Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Fenerbahçe refuse de s’excuser auprès de l’Ukraine après les slogans pro-Poutine

Le foot, ses supporters ne sont pas nécessairement des têtes politiques, parfois c’est même le contraire, mais le fait est que quelque chose monte de l’ordre du ras-le-bol y compris devant l’alignement de la FIFA… Les supporters de Belgrad demandent à l’OTAN d’aller se faire foutre, ceux de ce club turc ont chanté la gloire de Poutine pendant 20 secondes… devant le dynamo de Kiev… Le président refuse de s’excuser et il n’a pas tort de dénoncer ceux qui politisent le sport, l’arnaque ne provient pas des supporters (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

AL – Hier à 19:49Réagir|43

  • Partager
  • Enregistrer

© Fournis par SofootFenerbahçe refuse de s’excuser auprès de l’Ukraine après les slogans pro-Poutine

Ce jeudi, certains supporters de Fenerbahçe s’étaient fait remarquer en chantant à la gloire de Vladimir Poutine, alors que leur équipe affrontait le Dynamo Kiev. Une scène qui a évidemment fait le tour des réseaux sociaux et suscité de nombreuses réactions. Ce samedi, le président du club, Ali Koç, a refusé de s’excuser auprès de l’Ukraine. « Je pense que c’était un slogan inapproprié et inutile, loin de l’identité de Fenerbahçe. Mais que pouvons-nous faire ? Fermer leur bouche ? »

Plus tôt dans la semaine, Vasyl Bodnar, l’ambassadeur ukrainien en Turquie, avait déclaré : « Il est très triste d’entendre de la part des supporters de Fenerbahçe des mots qui soutiennent l’assassin et l’agresseur qui bombarde notre pays. » Ce à quoi Koç avait alors rétorqué : « C’est à l’ambassadeur de l’Ukraine et au porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères de nous présenter des excuses, après leurs propos déplacés. » Avant de conclure l’affaire en exprimant clairement la position de son club sur ce conflit : « Je condamne ceux qui tentent de donner un sens politique à un slogan qui a duré 20 secondes, comme si c’était une action coordonnée. La position de Fenerbahçe, comme celle de la Turquie, par rapport à cette invasion est nette. Nous ne sommes du côté de personne. Nous avons des joueurs ukrainiens et russes. »

PS. les supporters de l’étoile rouge de Belgrad

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 143

Suite de l'article

1 Commentaire

  • Jean François Dron
    Jean François Dron

    Il faudra bien que les laquais ukrainiens se mettent dans la tête que lorsque l’on fait de la propagande politique dans le sport çà se retourne contre eux à un moment ou à un autre. Si c’est les sbire de l’Otan qui sont à l’origine de ces manipulations sur le sport, c’est vraiment pas à leur honneur mais prouve une fois de plus le mépris qu’ils ont de tout ce qui n’est pas à eux.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.