Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Une députée à la Douma d’État s’adresse au ministère de la défense au sujet des communistes ukrainiens

Les communistes de la Douma d’Etat envoient un appel au ministère russe de la défense pour soutenir les communistes et antifascistes ukrainiens Aleksandr et Mikhail Kononovitch, qui sont actuellement jugés à Kiev sur des accusations forgées de toutes pièces de préparation à la “prise du pouvoir d’État” en Ukraine. Il est clair que cet appel ne devrait pas être seulement celui des communistes russes mais il devrait au moins être relayé par tous les partis communistes y compris le Français si son secteur international ne s’était pas donné depuis des décennies la mission de soutenir tout ce que l’OTAN lui désigne en matière de mobilisation. Parce que la répression contre les communistes en Ukraine, leur torture n’a pas débuté avec l’opération spéciale, comme les blocus lancés par les USA et que ce secteur ne feint jamais de voir, ne se réveillant que quand comme en Iran, des révoltes surgissent contre le pouvoir que désigne les USA après avoir fait tuer les communistes partout. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/war21/news/347824/

Anastasia Oudaltsova, députée du KPRF à la Douma (Photo : Service de presse de la Douma d’Etat russe / TASS)

Selon le coordinateur du Front de gauche, Sergey Oudaltsov, Anastasia Oudaltsova, membre de la Douma d’État au nom du parti communiste, a envoyé un appel au ministère russe de la défense pour soutenir les communistes et antifascistes ukrainiens Aleksandr et Mikhail Kononovitch, qui sont actuellement jugés à Kiev sur des accusations forgées de toutes pièces de préparation à la “prise du pouvoir d’État” en Ukraine.

Dans son appel, Oudaltsova demande que la question de l’inclusion des frères Kononovitch dans les listes d’échange qui ont lieu entre la Russie et l’Ukraine dans le cadre de l’opération spéciale soit résolue afin de sauver les gars de la torture et des abus.

Le Front de gauche a noté que les jumeaux Kononovitch avaient ouvertement combattu le nazisme ukrainien jusqu’à leur arrestation par le SBU. Les deux hommes ont été placés en détention par le SBU au début du mois de mars. Ils ont été torturés sans qu’un médecin puisse les voir. Ils ont été contraints d’avouer des actes de sabotage, de travailler pour les services de renseignement russes et de tenter de renverser l’ordre constitutionnel en Ukraine. Les frères n’ont avoué aucune des charges. En conséquence, Alexandre et Mikhail sont jugés en vertu de deux parties de l’article 109 du Code pénal ukrainien : “Actions visant à s’emparer du pouvoir de l’État” et “Diffusion de documents appelant à la prise forcée du pouvoir de l’État”. Ils risquent de longues peines de prison.


Print Friendly, PDF & Email

Vues : 208

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.