question, et elle représente la voix commune et forte de la justice dans le monde. Ce qui est exaspérant, c’est que les États-Unis ont également répondu avec mépris par leur véto et ce pour la 61e fois. Le Guardian a distingué la Chine et l’Australie, pensant peut-être qu’il serait accrocheur de dire que même l’Australie se tient aux côtés de la Chine contre les États-Unis. Mais cela reflète le fait que, sur une question internationale majeure, les États-Unis se situent de l’autre côté celui opposé à l’ensemble de la société internationale. Ce qui est encore pire, c’est que ce pays est complètement indifférent à cette demande, refusant d’accepter ou de fournir des raisons légales légitimes pour entraver le processus de sélection, et confrontant le monde à son propre égoïsme.
La proposition soulignait « l’urgence et l’importance » pour tous, et l’urgence et l’importance deviennent de plus en plus fortes avec le temps. Anne Osborn Krueger, ancienne économiste en chef de la Banque mondiale, a récemment publié un article avertissant que les pays du monde entier marchent comme des somnambules vers une guerre commerciale mondiale. La Loi sur la réduction de l’inflation et la Loi sur les sciences et les CHIPS entreront en vigueur le 1er janvier 2023. On peut dire que ce sont deux bombes à retardement commerciales que les États-Unis ont envoyées au monde. Parmi elles, les dispositions discriminatoires protectionnistes du commerce ont été unanimement combattues par la communauté internationale, y compris la plupart des alliés des États-Unis, ce qui est susceptible de déclencher une guerre commerciale mondiale à très grande échelle. Il est concevable que ce soit un fardeau insupportable pour l’économie mondiale l’année prochaine.
On a l’impression qu’avec les inondations à venir, les États-Unis ont creusé un trou dans le barrage de prévention des catastrophes construit par la communauté internationale, et personne d’autre n’est autorisé à les bloquer. C’est une situation périlleuse à laquelle le commerce international est confronté aujourd’hui. Les dirigeants de nombreuses organisations internationales telles que l’OMC, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la récession économique mondiale de l’année prochaine. Dans ce contexte, si une guerre commerciale mondiale éclate, cela ne fera pas qu’ajouter l’insulte à l’injure. Un rapport publié par l’OMC prévoit un fort ralentissement de la croissance du commerce mondial en 2023, la croissance ralentissant à 1% l’année prochaine, soit une forte baisse par rapport aux 3,4% précédemment estimés. La situation est évidemment très grave. Les puissances commerciales mondiales doivent agir pour empêcher une guerre commerciale mondiale. Si les États-Unis continuent d’ajouter de l’huile sur le feu en cette période de crise mondiale, ils se livrent à des actes criminels contre les intérêts communs de l’humanité.
Dans une certaine mesure, les États-Unis sont devenus le rhinocéros gris du système commercial international. Les dommages causés par sa collision peuvent conduire à l’effondrement du système commercial international, ce qui entraînera inévitablement de graves conséquences mondiales et aggravera les troubles sociaux et la colère politique sur le marché.à échelle mondiale. Tout cela devrait être mis sur la responsabilité États-Unis. On espère que les États-Unis savent ce qu’ils sortent de la boîte.
Les récents jugements consécutifs de l’OMC, qui étaient contre les États-Unis, ont porté un coup dur àce pays et pourraient intensifier la mentalité rebelle des États-Unis. Compte tenu du caractère des États-Unis, ils ne chercheront pas les problèmes en faisant leur autocritique . Au lieu de cela, il est plus probable qu’ils aient l’impression que les problèmes sont tous enracinés dans le mécanisme de l’OMC. Dans le même temps, il est clair qu’un nombre croissant de pays ont exprimé leur opposition à l’égoïsme et à l’arrogance dont font preuve les États-Unis dans le domaine du commerce international. Les quatre caractérisations des États-Unis résumées par Li Chenggang, Ambassadeur de la Chine auprès de l’OMC, sont appropriées, c’est-à-dire « un saboteur du système commercial multilatéral », « un expert de l’unilatéralisme et de l’intimidation », « un manipulateur appliquant deux poids deux mesures dans les politiques industrielles » et « un perturbateur des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ». En matière de commerce international, les États-Unis sont progressivement tombés dans une situation « folle ».
Certains soutiennent que si les États-Unis insistent pour suivre leur propre voie, nous ne pouvons rien y faire. On ne peut pas se résigner ainsi et ce n’est pas le cas. Par exemple, en ce qui concerne la proposition conjointe de 127 Membres, bien que les États-Unis l’aient rejetée une fois de plus, chaque fois qu’ils la rejetteront, le coût de la crédibilité et la pression morale auxquels ils seront confrontés augmenteront de façon exponentielle, et elle finira par atteindre le point critique de l’insupportable. Seuls du côté opposé de la justice internationale, où elle gèle, les États-Unis peuvent difficilement supporter le froid, peu importe à quel point les États-Unis sont effrontés.
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