Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Non seulement ce sont des criminels mais en plus ils sont snobs

Je n’en finis pas de m’étonner des héros que le capitalisme en est réduit à promouvoir. Pour faire court nous avons avec Zelensky et sa mafia, les individus les plus corrompus qui se puissent imaginer, cela est difficilement niable, entourés d’une garde prétorienne de néonazis dont ils sont les parrains et les otages apeurés… C’est déjà pas mal, comme les yankees disent de leurs dictateurs d’Amérique du sud: “C’est un salaud mais c’est notre salaud”. Cela reste les salauds des yankees mais ce ne sont même pas “les salauds des Européens”, non nous avons le capo mafieux qui exige au nom de son puissant protecteur en nous menaçant de l’arme nucléaire, un vrai racket…

illustration : Dirk Bogarde, le méchant espion de Modesty Blaise, par Joseph Losey victime du Maccarthysme.(1)

La réalité n’est plus qu’un prétexte, leur narratif est un scénario dont tout le monde se fout de l’intrigue pourvu que l’on se déguise rapidement. Ils ont embauché un acteur de seconde zone et ils renouvellent en pire l’opération Reagan ; lui trouver enfin le rôle de sa vie avec tous les moyens d’Hollywood, même si ça reste au niveau de l’eurovision…

Leurs protégés en sont à exercer un chantage à l’arme nucléaire pour que nous entretenions le pillage et le massacre de leur propre peuple dans le Donbass, à arrêter à la moindre critique les communistes mais mêmes leurs complices, à se servir comme bouclier vivant de leur population et à bombarder leurs propres centrales pour que nos dirigeants sans la moindre consultation leur expédient des armes dont 70 % disparaissent et du fric qui a toute chance d’atterrir dans leurs comptes des les paradis fiscaux. Les armes, elles sont vendues à qui les veut ou pire encore rapportés par cette “légion internationale” qui reviendra dans peu de temps, si nous survivons au chantage nucléaire faire régner la violence entre mafieux et fascistes chez les commanditaires.

Qu’importe c’est “tendance”…

Parce que le plus loufoque dans tout cela est que ce beau monde qui a droit exclusif d’expression dans nos médias est convaincu d’être une élite, comme l’a déclaré avant hier un sous-ministre ukrainien : “Nous avons avec nous l’élite des peuples éclairés, les sous-développés refusent de s’engager ou sont pour les Russes’ c’est à peu près ça qu’il a balancé…

L’élite c’est la couverture de Vogue… Le tourisme spatial avec fonds privatisés de la nasa…Le libertarisme fascisant, une folle milliardaire allant à Taiwan pour provoquer un conflit mondial, Le défilé dans le désert d’un grand couturier, et la mise en scène perpétuelle parce que les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnait : les dames “premières dames” qui font du shopping ou posent devant le tableau Guernica lors d’un sommet du G7, comme dans un bunker de luxe avec le brushing parfait, sur fond de sac de sable et de soldats armes au poing… Le “suaire de chez Dior” pour l’humanité…

On peut suivre les étapes de la décomposition du snobisme “so british” depuis les vainqueurs de l’inde, en passant par l’épicière madame Tatcher jusqu’à Johnson : il suffit de revoir Modesty Blaise. Modesty Blaise n’aurait pas osé… Ce un temps, en 1966, sur fond de Vietnam, où l’on savait se moquer et je me souviens de la fin de Modesty Blaise de Joseph Losey dans un monde en kaléidoscope … où l’on voit le méchant Dirk Bogarde attaché par des fondamentalistes arabes dans le désert sous un soleil ardent et il murmure : “champagne… champagne…” le temps de l’élégance si british, déjà comme le disait Napoléon à un produit avarié de l’ancien régime ‘de la merde dans un bas de soie”… A ces vestiges d’Oscar wilde dans les service secrets succèdent des sous-produits avec leurs navets, les Bernard Henry Levy et autres ‘ombre de Staline”… même pas l’insolence, seulement le snobisme, l’ullusion… et le crime..

jean-Louis Bory critiquait avec son habituelle pertinence ce film de Losey : « C’est un divertissement hypersophistiqué destiné à ravir certaine catégorie de la société anglaise, ceux qu’on pourrait appeler les post-wildiens. […] Déluge de snobisme d’un humour fol pour le spectateur qui trouvera, à juste titre, l’ombrelle parme pâle de M. Bogarde, emperruqué de blanc platine, plus importante que tel ou tel détail de l’intrigue — dont tout le monde se contrefiche, à commencer par Losey. La rocambolesque aventure des diamants offerts à un cheik pour son pétrole ne vaut que pour justifier certains gags décoratifs et un final très Chochotte d’Arabie qui ne manque pas de saveur. Je veux bien que Modesty Blaise relève des bandes dessinées, mais pour Harper’s Bazaar. Et c’est à ce détour qu’apparaissent la « perversité » profonde du film, et sa portée, en même temps que le fantôme, une fois de plus, d’Oscar Wilde. […] Par sa forme, poussant ici le baroque jusqu’à sa propre caricature « maniérée », par ses thèmes, en particulier celui de l’ambiguïté des êtres et des sexes, Modesty Blaise participe à l’œuvre de Losey, c’est indiscutable. »

Je suis snob, tous mes amis le sont , nous nous réunissons pour des snobs parties de l’OTAN ou du G7,

En attendant c’est nous qu’ils assoiffent et notre terre dont ils prétendent faire un désert.

Nous sommes dans cet univers maniérés dans lequel les Anglais excellent et Johnson le meilleur soutien de Zelensky nous dit jusqu’où ces gens là peuvent aller dans leur art de se substituer au réel…

NON SEULEMENT LEUR ELITE EST CELLE DE LA PEUR ET DES ARMES, MAIS CE TYPE COMMME CEUX QUI INTERVIENNENT DANS NOS MEDIAS, NOS DIRIGEANTS, SONT AUSSI GROTESQUES QUE LE CHANTAIT BORIS VIAN

Parce que de Losey, ils sont passés avec toute la vulgarité qui caractérise notre temps à cette ritournelle de Boris Vian . Le mépris du peuple leur tient lieu d’élégance…

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2 Commentaires

  • Girard alain
    Girard alain

    “C’est un salaud mais c’est notre salaud” ou la Nuit des Longs couteaux

    Je ne retrouve pas cet article où l’un des ministres de Zélinsky annonce sa candidature à la présidentielle au cas où la marionnette ne ferait plus l’affaire…

    Zélinsky est leur salaud mais la profondeur de la crise en Ukraine mais partout ou presque, crise systémique du capital fait que sans doute les couteaux sont tirés dans les coulisses ukrainiennes.

    En ces temps maudits, il ne manque pas de volontaires, de prêt à tout pour se gaver, le lumpum prolétariat, cette classe politique, défroquée, avide et, sans état d’âme, capable de bombarder une centrale nucléaire pour un calcul des plus sordides.
    L’exigence de la neutralité de la centrale est assez révélatrice d’un pouvoir en incapacité de reconquérir ce territoire, de remettre les pattes sur le Donbass, de pouvoir , en toute impunité, cramer vifs leurs propres concitoyens dans les maisons du peuple.

    Pas un mais une sacrée bande de salauds, de Kiev à Berlin, de Paris à Whasington, de Londres à…. Ça fait du monde, ça ne fait pas une majorité , les peuples ont de la mémoire…

    Il est possible qu’une fraction, lucide, des soutiens de Zélinsky soient en proie à ce dilemne, bombarder c’est bien, mais irradier le continent c’est pas bon pour le bizness.

    Zélinsky a pour mission de contenir, d’affaiblir la Russie, il n’a même pas celle de la battre car les conséquences en seraient incontrôlables lorsque l’on sait regarder l’histoire de cette nation qui sait résister et pas que…

    Zélinsky, tout feu, tout flamme envoie un million d’hommes à la reconquête, qui peut y croire hormis quelques médias désormais un peu plus rétifs à porter la bonne parole car le discrédit est tel que toutes les thèses complotistes prennent corps avec un tous pourris quasi avéré en la matière.
    Zélinsky pourra aller jouer au poker menteur avec Boris Johnson, à l’abri car il demeure peu probable qu’une rafale amie e signe la fin, plutôt un mini putsch d’un général ukrainien aujourd’hui encensé par les Biden’s and Co.
    Zélinsky sera certainement débarqué, usé, périmé, un Pinochet succédera, il est déjà dans les starting block, il s’appuiera sur Azov, Quartier droit et autres compagnons de route avec pour mission ultime de faire durer le conflit sans pour autant aller à l’irréparable.

    Cependant, allez savoir, une centrale nucléaire ce n’est pas un jouet, un hochet, alors comme d’habitude à se refuser de tenir les deux bouts de la chaîne, la Paix, le progrès social c’est un aveu, non d’impuissance, mais d’esprits faibles et fragiles devant une déferlante idéologique, à reconnaître que , oui, c’était bien plus rassurant d’avoir un camp de la Paix, un camp socialiste.

    Alors Roussel, dans sa première campagne avait cette affiche, “je suis communiste et je t’emmerde”, certes un peu du lourd et pourtant quand le PCF peut oser cette affiche, pourquoi n’ose t’il pas, plus une autre: “je suis communiste et j’emmerde l’Otan”, un bon début non !?

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  • Franck Marsal
    Franck Marsal

    Une chose me surprend, dans le déroulé de ces événements, c’est de découvrir le poids qu’à pris l’exploitation des ressources (salariés compétents et “bon marché”, matières premières, énergie, industries diverses) des anciens pays socialistes dans l’économie européenne.
    Bon, qu’on soit dépendant de la moutarde de l’ex-URSS, c’était presque cocasse. Idem pour les fish and chips anglais, aliments par la pêche russe. Le gaz, c’était connu, le gaz russe est bon marché et abondant. Il nous parvient par des gazoducs de grande capacité. Mais on découvre par exemple que plus de 40% du charbon utilisé en Grande Bretagne est russe. Combien de nos routiers viennent des pays de l’est ? Les médecins roumains et autres nous aident à combler une partie du déficit médical entretenu depuis des années. La qualité des systèmes d’enseignement socialiste fournit pour l’Europe des millions de salariés, qui se déplcent sans la moindre indemnité et pour un salaire très bas répondre aux besoins du patronat. Le titane de nos airbus ? Russe. L’huile de tournesol ? Ukrainienne.

    etc, etc.

    On découvre que le prétendu “succès économique” de l’Europe est largement dû à ces ressources providentielles, construites par les peuples d’URSS et des pays de l’est, et apporté sur un plateau en occident par l’effondrement de l’URSS.

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