Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Avec les soldats ukrainiens en formation en Grande-Bretagne

Vu d’Ukraine. 

Tandis que les nouvelles farfelues sur l’état de santé de Poutine, ou celles de ses pseudos conseillers, sans parler de franches rigolades comme les Russes se bombardant eux mêmes ou les victoires supposées des contre-offensives sont le pain quotidien des “nouvelles” de nos médias, il parait impensable à notre “liberté” de la presse que l’on accorde la parole aux dits Russes, alors même qu’officiellement nous ne sommes pas en guerre, la censure règne mais peut-être est-ce parce qu’en fait ces gens-là nous ont fait entrer en guerre sans notre accord, ainsi vont “les démocraties”. Seuls les sites comme le nôtre qui vont à la source tentent d’ouvrir ce dialogue sans lequel il ne peut y avoir de solution diplomatique. En matière de vérité sur l’état de guerre que l’on nous a imposé, il y a aussi à prendre dans les sites ukrainiens du régime qui si on sait les lire disent certaines vérités sur la guerre par procuration en Ukraine. Si une des candidates à la succession de l’invraisemblable Johnson est prête à détruire la planète, voici bien longtemps que la Grande Bretagne, celle qui livre Assange aux Etats-Unis, “l’élite” joue le pire pour la seule survie des corrompus de la planète. Voici ce que décrit de fait cet extrait d’un journal ukrainien, les révélations abondent et les esprits falots qui chez nous ne décollent pas le nez du guidon de cette propagande, font de la Russie l’agresseur, pour sauver cette racaille soit sont des soutiens de l’OTAN, soit des gens qui manquent de temps ou même d’envie pour s’informer. (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

La correspondante de l’hebdomadaire ukrainien “Oukraïnsky Tyjden” a visité une base militaire dans le sud-est de l’Angleterre, où des combattants ukrainiens sont à l’entraînement, encadrés par des militaires britanniques. Reportage.Oukraïnsky TyjdenTraduit de l’ukrainienRéservé aux abonnés Publié aujourd’hui à 05h00 Lecture 4 min.

Un soldat ukrainien dans l’oblast de Soumy, à 2 kilomètres de la frontière russe, le 2 septembre 2022.
Un soldat ukrainien dans l’oblast de Soumy, à 2 kilomètres de la frontière russe, le 2 septembre 2022. PHOTO GENYA SAVILOV/AFP

Nous approchons du portail d’une base militaire, quelque part dans le sud-est de l’Angleterre. Les gardes nous dévisagent avec curiosité. “Nous sommes venus faire un reportage sur les soldats ukrainiens. Nous avons une invitation du ministère de la Défense…” dis-je. “Votre nom ? Aha, oui, oui, je vois. Vos papiers s’il vous plaît… De quel pays vous venez ? — L’Ukraine — Ah, vos Ukrainiens, ils sont top ! Vous faites du bon travail.” Quelques minutes plus tard, nous sommes admis à l’intérieur.

Une collaboration vieille de plusieurs années

Cet entraînement militaire, qui a démarré pendant l’été 2022, n’est en réalité pas le premier programme de formation ukraino-britannique. La mission d’instruction britannique, connue sous le nom de code “Orbital”, a duré en Ukraine de 2015 jusqu’au début de 2022, quand le ministère de la Défense britannique a annoncé le retrait immédiat des militaires britanniques à cause du danger d’une invasion russe imminente. Pendant sept ans, le Royaume-Uni a formé plus de 22 000 militaires ukrainiens conformément aux normes de l’Otan. Non sans raison, le ministère de la Défense britannique souligne que la formation acquise par les Ukrainiens dans le cadre du programme Orbital les a aidés à résister aux envahisseurs russes depuis le 24 février.

Le programme d’entraînement actuel est la suite logique de cette collaboration. Mais maintenant, les soldats ukrainiens s’entraînent loin de chez eux. Déjà, quelques milliers de nos militaires – le chiffre exact n’est pas communiqué – auraient suivi avec succès le programme et seraient déjà rentrés en Ukraine.

“En règle générale, on ne peut pas prévoir tous les scénarios possibles sur le champ de bataille. Nous apprenons aux Ukrainiens certains modèles, nous leur donnons des bases solides. Ils apprennent à adapter les connaissances acquises à chaque scénario concret. Et ils s’en sortent très bien”, explique un des instructeurs britanniques. Le programme que suivent les Ukrainiens en Grande-Bretagne a été développé spécifiquement pour eux…

(Vous n’en lirez pas plus parce que le reste est réservé aux abonnés de Courrier international et il me paraitrait inadmissible de donner un centime à ce magazine).

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