Cette anecdote qui nous parvient des Etats-Unis dit en forme de fable le fond de ce à quoi nous sommes confrontés, nous que l’on estime les pays riches, ceux qui se croient en situation d’imposer leurs valeurs et leur pillage au reste de l’humanité et qui le font de plus en plus aux dépends des conquis de leurs travailleurs… L’exploitation de la planète, êtres humains et leur environnement revient comme un boomerang pendant que la fabrication des bombes et leur emploi devient comme la main-mise sur les énergies le seul but de ces sociétés.
UNE VILLE DE FLORIDE, DÉVASTÉE PAR L’OURAGAN IAN, HISSE LE DRAPEAU UKRAINIEN POUR ATTIRER L’ATTENTION DE BIDEN…
Fort Myers n’est pas un hameau de la Nouvelle Orléans occupée par de pauvres communautés noires laissées à leur triste sort, non c’est une ville pour les riches retraités en particulier qui a connu à ce titre une des plus fortes croissances des Etats-unis…
Hisser des drapeaux ukrainiens pour recevoir de l’aide pour les dégâts causés par l’ouragan Ian est ce que les habitants de Fort Myers, cette ville aisée de Floride, ont fait pour attirer l’attention du Congrès américain.
• Environ 90 % de la zone reste saccagée après le passage de l’ouragan. Les maisons et autres bâtiments ont été rasés, le port est rempli de débris et les routes sont impraticables. Il n’y a pas d’internet ni d’électricité et partout il n’y a que désolation. Mais cela ne préoccupe pas les autorités américaines.
• « Le gouvernement ukrainien brandit ce drapeau, et n’arrête pas de nager dans des milliers et des milliards de dollars d’aide américaine. Alors que nous nageons dans les eaux usées », a déclaré Ray Valdivia, le coordinateur inventeur de l’idée et qui travaille à évaluer les dégâts dans la ville.
• « Nous avons essayé de passer par les canaux normaux pour obtenir de l’aide du gouvernement, mais Biden ne nous a envoyé qu’une lettre de « meilleurs vœux » qui semble avoir été écrite au crayon », ajoute Valdivia.
Par parenthèse ceci nous renvoie à la différence d’attitude des gouvernants cubains pourtant étranglés par le blocus sous prétexte de TRUMP et BIDEN de défendre “la démocratie”.
La seule chose que l’on puisse reprocher aux habitants de Fort Meyers qui hissent le drapeau ukrainien (comme chez nous ceux qui en se croyant communistes ont mis la cocarde bleu et jaune) c’est d’imaginer que Biden et consort agissent pour les Ukrainiens en attisant la guerre, en déversant des armes sur ce malheureux pays, en fait ils le laissent aussi dévasté qu’après le passage de l’ouragan, ils sont aussi nocifs qu’un ouragan…
C’EST DÉSORMAIS L’EFFET BOOMERANG AUX ETATS-UNIS COMME EN FRANCE
Mais il n’y a pas que les Etats-Unis pour se conduire ainsi… En France… et la cible n’est plus seulement les couches populaires sans emploi mais bien les travailleurs, les couches moyennes… les jeunes diplômés… et ils continuent à diviser à opposer…
De l’argent ils en ont pour faire la guerre, pour l’OTAN, pour les superprofits des sociétés pétrolières mais ils n’en ont pas pour les travailleurs de leur pays…
Ceux qui aujourd’hui se battent pour les salaires et contre les superprofits sont à l’avant-garde d’un combat qu’il nous faudra tous mener. La juste répartition des richesses créées par les travailleurs de tous les secteurs. Ces dernières années le capital s’est taillé la part du lion. Il est temps de la lui reprendre et de lui disputer la maîtrise des moyens de production. La mise en cause du droit de grève par la réquisition dans ce contexte est scandaleuse, réquisitionner le PDG de Total pour qu’il rende l’argent créé par le travail.
C’est même ce genre de lutte qui doit permettre de constater qui feint de défendre la paix, les intérêts du travail et ceux du capital… La droite réclame la tête des grévistes, comme l’extrême-droite…
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Daniel Arias
Total fait des profits, il faut les partager !
Les salariés de Total veulent leur part du gâteau.
A première vue c’est du bon sens. Mais derrière les apparences je suis gêné par ces revendications corporatistes.
Ma première réserve est le caractère sectoriel de la lutte liant finalement les résultats de l’entreprise au salaire de celle-ci, plus de bénéfices, plus de salaires. Finalement pas si loin de la règle des 3 tiers de Sarkozy.
Les superprofits des entreprises de l’énergie se font sur l’ensemble des consommateurs et donc ponctionnent une partie des fruits du travail de chaque client particulier, entreprise, collectivités,…
Dans cette lutte le profit n’est pas remis en cause alors qu’il est le problème et une des causes de l’inflation.
Où est la lutte de la CGT non pour le partage des profits mais pour l’élimination des profits ?
Soyons clairs le profit est ce qui reste une fois les fournisseurs, les salaires et les investissements effectués. Ces profits n’ont comme fonction que l’accumulation indue de richesses, l’accumulation capitaliste.
La rémunération du capital en France est de l’ordre de 33 à 39%. C’est globalement ce que vous payez trop cher dans l’ensemble des achats effectués par tous les clients des entreprises françaises.
Une saine gestion devrait prendre en compte la vraie valeur du travail qui si l’on creuse un peu se mesure par la durée du temps de travail collectif nécessaire à l’ensemble de la production.
Sans exploitation nous arriverions à un salaire identique, trop tôt pour être accepté socialement.
Mais au seins même d’un groupe social, les résidents en France, les salariés d’une entreprise,… quand il y a différence de salaire horaire il y a exploitation. Le cadre salarié tire son meilleur salaire de l’exploitation de l’ensemble des salariés, l’enseignant capte une part plus importante de rémunération que la dame de cantine, les salariés de Total que la serveuse de la boulangerie du coin.
Pourtant tous on besoin ou consomment les productions des autres.
Oui il faut rendre l’argent crée par le travail, mais par le travail collectif donc pour qui et par qui ?
Et surtout il faut éviter d’avoir à demander cet argent volé donc changer les règles de la société.
C’est encore malheureusement une lacune de nos luttes syndicales focalisées sur leur entreprises et sans vision de classe.
Pas étonnant que parfois il ya ait aussi du ressentiment dans les populations qui ne vont rien gagner à ces luttes qui ne concernent qu’une infime partie de la société.
En pensant au monde d’Asimov ou les robots et l’IA dirigent le monde et organisent la société pour le bien de l’humanité, le profit serait bannit. Une allocation optimale des ressource non pas par le marché, bourgeoisie capitaliste, mais par une IA capable d’optimiser les flux réduirait les gaspillages à leur minimum, l’un d’eux est le profit.