Les électeurs français viennent de porter un coup sérieux au président dont la couronne chancelle. Certes les britanniques ont coutume de se moquer des malheurs et arrogances françaises, mais là ils peuvent s’en donner à cœur joie et la description n’a rien d’outrancière. La cerise sur le gâteau c’est lui-même qui l’a apportée à la veille du deuxième tour des législatives : alors que le résultat s’annonce serré, avec une assemblée nationale désertée et décrédibilisée, sans aucune majorité, le président hors sol déserte à son tour le terrain pour aller faire le pitre en Roumanie et à Kiev, mais il y a la réponse de Moscou de couper le gaz pour dire le mépris d’une attitude qui ne satisfait plus personne sauf une poignée de riches et de retraités aisés qui croient encore ce que leur racontent LCI et BFMTV. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et société)
.CHARLES DEVELLENNES16th juin 2022
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Le président français nouvellement élu, Emmanuel Macron, a été confronté à un test important dans les sondages le week-end dernier, lorsque les électeurs ont voté au premier tour des élections législatives françaises. Dans l’état actuel des choses, Macron pourrait ne pas obtenir une majorité parlementaire lors du deuxième et dernier tour de scrutin dimanche.
Macron fait maintenant face à une crise de légitimité sur plusieurs fronts. Pour commencer, les électeurs se retirent du processus électoral lui-même – seulement 47 % se sont rendus aux urnes au premier tour des élections législatives, ce qui est un niveau record. C’est beaucoup moins que le taux de participation à des élections législatives équivalentes au Royaume-Uni (67,3% en 2019) ou aux États-Unis (66,7% en 2020). Un tel niveau d’abstention parmi les électeurs français remet en question la légitimité démocratique de l’Assemblée nationale. Après tout, si le peuple ne vote pas pour les députés, comment ces députés peuvent-ils prétendre représenter le peuple?
C’est en partie du fait de Macron. Sous sa présidence « jupitérienne », le parlement s’est transformé en un corps de plus en plus servile et docile. Il n’a offert aucun contrepoids à son régime de plus en plus autoritaire, il a adopté de multiples lois qui restreignent les libertés civiles et a approuvé des réformes impopulaires du droit du travail et des retraites. Le zèle avec lequel les députés ont approuvé la répression de Macron contre les gilets jaunes a montré à quel point les députés se soucient peu du peuple. Pour de nombreux électeurs français, l’Assemblée nationale a semblé largement un simple écho.
La légitimité de Macron est également remise en question par ces élections. Son alliance de partis centristes, Ensemble, est au coude à coude avec l’union de la gauche, NUPES, les deux alliances obtenant un score légèrement inférieur à 26%. Jean-Luc Mélenchon, le leader charismatique du NUPES, a peu de chances de devenir Premier ministre, mais son alliance pourrait priver Macron d’une majorité à l’Assemblée nationale. À l’heure actuelle, NUPES devrait remporter entre 150 et 190 sièges, tandis qu’Ensemble devrait en obtenir entre 255 et 295 (avec 289 nécessaires pour une majorité). Ce sera une course serrée, et cela pourrait bien conduire au scénario cauchemardesque de Macron de devoir former un gouvernement de coalition pour son deuxième mandat.
Dans le cas où cela se produirait, Macron chercherait probablement une alliance avec le parti de droite traditionnel, Les Républicains, qui, bien que beaucoup plus faible qu’il ne l’était autrefois, bénéficie toujours d’un soutien au niveau local. Macron ne sera pas troublé par une telle alliance. Il s’est déjà déplacé vers la droite de manière significative depuis 2017 – à tel point, en fait, que le qualifier encore de centriste semble un peu dépassé.
L’autre défi lancé à Macron vient de l’extrême droite. Le Rassemblement national de Marine Le Pen pourrait obtenir jusqu’à 45 sièges à l’Assemblée nationale, soit 38 de plus qu’à l’heure actuelle. Le soutien à Le Pen a peut-être diminué depuis les élections présidentielles d’avril, mais les candidats d’extrême droite font de bons résultats dans les circonscriptions parlementaires des quartiers populaires traditionnels.
Le Rassemblement National pourrait bien bénéficier de l’accent mis par Ensemble sur la défaite de la gauche et du NUPES au deuxième tour. En effet, Manuel Valls – l’ancien Premier ministre socialiste qui a quitté le navire pour rejoindre Ensemble en 2017, avant d’être éliminé tôt lors de ces élections – a suggéré la formation d’un soi-disant front républicain contre NUPES. Traditionnellement, ces fronts impliquaient une alliance des principaux partis de droite et de gauche contre l’extrême droite. L’argument sans vergogne du camp Macron cette fois-ci est que la gauche est tout aussi mauvaise que l’extrême droite maintenant. Macron, Valls et consorts présentent la gauche comme un danger pour la république qui doit être également vaincue.
Coincé entre la gauche et l’extrême droite, et miné par une crise rampante de légitimité, Macron trouvera son second mandat beaucoup plus dur et plus âpre que son premier. Et comme de plus en plus de gens se retirent du processus législatif, ils pourraient bien commencer à poursuivre leurs objectifs politiques dans la rue plutôt que dans les urnes.
Le soutien électoral de Macron diminue. Il a été abandonné par les jeunes et les professionnels qui ont voté pour la gauche, les travailleurs qui ont voté pour l’extrême droite et les traditionalistes qui s’accrochent à la vieille droite. Son électorat se compose maintenant principalement de retraités et de riches.
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Sam
La vérité des classes populaires, c’est que le scénario de victoire de Marcon est très confortable, sinon à nouveau total.
Toutes les fantasmes et les hallus de Méluche s’avèrent virtuellement à l’eau et on va se retrouver avec un président fasciste, encore plus, qui va nous défoncer les retraites, le servive public et nous confiner, masquer, injecter pour taire toute contestation.
La vérité, c’est qu’il y a encore des dirigeants politiques, des intellectuels et des médias pour croire, et entretenir l’idée que le système politiques profondément censitaire – 5 fois plus de voix pour élire un représentant de gauche – ne peut générer une contestation institutionelle au fascisme qui s’installle. A ce point de lucidité, qu’il faut saluer chez les classez populaires, on se dit qu’il ne faudra pas plus compter sur l’opposition parlementaire qu’au précédent quinquennat. Elle ne pèsera pas plus, Macron aura tous les LR qu’il veut pour gouverner les coudées franches.
Bref, on fait à nouveau b…ser la gueule.
Daniel Arias
Vendez ! Vendez ! Vendez !
Telle est la devise des commis embauchés par les bourgeois criminels sans limites, voleurs et fauteurs de guerre.
Ces imposteurs pour une grande part issus du parti dit “socialiste” dont le packaging à été modifié en LREM et LFI ont sans cesse vendu avec leurs alliés de l’assemblée et camarades de droite tout ce qui pouvait être privatisé.
Réseau ferré, gaz, électricité, banques et assurances services aux collectivités locales, libéralisation des marchés qui interdit la baisse des prix et gonfle les profits, taxes vertes imposées aux classes populaires engraissant les bobos amis des nazis prêts à sacrifier une grande partie de l’humanité pour pouvoir faire le con sur une trottinette électrique.
Tous ces opportunistes et traîtres vendus aux cabinets de conseils américains qui travaillent pour la plus grande banque mondiale ont vendu notre industrie de défense, nous ne fabriquons plus ni fusil d’assaut (FAMAS) ni pistolet (PAMAS), autrefois produits à Saint Étienne,nos fleurons industriels, nos laboratoires pharmaceutiques.
Hollande voulait faire de la France un grand parc d’attraction et à dilapidé sans contre partie des milliards pour les grands bourgeois occidentaux.
La liste des niches fiscales sur l’impôt donne le tournis et toutes pour les plus riches ceux qui peuvent investir, qaund au sans dents qu’il se contente du RSA et encore s’il vit seul et plus de 25 ans sinon qu’il fasse la manche ou tende la main dans les soupes populaires qui ne promettent pas de “Grand Soir”, tient encore un clown qui a bien servi al démobilisation comme tous ces artistes lèche cul dont certains finissent “chef de guerre”.
C’est aussi un statut des travailleurs qui est attaqué celui de la Fonction Publique d’État fondé par Maurice Thorez.
Une administration publique les PTT sont devenus France Télécom, puis Orange et LaPoste où la pression du management moderne inspiré des nazis (voir Johann Chapoutot) remplace les commissions paritaires, le concours d’entrée dans la fonction publique, la précarité devient une norme contre le traitement à vie des fonctionnaires et la rémunération à la qualification.
Pendant ce sommet des clowns européen l’école est à privatiser:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/06/17062022Article637910446687018726.aspx
Ces profs majoritaires dans la gauche anti communiste ou qui quand ils adhérent au Parti font la promotion du réformisme, de l’aménagement du capitalisme tout en profitant du statut de la fonction publique mais en combattant le socialisme réel jusque dans les institutions ouvrières.
Pendant ce temps la gauche réelle a disparu de l’espace public, orpheline d’organisation révolutionnaire, cantonnée à des actions individuelles ou de groupuscules.
Une jeunesse dans la tête de laquelle on a inscrit le désespoir, la souffrance perpétuelle sur terre, la concurrence entre tous, contre tous, la précarité de son existence matérielle et affective, le désespoir car tous pourris, l’amnésie et tout leur être focalisé sur la survie individuelle dans une société qui détruit méticuleusement les liens sociaux et comble les solitudes quand c’est encore possible en faisant la promotions de toutes sortes d’addictions. Une armée de stars, experts, artistes, écrivains, journalistes, professeurs,… au service de l’idéologie bourgeoise.
Personne dans ce bruit médiatique abrutissant et constant pour éveiller ces masses, leur rappeler la dureté mais aussi la beauté et la fierté des luttes ouvrières, faire vivre la mémoire des vrais libérateurs les communistes, faire taire les menteurs héritiers de Goebbels, les collabos et les traîtres.
La confusion mènera au fascisme dont le message accès sur le social et le racisme est trompeur pour cacher une exploitation toujours plus forte exigée par le capitalisme, privatisations, anti-communisme, fascisme, criminalité, répression cachent la même réalité le profit capitaliste.
La masse grandissante des abstentionnistes n’est jamais consultée eux qui ont compris que dans ce régime et avec ces institutions il n’y a pas d’issue, ils sont méfiants avec de bonnes raisons ayant expérimenté dans leur réalité les trahisons de la “gauche”. Les plus révoltés partent sans organisation et sans théorie dans des manifestation pré insurrectionnelles sans lendemain.
Imprégnés d’idées stupides infusées de longue date par les libertariens, des anarchistes, des écolos et autres sortes de gourous farfelus et parfois même de fascistes.
Cette masse rêve de renverser la table et de pouvoir simplement être heureux, ils ne demandent pas 5 voitures dans le garage ou des voyages dans l’Espace ou aux Séchelles mais de quoi vivre, se soigner, éduquer leurs enfants sans avoir l’angoisse permanente de la facture à payer, de la maison que l’on risque de perdre, de l’emploi incertain, du choix pour ses enfants, vire en paix et tranquille, heureux, toutes ces choses qui étaient garanties en Union Soviétique dont la gauche anti communiste, la droite et les fascistes alliés et servants de la grande bourgeoisie ont produit une image de monstre égal au nazisme. Ces masses demandent simplement à être entendues et pouvoir révoquer ceux qui les trompent. Leurs demandes sont réalistes, modestes et justes.
Il serait temps d’arrêter les mythes et de détruire la culture bourgeoise.
C’est le rôle des artistes et intellectuels communistes forger les âmes des révolutionnaires, le rôle des communistes est de développer ensemble travailleurs et intellectuels cette conscience de classe et d’éduquer les masses.
Apprenez ! Apprenez! Apprenez !