Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

LE RETOUR DES ASSASSINS DE LA MÉMOIRE

Mon plein et total accord avec cette analyse, mais le pire pour moi est quand ce négationnisme est porté par des juifs qui dans leur dérive à droite, voire à l’extrême-droite ne connaissent plus de limites dans la trahison de la mémoire des victimes du nazisme, on se demande ce qui peut justifier cela. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

RÉGIS DE CASTELNAU

« La première victime de la guerre, c’est la vérité. » La fameuse citation attribuée à Clemenceau ou à Kipling trouve à nouveau à s’illustrer après l’intervention russe en Ukraine. Il est difficile de savoir comment est organisée la propagande russe, puisque tous les canaux d’informations en provenance de Russie sont interdits, et répercuter ce qui vient de ce pays expose à une censure très rapide. On peut en revanche apprécier le délire russophobe qui a saisi les élites occidentales. L’auteur de ces lignes a une certaine expérience des luttes idéologiques de la guerre froide et des souvenirs cuisants qui avaient suivi l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en décembre 1979. Au regard de ces excès, il est aujourd’hui contraint de constater que, comme l’antisionisme est souvent le masque de l’antisémitisme, l’antisoviétisme était le masque de la russophobie. On ne reviendra pas ici en détail sur le triste brouet que sont les narratifs à base de petits bouts de réel, de partialité militante présente partout, d’ignorance crasse de l’histoire et de la géographie et de soumission servile aux récits concoctés aux États-Unis et par les officines de communication qui entourent Wolodymir Zelensky. Si ce n’est la prétendue « débandade de l’armée russe », particulièrement savoureuse à la lumière des volte-face de ceux qui en furent les relais enthousiastes.

Il y a pourtant un point étrange qui mérite développement : celui du déni de l’importance du courant ultranationaliste, voire néonazi existant en Ukraine, et son poids sur la vie politique du pays. Parce que l’on assiste à la négation d’une évidence pourtant reconnue il y a encore quelques mois par ceux qui aujourd’hui nous assurent que tout va bien et qu’il n’y a là que du folklore. Ce qui est invraisemblable, c’est que cette propagande débouche sur un véritable négationnisme qui porte, excusez du peu, sur les génocides de la Seconde Guerre mondiale ! Le paroxysme a été atteint en début de mois lors des commémorations du débarquement allié en Normandie, lorsque la presse a publié en première page une photo de la cérémonie officielle où l’on voyait le drapeau ukrainien déployé au milieu des drapeaux alliés sur la plage, salué dans le ciel par la patrouille de France. Pardon ?

Le 6 juin 1944, il y avait effectivement des Ukrainiens au combat sur la côte normande, mais ils étaient dans l’armée nazie et s’opposaient à l’avancée des libérateurs. Car il s’agit bien de négationnisme, puisqu’en ce même mois de juin 1944, ceux qui sont aujourd’hui honorés en Ukraine et présentés comme des héros officiels, y étaient aux côtés des nazis pour procéder aux massacres des juifs et des Polonais. Si l’on comprend bien, le négationnisme c’est comme le cholestérol ou les chasseurs, il y en a un bon et un mauvais. Et la fin justifiant les moyens, le négationnisme au soutien de l’Ukraine, serait un bon négationnisme ?

Dès le début de l’intervention russe, Vladimir Poutine avait mis en avant l’existence de groupes néonazis actifs dans l’appareil d’État ukrainien et parties prenantes des répressions subies par les populations russophones du Donbass depuis 2014. Il en faisait une des raisons de l’intervention militaire. La presse occidentale en général et française en particulier qui s’étaient désintéressées pendant huit ans de la guerre civile en Ukraine, ont minoré l’existence de ces courants, en les présentant comme un folklore marginal.

Une réalité problématique

Comment se pose pourtant le problème ? Un certain nombre de signes pour le moins préoccupants ont été relevés par toute une série d’ONG anglo-saxonnes de défense des droits de l’homme, par la presse israélienne, par des membres du congrès américain, des sénateurs et des hommes politiques français. Il s’agissait de l’existence de groupes violents numériquement importants, se livrant à des démonstrations de force à base de défilés de milices et de retraites aux flambeaux en brandissant des insignes directement nazis. Beaucoup plus grave, ces groupes se livraient régulièrement à des violences allant jusqu’au meurtre contre les représentants des populations russophones, victimes d’une discrimination incontestable depuis le coup d’État de 2014. Human Rights Watch et Amnesty International ont régulièrement dénoncé ces actions et pointé la responsabilité personnelle d’un certain nombre de dirigeants de ces groupes qu’on retrouve aujourd’hui au plus haut niveau de l’appareil d’État.

Comme par exemple Maksym Marchenko le gouverneur d’Odessa avec lequel BHL s’est affiché sans complexe. C’est un ancien dirigeant du bataillon Aidar présenté de la façon suivante par un rapport de l’OFPRA portant sur « les exactions attribuées aux groupes paramilitaires ultranationalistes ukrainiens depuis 2014 dans la zone de conflit du Donbass et les autres régions d’Ukraine à l’encontre des personnes soupçonnées de soutien aux républiques séparatistes de Donetsk de Louhansk ». La lecture du rapport est édifiante.

Les exemples de ce type sont très nombreux, qui tous dressent le portrait d’ultranationalistes à sympathies néonazies, dirigeants de groupes connus pour leur violence. On pourrait citer aussi le créateur du bataillon Azov Andriy Biletsky nommé par Zelensky conseiller du chef d’état-major de l’armée ukrainienne ou encore la nomination au poste de directeur de la police ukrainienne de Vadym Troian, « promotion qui laisse entrevoir une porosité inquiétante entre la police et les milieux paramilitaires, entretenue par Arsen Avakov, le ministre de l’Intérieur lui-même », comme le soulignait la presse suisse.

Une simple recherche sur Internet permet de se faire une idée de cette réalité et de l’inquiétude qu’elle suscite dans les organisations de défense des droits de l’homme. Bien sûr, histoire de présenter l’Ukraine sous un jour favorable, on nous a expliqué qu’à partir de 2015, les milices ont été intégrées aux forces régulières et largement purgées des néonazis et suprémacistes en vertu des Accords de Minsk. Sauf que cette invocation de l’application des accords de Minsk est une plaisanterie, puisque précisément l’Ukraine, quoique signataire, n’a jamais voulu les appliquer sous la pression des groupes néonazis. Rappelons que ces accords prévoyaient une modification préalable de la constitution pour permettre une fédéralisation du pays. Tous ceux qui ont osé l’évoquer furent immédiatement menacés de mort. Il est d’ailleurs intéressant d’entendre l’ancien président Porochenko mis en place par le coup d’État de 2014 venant benoîtement confirmer que cela n’avait jamais été dans leurs intentions. Il s’agissait pour eux de gagner du temps pour arrimer militairement l’Ukraine à l’OTAN. Quant à la purge, l’examen des corps des membres d’Azov qui sortaient d’Azovstal après leur capitulation démontre que cette purge ne prévoyait pas de retirer les tatouages nazis et en particulier celui qui fait fureur : le brassard à croix gammée sur le bras… Très à la mode en Ukraine comme viennent de le révéler des photos de policiers prises par l’agence Reuters à Kiev.

Honorer les complices du nazisme

Mais en fait, le problème est bien la pénétration de l’idéologie et des hommes dans l’appareil d’État ukrainien. Dont l’expression se retrouve dans la référence permanente par celui-ci à ceux qui durant la Deuxième Guerre mondiale ont fait alliance avec les nazis, participé à toutes les abominations, et en particulier la Shoah par balles et le massacre des Polonais en Volynie. Là aussi, on invite à une petite promenade sur Internet qui permet de voir à qui on affaire et de mesurer l’ampleur de l’ignominie.

Depuis quelques années, l’Ukraine passe son temps à honorer des gens qui se sont livrés à une collaboration militaire active avec les nazis. Collaboration ayant fait de la participation aux massacres de juifs, de Polonais et de partisans soviétiques une priorité. Ces gens-là se sont trouvés au premier rang lors de l’invasion nazie mais également lors de la retraite en participant en Ukraine et en Biélorussie à la mise en place de ce que les Allemands appelaient « les terres mortes ». De multiples avenues, boulevards et rues portent le nom des génocidaires, et en particulier celui de Stepan Bandera.

On leur a érigé des statues et d’immenses portraits sont placardés sur les façades d’immeubles. Pires ces gens-là et quelques autres ont été nommés « Héros de l’Ukraine » par les autorités de l’État, et celui-ci organise annuellement des commémorations officielles à leur sujet. Au cours desquelles on voit défiler des groupes arborant sans complexe toute une panoplie de symboles ouvertement nazis. Jusqu’aux livres scolaires expurgées de toute référence négative au rôle des génocidaires pour les présenter comme de bons patriotes.

Pour savoir ce qui s’est réellement passé pendant la Deuxième Guerre mondiale, j’invite bien sûr à consulter les pages Wikipédia (en anglais) relatives aux exploits de Bandera et de Roman Choukhevytch, et à relire les ouvrages de Raul Hilberg (Exécuteurs, victimes, témoins : la catastrophe juive 1933-1945), de Timothy Snyder (Terres de sang), Marie Moutier‑Bitan (Les champs de la Shoah) où sont décrits la contribution à l’horreur de ceux présentés aujourd’hui comme des héros. Hilberg raconte que la multiplication des bataillons de supplétifs ukrainiens inquiétait Hitler lui-même comme : « risquant d’étayer d’éventuelles velléités d’indépendance de leur pays. Mais rien ne put briser l’élan ». Ajoutons que les collaborateurs ukrainiens ajoutèrent à leur sinistre palmarès le massacre de 80 000 Polonais de Volynie, par peur que la Pologne ne réclame ce territoire après la guerre.

Assassiner la mémoire

On dit souvent à propos d’un passé qui ne passe pas qu’il s’agit de l’Histoire, que celle-ci est tragique et qu’il faut savoir tourner les pages. Le problème est que la page n’est pas tournée ! Rappelons qu’il y avait des Ukrainiens en grand nombre dans l’Armée rouge, et dans les rangs des partisans et qu’ils ont payé un lourd tribut à l’écrasement du nazisme. On peut même dire que le peuple ukrainien fut majoritairement du bon côté. Le problème est justement qu’aujourd’hui, les monuments aux morts qui rappellent leurs sacrifices sont détruits, saccagés, interdits par ceux qui se présentent comme les héritiers les collaborateurs du nazisme.

Et lorsque l’on interroge Zelensky sur ces honneurs officiels qui leur sont rendus, il répond qu’il trouve cela « cool » ! Trouve-t-il aussi formidable que l’avenue qui mène au site commémoratif de Babi-Yar, plus grand massacre ukrainien de la Shoah par balles auxquels ses partisans participèrent, porte le nom de Bandera ? Il y a eu un pouvoir collaborationniste en France, des supplétifs qui se sont mis au service des exactions allemandes, eh bien il n’existe pas en France, d’avenue Pétain, de collège Pierre Laval ou de place Joseph Darnand. Et leurs portraits ne décorent pas la façade des immeubles. Pas plus que la rue qui conduit à la stèle commémorative de la rafle du Vel’ d’Hiv’ ne porte le nom de René Bousquet.

Il n’y a pas de milice d’extrême droite brandissant des oriflammes néonazies, incorporée telle quelle sous son nom comme régiment dans l’armée française. Lorsqu’Éric Zemmour s’est avisé de prétendre (à tort) que Pétain avait sauvé des juifs, il s’est immédiatement retrouvé en correctionnelle. Et ceux qui font silence sur les dérives ukrainiennes ont été les premiers à appeler au barrage contre le fascisme imaginaire de Marine Le Pen, en votant pour Macron.

Mais finalement, ce qui est difficilement supportable dans l’affrontement des propagandes autour de ce conflit, c’est l’aptitude au déni de nos propres élites médiatiques. Y compris en invoquant l’argument inepte de la judéité de Zelensky, rendant impossible ces dérives. Il est difficile de penser qu’elles méconnaissent cette réalité problématique que nous venons de décrire. Simplement, elles la nient aujourd’hui parce qu’elle ne colle pas avec la rhétorique du « bon » et du « méchant » dont elles pensent qu’elle leur est utile.

Pierre Vidal-Naquet dans un ouvrage indispensable avait qualifié les négationnistes « d’assassins de la mémoire ». Aujourd’hui, les tenants de cette propagande négationniste méritent ce qualificatif.

Régis de Castelnau

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11 Commentaires

  • Girard
    Girard

    “On se demande ce qui peut justifier cela”, l’appartenance de classe, pas que, mais cette réalité qui fait qu’une fraction de noirs a collaboré à l’Apartheid, une bourgeoisie à l’étroit tout comme des juifs ont pu soutenir la montée du nazisme puis le servir. Il s’agissait soit de petits truands, chose commune avec nombre de nazis de la première heure, soit d’une fraction de la bourgeoisie allemande se croyant à l’abri ou pire encore dans toute l’Europe le monde des affaires qui verra un Joanovici qui fera deviendra milliardaire en commerçant avec l’occupant tout en se proclamant soutien de la Résistance. De voyou à riche crapule, le chemin est celui du ralliement , de l’opportunisme en vue de prendre sa place dans la bourgeoisie.
    Pourquoi un juif ne serait pas un afasciste, j’avoue qu’avoir découverte récemment qu’existait en Israël, un Front national juif, m’a laissé plus que perplexe, l’extrême droite sioniste je connaissais mais là, sur quels ressorts ce FNJ …
    De la même manière les Bantoustans en Afrique du Sud avec des dirigeants noirs organisant l’Apartheid, toujours le monde des affaires au coeur du processus, la bourgeoisie des affaires noires s’est depuis bien amalgamée à celle des blancs sur l’essentiel.

    Certes l’Apartheid n’est pas l’extermination des juifs, des tziganes, des homosexuels, des handicapés mais c’est une démonstration d’une constante, l’exploiteur a , avant toute chose, une conscience d’appartenance de classe, d’ailleurs il est notable qu’il en allait de me pour de très nombreux ouvriers juifs, n’est-ce pas Henri Krasucki, mais du bon côté de la barricade.

    Zélinsky est riche, il est connu pour ses placements financiers pour les moins litigieux, il est un homme du capital et lorsqu’il s’agit de protéger ce dernier, ses propres intérêts de classe, de caste, pour le reste, on verra ça plus tard.

    Louis Aragon écrivait “Quand les blés sont sous la grêle, Fou qui fait le délicat”, certes cela concernait ceux qui ne mettaient pas le genou à terre mais Zélinsky et autres sont sous la grêle, l’Ukraine se vidait de sa population avant le conflit, elle paradait en tête des pays soumis à la corruption, l’Ukraine était sous l’emprise de son histoire, de son appartenance à l’Union soviétique dont la la classe ouvrière avait au coeur de conserver les conquis sociaux et politiques.
    Le Donbass de tous les dangers pour un capitalisme se voulant triomphant et sans contraintes.Zélinsky, présenté en président élu triomphalement n’aura recueilli qu’une minorité des suffrages au second tour de la présidentielle, comme…

    Il n’y a pas à tortiller, pour tenir le pays, faciliter la continuité du déploiement de l’Otan sur le territoire il fau museler, c’est la tuerie au Donbass et Zélinsky et sa clique préparent pas seulement une revanche mais une reconquête économique de territoires riches en ressources.

    Pour tenter de reprendre les territoires, Zélinsky ne fait pas dans la dentelle, la bourgeoise ordonne de que son avant garde soit aux avant postes du pouvoir, alors les promotions des néo-nzis sont de fait, celle du président, devenus des hommes du président.

    Pas de délicatesse, tout le monde est le bienvenu dans a guerre de reconquête, la sainte croisade contre le russe supplantant le bolchevik, dans le Donbass, flotte le drapeau rouge.
    C’est le recours aux mouvements néo nazis du Maidan, de Géorgie , de partout,, c’est les rues aux plaques nazifiées, c’est l’Ukrainisation où le peuple ne peut plus parler, lire en russe, la langue majoritaire, ne manque les de brûler les livres en place publique.

    L’Ukraine comptait 1,5 million de juifs avant 1941, 500. 000 ont survécu, entre 40 000 et 150 000 vivent encore en Ukraine, en clair, le pays a été “nettoyé”, la nuit et le brouillard.

    Donc il existe certainement des mécanismes autres que ceux d’appartenance de classe qui peuvent alimenter ces trahisons de la mémoire mais le cynisme d’un exploiteur est sans doute le trait dominant d’une classe qui n’a pour patrie que le profit, qui n’a pour amis que des relations d’affaires et pour ennemi, ceux qui n’ont que leurs chaînes à perdre.

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  • drweski
    drweski

    Les êtres humains sont fondamentalement égaux, dans le sublime comme dans l’abject, et tous les racismes, ethnocentrismes, ethnophobies, etc sont philosophiquement identiques, qu’ils coopèrent ensemble contre un adversaire commun ou un concurrent commun, ou quand l’un veut expulser, éliminer, voire exterminer l’autre « nationaliste » (re)devenu concurrent. Donc, un coup les racistes s’excluent et le plus fort d’entre eux tend à éliminer l’autre, un coup ils coopèrent quand ils trouvent une proie à se partager, mais ils ont toujours la même logique de base. Visiblement, le (rétro)nazisme ukrainien aujourd’hui répond aux intérêts (de classe) de plusieurs « nationalismes » et impérialismes, d’où leur convergence actuelle. Les Zabotynski et les Dmowski entre autre avaient déjà bien théorisé leur ethnocentrisme commun. C’est pourquoi il est parfaitement logique que Kolomoïsky, le chef de la secte ultra-sioniste des loubavitch en Ukraine, soit aussi celui qui a financé à la fois la création du bataillon néo-SS « Azov » et la campagne électorale de Zelensky. Cela a simplement prouvé encore une fois que les êtres humains sont tous égaux, et que, tout « juifs » qu’il sont censés êtres, Kolomoïsky comme Zelensky ont oublié l’héritage le plus sublime de leurs ancêtres à qui l’on enseignait qu’ils devaient être « la Lumière parmi les nations », l’éclaireur, l’avant-garde. …autrement dit « Noblesse oblige ! » …et nous savons à quel point la noblesse aussi a été capable de s’éloigner de sa « valeur fondatrice » pour la retourner en son contraire. Pourquoi en serait il autrement au sein de n’importe quel autre groupe humain, social, ethnique ou religieux …où se déroule une lutte de classe ? …Les êtres humains sont tous parfaitement égaux dans l’abject quand il n’arrivent plus à se hisser au niveau des principes sublimes qui sont censés les guider vers le progrès ….dont nous, socialistes scientifiques, sommes convaincus qu’il se développe envers et contre tout. …Ca prendra encore un certain temps camarades avant que nous arrivions au communisme universel. Patience !

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  • Yannick LB
    Yannick LB

    Je sais que H&S est un site d’information et de réflexion, non un forum de discussion. Je me permets toutefois de commenter brièvement ici (son post étant déjà saturé de commentaires) ce texte de R. de Castelnau, dont j’apprécie généralement les analyses. En bon juriste, il est certainement attaché à la « proportionnalité » des peines. Applicable en justice pénale, cette notion n’a malheureusement pas cours dans une guerre. Poutine a placé la barre très haut : l’éradication du nazisme, considéré comme le mal absolu (ce qu’on ne peut contester!). Dans le confort de nos chaumières on peut discuter à l’infini du poids électoral, du poids militant, de l’impact des groupes néo-nazis dans la société ukrainienne. Mais l’enjeu ainsi fixé permet à peu près tout. J’ai retenu sur votre blog le mot d’un officier russe : le supposé « fascisme passif » de la population. Ainsi des civils surpris à renseigner l’armée ukrainienne avec leur portable seront des collaborateurs nazis ; la réaction des soldats russes sera … selon l’humeur, et on comprend qu’ils soient de mauvaise humeur, vu ce qu’il leur a été imposé. Mais arrive un moment où la stratégie de terre brûlée menée par l’armée russe retourne la question : qui, au vu des faits et non des intentions, est le plus fasciste dans l’affaire ?
    Je regrette souvent que votre site, qui complète utilement les informations diffusées sur nos médias, adopte une vision trop unilatérale, dans l’esprit « Il faut choisir son camp ». Selon certaines analyses il y aurait même, au dessus des droits de l’homme, au dessus du droit international, du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, de la raison pure et de la raison dialectique …, une sorte de « raison géopolitique ».
    Faute de temps pour développer comme il conviendrait ces réflexions, je renvoie provisoirement à un texte d’Etienne Balibar publié dans la revue en ligne AOC (désolé, elle semble une émanation de France-Culture). Il n’apporte pas de réponses clef en main, il ouvre un chantier …
    https://aoc.media/analyse/2022/07/04/nous-sommes-dans-la-guerre/
    Bien cordialement.

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    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      Ni vous ni moi ne sommes sur le terrain aujourd’hui et devons faire avec les informations qui nous parviennent.

      Pour ma part je me source sur des documents visuels provenant d’une journaliste au Donbass depuis 8 ans et son équipe de Donbass Insider, d’un journaliste britannique Graham Phillips également au Donbass depuis 8 ans et d’un ancien marines américain Patrick Lancaster également au Donbass, ceci pour le camp des journalistes de terrain occidentaux, puis côté Russe le projet Wargonzo avec Symeon Pegov, et quelques tchétchènes dont Kadyrov.

      Les multiples documents vidéos et témoignages sont disponibles a qui veut se donner la peine de chercher un peu.

      “La stratégie de la Terre brûlée russe” il faut tout ignorer des moyens militaires modernes pour dire une telle chose. La Russie dispose de la MOAB Mother Of All Bombs, la bombe conventionnelle la plus puissante du monde, aussi dévastatrice qu’une bombe nucléaire tactique, sans les effets radioactifs.

      Les soldats tchétchènes font du combat urbain, de la chasse ciblée, ils prennent plusieurs jours pour libérer chaque quartier alors qu’avec la méthode yankee ils auraient rasé la ville par avion avant de capturer la ville en deux jours.

      L’humeur de ces soldats russes c’est de libérer leurs frères et tous les ukrainiens de la pourriture nazie, écouter les discours de Kadyrov et dites moi où il y a de la haine contre les ukrainien.
      Kadyrov devant les troupes de volontaires leur dit clairement les objectifs libérer l’Ukraine des fascistes, nazis, et des “chaïtans” ces tchétchènes wahhabites qui ont mis à feu et à sang le Caucase et le Moyen-Orient, l’autre forme du nazisme engendré par le capitalisme.

      La Russie et pas Poutine, ça c’est pour les idiots occidentaux qui accordent tant d’importance à l’individu, ont laissé le choix et laissent le choix aux soldats ukrainiens de rendre les armes pour retrouver leurs familles sains et saufs ; ils ont même été appelés à renverser le gouvernement nazis ils ne l’ont pas fait, pas plus que la police trouillarde ukrainienne qui n’a pas arrêté les criminels nationaliste en 2014.

      Les gouvernements ukrainiens post Maïdan glorifient les nazis, l’OUN, Bandera le criminel de guerre, les symboles nazis, tiennent des propos d’incitation au génocide comme Porrochenko qui souhaitent que les enfants russes vivent dans les caves pendant que les “enfants ukrainiens” iront à l’école.

      Curieuse conception de l’Ukraine où l’ont souhaite l’unité territoriale mais sans la moitié du peuple contre lequel on lance des appels aux meurtres, que l’ont peut écraser avec un char et dont les filles peuvent être violées à volonté pour satisfaire une armée dans laquelle servent des criminels et des drogués.

      Ce sont des faits !

      Vous vous posez des questions sur qui est le plus fasciste ?
      Comme cela rappelle qui est le plus totalitaire ?
      Hitler = Staline
      nazisme = communisme

      Vous trouvez pas que ça pue ?

      Vous nous inviter à ne pas être partial à ne pas choisir le côté de la barricade.
      Pour cela il faut arriver a nier la nature de coup d’état nazis de l’Ukraine post Maïdan et là vous contredisez des faits.

      Faut-il être impartial devant des adorateurs de ceux qui ont brûlé vifs, mitraillé, violé par millions des enfants, des femmes, des vieillards ?

      Pour ma part le camps est choisi avant même ma naissance par les fascistes eux même qui ont massacré une partie de ma famille et déporté mon père suite à la grève des mineurs en 1962 dans les Asturies, me privant ainsi de la moitié de ma famille. Dans l’autre moitié de ma famille mon autre grand père a été enrôlé de force dans l’armée franquiste et deux autres membres instituteurs dans un petit village de Burgos ont été assassiné le jour même de l’arrivée des franquiste à l’entrée du village avec leur cadavres abandonnés au bord de la route pour l’exemple. Leur cachette avait été trahie par un habitant “normal” du village, leur seul crime être instituteurs de la Républiques ; ils n’étaient pas même communistes.
      A cela toutes les horreurs de mise à mort industrielle ou comme celles décrites dans le film de Klimov “Requiem pour un Massacre” “Come and see”.

      Avec tout cela vous ne choisissez toujours pas de camps ? Comment faites-vous ? Doutez-vous encore ?

      Je trouve admirable que les Russes osent encore échanger des combattants d’Azov, certes estropiés, qu’ils les aient soignés et nourris.

      J’aurais fais un très mauvais juge à la place des Russes du Donbass, avec moi aucun membre Azov ne respirerait plus après lui avoir extorqué les informations nécessaires à la lutte, je dis bien aucun et sans aucunes circonstances atténuantes. Oui je hais les fascistes !

      Quant aux pauvres “spotteurs” ukrainiens qui donnent les positions russes par téléphone ils semblent vous faire plus de pitié que les victimes de l’artillerie ukrainienne.

      Donnez des informations militaires est une action de combat, nos résistants le savaient.
      Ces spotteurs sont des acteurs de la guerre en retardant la démilitarisation de l’Ukraine et la fin du conflit, victimes probablement de la propagande et voulant probablement se défendre, c’est dommage pour eux, il fallait faire comme les Biélorusses à la chute de l’URSS se battre pour conserver le socialisme. A la guerre s’il faut tuer un éclaireur même civil pour sauver des dizaines et des milliers d’autres civils ça me pose aucun problème, c’est triste pour sa famille, mais il fallait agir avant la guerre pour survivre, quant on fait un acte militaire il faut en prendre l’entière responsabilité.

      Oui la guerre tue et souvent des innocents civils ou soldats, ça tous les soldats du monde le savent et savent que la guerre est une chose sérieuse et pas un jeu léger contrairement aux décideurs politiques bien à l’abri, qui continuent à faire la fête avec leur court.

      On devrait au contraire admirer la retenue et la patience dont ont fait preuve les Russes depuis huit ans et le peuple soviétique depuis la fin de l’URSS et maudire les bien pensants de salons faux culs qui se moquent de combien de morts au Donbass ou au fond de la Méditerranée, cherchant toujours un prétexte pour justifier les crimes du capitalisme. Cette droite travestie en gauche trompeuse incapable d’analyser la réalité et refusant de choisir le camp contre la barbarie.

      La raison géopolitique de cette barbarie s’appelle l’impérialisme dont le nazisme n’est qu’une forme dont la cause est le capitalisme et les parents nourriciers la bourgeoisie donnant les moyens à des criminels sans aucune morale.

      Il n’y a pas de troisième voie, c’est dialectique, l’antagonisme prendra fin avec la destruction de sa cause.

      J’espère que vos doutes ne sont que le reflet de la longue propagande inculquée par le réformisme et cette fausse gauche de compromis, qui va parfois jusqu’à relativiser l’engagement des nazis en les faisant passer pour des résistant à l’autre “totalitarisme” “Bandera résistant”.

      N’oubliez jamais le fascisme tue, persister dans le doute, hésiter et se compromettre c’est se rendre complice de ces barbares.

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    • Girard
      Girard

      “Mais arrive un moment où la stratégie de terre brûlée menée par l’armée russe retourne la question : qui, au vu des faits et non des intentions, est le plus fasciste dans l’affaire ? ”
      Tout d’abord la stratégie se conçoit en fonction de l’ennemi et pas de ses seuls désirata.

      Le pouvoir ukrainien organise le plus gros de sa résistance en zones urbaines, c’est évident puisque la référence est toujours sur les villes, Marioupol par exemple en est le flagrant révélateur.
      Donc zones urbaines, population civile qui , de plus en plus, se trouve prise en otage.
      Quand à l’humeur du soldat russe, faut-il rappeler qu’un soldat est sous une autorité, dans toute armée, il est soumis à discipline et qu’il recourt à “l’abattage” sommaire, rien n’indique que cela soit le choix laisser aller, pour le moins, tant des autorités russes qu’indépendantistes.

      Non, le geste de tuer un civil n’est pas justifiable, acceptable, une guerre est monstrueuse mais , avant toute chose, cela peut sembler infantile, cependant elle connaît des limites dans l’acceptation ou non de crimes. Aucun témoignage de soldats ukrainiens capturés ayant subi de tortures , mais de l’autre côté…

      La négation de la vie humaine est une constante de l’idéologie fasciste, elle s’appuie idéologiquement sur des siècles d’exterminations commis par le colonialisme, l’impérialisme et leurs troupes.

      Il suffit de voir le drapeau rouge , frappés de la faucille et du marteau, dans nombre d’endroits pour savoir, que ce drapeau est un drapeau d’honneur pour les communistes, il porte des valeurs et ne peut être souillé par des crimes contre l’humanité, il ne le peut pas car il serait alors rejeté par ceux qui, sous les bombes, meurtris, en attendent tant.

      Wikpédia:
      “En mai 2021, un sondage estimait que 32 % des Ukrainiens approuvaient l’œuvre de Bandera et un autre conduit la même année estimait que 80 % des Ukrainiens de l’ouest et 25 % de ceux à l’est soutenaient la reconnaissance par le gouvernement ukrainien des soldats de l’UPA et de leur combat pour l’indépendance ukrainienne. Ce dernier sondage estimait également que 70 % des Ukrainiens occidentaux et 11 % des Ukrainiens orientaux avaient une opinion favorable concernant la reconnaissance de Bandera comme figure historique.”

      Nous sommes loin d’une uniformité donc, le Donbass est bien terre de résistance à la fascisation et au révisionnisme historique qui est porté désormais par l’ukrainisation depuis Maidan.

      Les exemples ont abondé de refus de Zélinsky d’aider ou d’accepter à l’évacuation d’habitants dans les zones de combat, il sacrifie de la même manière les troupes que les civils, une constante quand on nomme des néo nazis à la tête de forces militaires ce qui ici est le cas. Zélinsky hurle au génocide, c’est assez révélateur de l’inversion des faits, lui qui “génocide” la langue maternelle de son propre peuple, lui qui a maintenu et poussé au bout la répression contre la population du Donbass doublé d’un génocide culturel qui pourrait préfigurer la suite si rien ne l’arrête.

      Il s’agit d’identifier le mal, ses causes, ses partisans, à cette fin, il ne peut être question de se permettre à peu près tout si ce n’est alors que valider, voire épouser, l’idéologie de l’ennemi, celle qui est l’objet du conflit.

      Et il faudrait savoir si une politique de terre brûlée peut remplir les cales de navires de blé, de maîs et autres, l’ensemble des reportages hors zone de censure des droits de l’hommistes, ne révèlent rien de tel et quel intérêt pour les russes de ravager et anéantir ce qui devra bien être reconstruit et quand dans le même temps une part non négligeable de la population demeurée sur place vous applaudit.
      La terre brûlée c’est la reconstruction et le pouvoir ukrainien quémande la bagatelle de 75 milliards de dollars, de quoi voir venir pour la bourgeoisie et son système établi de corruption au point que l’adhésion à l’U.E en est par pour demain.

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    • Broussaudier
      Broussaudier

      Le texte d’Etienne Balibar que vous proposez n’est pas en accès libre.
      E. Balibar conteste qu’il y ait eu un coup d’etat en Ukraine en février 2014. À partir de là tout ce qu’il écrit est biaisé et j’ajouterai même : erroné.

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    • marsal
      marsal

      Bon, je me suis donc fadé (il n’y a pas d’autres mots) le long et laborieux texte d’Etienne Balibar. Il dit tout et son contraire et au fond, on le sent extrêmement mal à l’aise. Et après avoir tout brassé, convoqué abondamment Clausevitz, dont il ne tire rien, il en revient à son postulat de départ : les ukrainiens sont des victimes, les russes les agresseurs et la bonne morale nous impose donc de soutenir les premiers et de combattre les seconds.

      Bon, si on en était resté à Clausevitz, la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, il fallait se demander quelle politique est réellement en jeu dans cette guerre ?
      Et au fond, quelle politique est en jeu dans toutes les guerres récentes ? Quelle politique a procédé à la destruction de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, du Yemen ? Quelle politique procède au blocus de Cuba, du Vénézuela, et aux “sanctions” contre tout pays qui a le malheur de sortir de la place qui lui est assignée ?

      Il faudrait alors en venir à la politique de subversion des valeurs, j’ai même envie de dire, de la subversion par les valeurs. C’est cela le fond. Les mêmes gouvernements qui disent “on ne va pas changer la politique européenne parce qu’il y a eux une élection en Grèce”, se présentent et sont présentés comme “champions de la démocratie”. Le pays qui interdit l’avortement se présente (hier et encore aujourd’hui) comme le “champion du droit des femmes”. Le pays, dont chacun sait qu’il a utilisé ses capacités technologiques pour espionner le monde entier à une échelle jamais imaginée auparavant, se présente comme le défenseur de la liberté en interdisant Huawei. Le pays qui dépense plus en armement que les dix autres pays les plus dépensiers derrière lui se présente comme le défenseur de la paix et de la démocratie. Le clan de pays qui se présente comme le défenseur mondial de la liberté de la presse cherche depuis plus de 10 ans à faire extrader Julian Assange, sur la base d’un dossier bidon pour lui faire payer le fait d’avoir exposé la torture pratiquée par la CIA dans des prisons illégales. Le pays qui se présente comme le défenseur mondial du droit de propriété (même ça, c’est faux !)vient de décider coup sur coup de s’approprier les réserves bancaires de l’Afghanistan puis celles de la Russie. On avait déjà fait un coup presque similaire au Vénézuela, lorsqu’on avait donné à un escroc, qu’on avait autoproclamé président le contrôle d’un certain nombre de fonds souverains.

      Comment est-il possible que dans notre monde moderne, de tels errements, un tel renversement de la vérité soient possibles, soient même un caractère général ? Une partie du problème est qu’on a substitué au raisonnement scientifique, basé sur les faits et les principes, le raisonnement émotionnel basé sur les valeurs. Et on a attribué à l’avance les rôles: les pays occidentaux sont par nature détenteur du monopôle de la modernité, de la démocratie, de la vérité et de l’humanité. Ils SONT la “communauté internationale”. Les autres, soit sont “l’axe du mal”, soit des pays arriérés dont la voix ne compte pas.

      Dernier exemple, Balibar nous explique que l’Ukraine représente la “démocratie” et la Russie l’autocratie. Bon, ça m’amuse toujours de constater que, pour un certain nombre de gens, le critère numéro 1 qui permet de juger du caractère démocratique d’un régime, c’est .. l’impopularité du gouvernement. Lorsque les gouvernements sont impopulaires, battus aux élections par un autre gouvernement qui va faire la même politique, c’est LE signe qui prouve qu’on a un régime démocratique. Quand le gouvernement est populaire, réélu plusieurs fois de suite, c’est forcément une dictature. Et si l’abstention est faible, c’est encore plus louche.

      Alors l’Ukraine est incontestablement une démocratie ! Zelensky, homme de paille médiatique de l’oligarque Kolomoïski a battu l’impopulaire Porochenko (oligarque lui-même), pour continuer exactement la même politique. Le théatre de marionnettes fonctionne parfaitement. Qu’importe l’interdiction des partis politiques, la disparition, l’arrestation ou la torture des opposants, qu’importe que Zelenski ait menti pour être élu, qu’importe les militants brûlés dans la maison des syndicats d’Odessa, qu’importe les exactions dûment documentées des bataillons nationalistes … D’ailleurs, de tout cela, Balibar ne dit absolument rien. Cela n’existe pas.

      Alors, je n’ai pas trop d’appétence pour ce genre de discours. Il n’est pas compliqué de voir, pour tout observateur attentif, que ce qui fait toutes les guerres récentes, ce ne sont pas les “valeurs” mais des intérêts sonnants et trébuchants : commerce de l’énergie (Irak, Libye, Vénézuela), contrôle des routes stratégiques (Aghanistan, Syrie, Irak, Yougoslavie, Ukraine, Yemen), commerce de l’armement (toutes), trafic de drogue (Afghanistan), et bientôt, commerce des céréales (Ukraine) en période de pénurie. N’en déplaise à M. Balibar, l’Ukraine n’est qu’un pion dans un “Grand Jeu” qui la dépasse et à mon avis, ce pion est destiné depuis le début à être sacrifié par ceux-là même qui prétendent le défendre. Menteurs jusqu’au bout …

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      • admin5319
        admin5319

        En relisant certains volumes de Lénine, je suis tombée sur une phrase qui m’a paru tout à fait adaptée. Il dit en substance qu’un moujik innocent puisse déplorer que le capitalisme ne vive pas selon la loi de dieu peut être compréhensible, mais que certains intellectuels qui font profession de socialisme feigne de s’indigner de certains aspects immoraux du capitalisme pour mieux laisser imaginer qu’il en est des vertueux c’est dire que ces gens là sont prets à nous tromper pour exiger de nous une certaine confiance dans leur pathétique discours qui se veut intemporel au dessus de la lutte des classes. Quand on voit ce qu’est l’Ukraine et que l’on nous propose d’adopter le point de vue de l’OTAN, que l’on feint de chercher à ce point de vue un aspect moral auquel nous rallier c’est une palinodie et Balibar et les autres ont fait ce choix là. Les capitalistes sont plus vrais qu’eux et quand le régime ukrainien réclame des armes mais aussi des sommes énormes, eux au moins ils s’interrogent sur qui va s’emparer des dons ainsi consentis comme d’ailleurs qui va faire et est déjà en train de faire du trafic d’arme. Nous ne sommes pas des communistes russes pour exiger la mise au pas de nos oligarques qui sont d’ailleurs massivement dans le camp de la conciliation, mais ce sont nos propres “généraux” qu’il faut abattre et pour cela l’OTAN doit être vaincu. Oui nous développons cette ligne et n’en déplaise à Yannick lB nous ne sommes pas à la recherche d’une “objectivité” intellectuelle en imaginant que notre capitalisme a quelque vertu parce qu’abusivement on lui prête le fait de ne pas avoir tiré les premiers comme dans la très aristocratique bataille de Fontenoy… Ou comme dans ces batailles de seigneurs féodaux ou les seigneurs abattaient leur propre piétaille pour pouvoir plus rapidement faire des joutes avec les seigneurs de leur espèce.

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        • marsal
          marsal

          Dure semaine pour l’OTAN. La célébration de l’adhésion de la Finlande et de la Suède a été ternie par une surenchère verbale entre les Suédois (disant qu’ils n’avaient rien cédé sur les extraditions de militants kurdes) et Erdogan (qui a répondu que le protocole d’adhésion n’était pas encore ratifié et ne le serait pas si les extraditions n’étaient pas engagées). Il y a eut la prise par les russes de Lissitchansk. Les ministres de Boris Johnson démissionnent au rythme de 2 par jour, indignés par les mensonges éhontés et intenables de leur chef. Aujourd’hui, la Russie annonce avoir détruit deux des huit HIMARS livrés par les USA à l’Ukraine et circule une rumeur proprement catastrophique: les canons CAESAR livrés par la France et que les russes avaient annoncé avoir capturés n’auraient pas été pris sur le champ de bataille mais rachetés au marché noir pour 240 000$. C’est en tous cas ce qu’annonce un site spécialisé bulgare : https://bulgarianmilitary.com/2022/07/05/ukraine-has-sold-two-french-donated-155mm-caesar-howitzers-to-russia/ … Bon, il faut attendre confirmation, c’est peut-être de l’intox, mais quand même, c’est embêtant tout ça …

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      • pedrito
        pedrito

        J’ai jeté un coup d’œil sur le parcours de Balibar. Je suis stupéfait. anéanti par ce que j’apprends sur Wilkipedia – pardon pour l’orthographe – … Comment un tel gus, avec un tel bagage intellectuel, ancien communiste, disciple d’Althusser…..peut-il accorder le moindre crédit “démocratique” à un pion, une marionnette de Biden, et dont le dernier exploit est la confiscation des biens du PC Ukrainien, après , entre autres saloperies, sa honteuse collusion avec les tueurs des brigades fascistes Azov?
        Comment un tel gus peut-il être à son tour le jouet du grand chef de la revue du grand cirque OTAN?

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        • etoilerouge
          etoilerouge

          L’intelligence l’honnêteté la fidélité ne dépendent pas des diplomes

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