La Russie a précisé aux États-Unis, qui étaient demandeurs de cet échange, l’objectif les ayant menés à une opération en Ukraine. Opération dont rien ne les détournera: la livraison massive d’armes par l’UE et les USA prolongeant seulement les victimes et l’agonie du régime de Kiev. A été précisé le fait que les problèmes céréaliers étant le fruit des sanctions US. Blinken lui a menacé de ne pas reconnaitre les annexions et d’accroitre les tensions en se posant comme le porte-parole d’une communauté internationale dont il ne veut pas voir à quel point elle se réduit et se divise. C’est le fond de la situation et le plus évident de cette ‘franchise” diplomatique est le refus de reconnaitre aux USA et à leurs vassaux le moindre droit à établir une loi internationale de la part de Lavrov. Celui-ci ne peut s’empêcher de donner avec brio à son collègue quelques leçons de diplomatie en particulier sur le fait que l’échange de prisonniers relève d’une diplomatie plus discrète que celle pratiquée par les USA en général. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré aujourd’hui au secrétaire d’État américain Antony Blinken que l’armée russe atteindrait ses objectifs de l’opération militaire en Ukraine.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé sur son site internet que les deux représentants avaient établi une conversation téléphonique vendredi, demandée par les États-Unis.
À cet égard, il a expliqué que les hauts responsables ont abordé le conflit russo-ukrainien, en préambule Lavrov a exposé les approches de principe de Moscou à l’égard de l’opération militaire spéciale en cours sur le territoire des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL).
Le chef de la diplomatie de la nation eurasienne a déclaré à son homologue que le bombardement continu avec des armes en provenance de Washington et d’autres pays de l’OTAN par les forces ukrainiennes et les bataillons nationalistes, utilisées à grande échelle contre les civils, prolonge « l’agonie du régime de Kiev » et que le conflit multiplie les pertes.
Il a également souligné que « les forces armées russes respectent strictement les normes du droit international et ont également lancé un travail systématique dans les territoires libérés pour retrouver une vie paisible », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
Dans le même temps, Lavrov et Blinken ont discuté de la situation dans le domaine de la sécurité alimentaire mondiale.
À cet égard, le ministère des Affaires étrangères a expliqué que le secrétaire d’État de la nation du Nord avait été informé des détails de l’accord signé le 22 juillet dans la ville turque d’Istanbul sur le transport de céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire et la promotion de l’exportation de produits alimentaires et d’engrais russes.
Lavrov a déclaré que la situation était compliquée par les sanctions de Washington, notant qu'”il est inacceptable que l’Occident exploite ce problème dans son intérêt géopolitique ».
Les responsables ont également échangé leurs points de vue sur les relations bilatérales, qui, selon le ministère russe des Affaires étrangères, ont un besoin urgent de normalisation.
À son tour, Blinken a qualifié la conversation avec Lavrov de « franche et directe » et a également noté que les parties avaient discuté, en particulier, de la situation autour de l’Ukraine et de la possibilité d’échanger des citoyens russes et américains détenus dans les pays respectifs.
Le secrétaire d’État américain a mis en garde Moscou contre l’intention de Washington d’imposer des sanctions supplémentaires si certains territoires ukrainiens étaient annexés par la Russie.
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John V. Doe
En langage diplomatique, une discussion “franche et directe” signifie que les interlocuteurs étaient au bord de l’engueulade. C’est assez grave : il ne manque plus que la qualification “très ouverte” pour traduire un affrontement verbal généralisé. L’étape suivante étant la rupture des relations diplomatiques. Comme nous pouvons voir, tout va (presque) bien puisque nous n’avons franchi à ce stade “que” 2 étapes sur les 4 qui précèdent une guerre qui ne pourra que se terminer par un échange nucléaire.
A l’appui de cette dernière affirmation, je voudrais rappeler que la doctrine Russe de l’usage des armes nucléaires est définie comme “pas les premiers sauf si nos intérêts vitaux sont en danger”. De l’autre côté, les généraux US pensent qu’il y a moyen de “gagner une guerre nucléaire limitée sur le continent européen” (sic) d’une part et de l’autre, les dirigeants déclarent que la Russie doit être “décolonisée” (sic), c’est à dire balkanizée en une grosse trentaine d’états.
Avec de telles doctrines additionnées d’avions “discrets” potentiellement porteurs d’armes nucléaires (F-35) et de nombreux missiles double usage (tête classique ou nucléaire), le risque de “faux positifs” frise l’absurde : tous les wargames du monde comme le bon sens vous démontrent que s’il y a guerre Otan-Russie alors l’échange nucléaire total est, de très loin, l’issue la plus probable.
admin5319
dans le genre diplomatie américaine à deux doigts de la crise de nerfs: 🤣🤣foutage de gueule, Pentagone extrait : “si l attaque du centre de detension provisoire d Elenovska à été mené par la partie ukrainienne ( présence de débris d Himars ) je vous assure qu ils ne voulaient pas le faire “
BELLEMAIN SERGE
oui…à l’insu de leur plein gré! comme depuis 2014 contre les peuples du Donbass. N’oublions jamais que les Etats Unis sont une nation adolescente, à la libido exhubérante, et que face à des nations multimillénaires une bombe atomique est vue comme un joujou inoffensif…d’ailleurs qui leur pose la simple question ; une seule bombe atomique sur New York, combien de morts!?