Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Il n’a pas tort… et ce qui donne de la force

Dédié aux événements au Kazakhstan : « Les révolutions dans le passé se terminaient généralement par un changement dans la décision d’un groupe d’exploiteurs par un autre groupe d’exploiteurs. Les exploitants ont changé, l’exploitation est restée. C’était comme ça pendant les révolutions d’esclaves, les révolutions de sommet, les révolutions de la bourgeoisie industrielle. La révolution d’octobre est en principe différente de ces révolutions. Elle ne vise pas à remplacer une forme d’exploitation par une autre forme d’exploitation, un groupe d’exploiteurs par un autre groupe d’exploiteurs, mais à détruire toute exploitation humaine, à détruire tous et toutes sortes d’exploitants. “(Et. Dans. Staline. “Concept de l’article “Caractère international de la révolution d’Octobre. “Oeuvres complètes, t. 10, p. 168).

Certains s’obstinent à commenter les article de ce blog- articles auxquels visiblement, gorgés de la médiocrité de l’époque ils ne comprennent rien- me devient insupportable, pourtant la règle qui régit ce blog en est simple: nous ne cherchons aucune audience, nous ne voulons recruter personne, nous ne sommes pas l’école laîque, gratuite ouverte à tous, nous sommes simplement un espace de confrontation, entre gens de bonne volonté étant d’accord sur le fait que nos engagements ont été trahis. Nous cherchons à comprendre pour mieux agir, trahis moins par qui que “comment”. De temps en temps, des gens qui prolifèrent par ailleurs s’égarent ici . Ils se prennent pour des démocrates luttant contre le totalitarisme sans mesurer le moins du monde à quel point ils font songer à l’écureuil tournant dans sa roue… si on leur répondait, si on échangeait autour de leur vain babillage, ce blog serait semblable aux réseaux sociaux: insultes sur le secondaire, repliement sur soi. Si cela leur convient libre à eux… mais leur manière d’ânonner toutes les idées reçues de l’époque, leurs contresens obstiné sur ce qui est dit ici, est au-delà du tolérable… l’un d’eux à qui je n’ai que trop accordé le droit de se répéter comme je ne laissais passer que l’un de ses commentaires sur deux, eut cette phrase extraordinaire : ” mon post est passé à la trappe comme quoi il n’est pas bon de ne pas se situer dans la ligne” et ce personnage ultra-conformiste croyait être libertaire en réclamant le droit à noyer tout débat sur le fond. Cela n’a l’air de rien mais c’est un vrai problème politique qui dépasse largement ce qui se passe ici, la manière dont ceux qui ne font que véhiculer les idées dominantes qui ont toutes chances d’être celles de la classe dominante ne supportent pas que le moindre espace leur échappe et cela au nom de leur “démocratie”… Réfléchissez-y… je ne vous en fait part que parce que cela va bien au-delà de mes irritations.

Parce que l’expérience est là…

Elle est là, dans cette manière dont ondétruisit les partis en commençant par celui qui fut parti communiste français,pour y substituer en sous main la dictature d’une poignée… depuis plus de trente ans, ils se sont faits les complices actifs de l’impasse démocratique dans laquelle nous sommes tous et pas qu’au Kazakhstan, ils prétendent poursuivre leurs mauvaise route. Il nous obligent à nous débattre dans le champ clos de leurs idées reçues, des limites qu’ils imposent à toute volonté réelle de changement. Tous ceux qui ont été les courtisans éperdus des pouvoir, élus par nous mais sur leur mode de recrutement, eux-mêmes “anéantis” ont transformé en impasse tous nos désirs de changement, toutes nos révoltes et ils prétendent poursuivre, nous inonder de leur galimatias . Ces gens-là font de STALINE et de la révolution soviétique le butoir et le monstre qui justifierait leur lâcheté et leurs démissions. Ils acceptent Céline, Orwell, tous les contrerévolutionnaires, Mitterrand et vichy,’ assassinat d’IVETON, la complicité avec le patronat, tous les collabos au nom de leur art, mais on ne pardonne pas à ARAGON, mais quoi bon dieu !

je ne sais qu’une chose à ce propos c’est que les antistaliniens de profession m’ont écœurée et que la planète meurt de leur règne. Je les ai vu mentir sur tout, appuyer tous les massacres, tous les crimes et pour le moment j’en suis là… Mais je me demande aussi en quoi le respect du dirigeant engendre de telles errances , une telle adhésion à ce qui nous opprime, j’ai vu depuis trente ans le paradoxe de tout ce qui est attribué à STALINE y compris la lâcheté de la meute face à l’individu devenir leur apanage, Je les ai vu sussurer amoureusement Robert,Marie georges, Pierre, jusqu’à la limite de la folie. Comme me le disait un ami cubain, que l’on craigne STALINE, que l’on vénère FIDEL au point de ne pas oser dire ce qui parait évident, passe encore mais ROBERT HUE et les autres… Alors je sais que le respect mutuel est nécessaire mais dire ce que l’on sait juste est indispensable… Si je suis de plus en plus convaincue que l’on a été injuste avec STALINE pour mieux trahir, je n’ai jamais eu le culte du chef et je l’ai moins que jamais, la discipline oui mais par la conviction… j’ai vu à quel point le procès dit stalinien pouvait représenter une forme de démocratie par rapport à l’étouffoir de ces démocrates là, en train de cautionner la trahison de la “gôche” qui a fait la force de tous les fascismes, leur mensonges et diffamation contredits par personne… J’ai vu le consensus infâme, y compris celui des femmes convaincues à bon compte des pseudo-turpitudes d’ASSANGE, jusqu’ à approuver un tel déni de droit de l’individu… Et cette acceptation du sacrifice d’un individu au Moloch des guerres ne fait que redoubler le drame d’un humanité subissant des invasions sous prétexte démocratique… Les blocus, les peuples que l’on transforme en mercenaires… Et la méditerranée qui s’emplit de cadavres…

Mais il suffit du seul blocus de CUBA, pour que tous leurs prétextes, toutes leurs complicités apparaissent pour ce qu’elles sont, il suffit ici même de tous les droits, toutes les conquêtes sociales reprises et comment pouvez-vous encore parler de “démocratie”, et à l’inverse de totalitarisme?

trente ans à approuver cela et à croire que la seule issue était de rassembler autour de ces gens-là… détruire les syndicats pour ne laisser que les enfants perdus des gilets jaunes et leur courte vue… Toutes les formes d’émancipation dévoyées pour donner aux bobos, aux petits bourgeois, le mépris de leur peuple…

Il m’arrive périodiquement de me dire devant ce qu’ils proposent au peuple français et le spectacle qu’ils offrent au monde : qu’est-ce que je fiche là? le gros danger avec ces gens-là c’est à quel point ils vous écoeurent d’agir. je dis à MARIANNE ,laissons tomber s’il ne reste plus qu’une vieille dame de 83ans pour oser dire à quel point ils sont vendus et dénué du moindre intérêt politique, c’est que la situation est désespérée, laissons-les crever en paix… je ne leur demande même plus d’être marxiste, léniniste, non du simple bon sens face àune escroquerie manifeste… Elle me répond : si tu laisses tomber tu leur donne raison… et elle ajoute en se marrant regarde FABIEN ROUSSEL à Villejuif se battant pour les vaccins et un combat de proximité, j’ai cru qu’il allait faire une déprime face àla situation et bien non visiblement il aime ça se battre… Je ris en disant “oui il est à la fois le produit d’une époque et la ténacité du communisme qui colle au terrain et en tire le constat bien français que tout ça n’est pas sérieux… Parfoisilm’énerve avec son absence de connaisance théorique et sur le vaste monde, mais par rapport à ce que sont les autres, il est “l’incorruptible”, et il n’y a qu’au PCF que l’on trouve ce genre d’entêtement…

Excuse-moi Aymeric, il ne suffit pas de dire aux RUSSES qui n’attendent que ça, que STALINE est tout ce qu’un anticommuniste ne peut supporter… C’est vrai mais il faut faire aussi… Et ne pas se tromper d’ennemi et d’amis en faisant… la preuve du pudding c’est qu’on le mange, la preuve du stalinisme c’est Stalingrad et l’accélération de la modernisation…

Et puis comme pour confirmer …. je reçois un texte, la description d’une action dans une usine du VAUCLUSE, un jeune communiste et sa section qui se battent contre vent et marais, dans un département que l’on pensait abandonné au RN ou à une vision indigéniste de la manière de l’affronter, un jeune communiste avec ses camarades de tous âges, qui va dans les usines – il en existe – et qui combat aux côtés de ceux qui ne votent plus, mais réclament une augmentation de salaires et qui derrière la délégué CGT font déjà de la politique autrement. VOICI la description : “Le froid qui s’insinue partout porté par un mistral à geler sur place et  un PDG toujours  aux abonnés absent pour répondre aux revendications des salariés, incontestablement c’est dur et épuisant. Mais……. rien n’entame la détermination des ouvriers.  Soutenus par l’UD CGT du Vaucluse, ils décident démocratiquement des suites du mouvement et des actions à mener comme en témoignent les documents que Rouge Cerise(leur blog de section) publie aujourd’hui.

ces jeunes là ont compris quelque chose d’essentiel, il faut un parti et au-delà de toutes les impasses anarchistes qui vont si bien avec les compromis politiciens de sommet qui ne mènent qu’à reproduire le pouvoir du capital, il faut retrouver un parti révolutionnaire… Il faut le réinventer… Ils recréent concrètement les cellules d’entreprise, des livrets de formation inspirés du temps où ce parti s’affirmait révolutionnaire :

Première réunion de la Cellule d’entreprise Marie-Hélène Calvetti sur la base de notre livret ” premiers pas militants ”.En avant pour la formation, afin de construire les jours heureux !#sectionoswaldcalvetti#PCF#FabienRoussel2022#Presidentielle2022#mondedutravail

A propos, ils organisent une collecte pour aider les grévistes… L’important est là dans ces jeunes qui font déjà de la politique autrement et qui demeurent communistes. Alors voilà si vous voulez les aider dites vous bien que c’est à cause d’eux que j’ai encore envie de me battre… Mais par pitié les autres de temps en temps fermez vos gueules et surtout ne vous prenez pas pour les défenseurs de la liberté…

DANIELLE BLEITRACH

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1 Commentaire

  • Dechamps
    Dechamps

    J’aime, il en faudrait encore et encore, il en faudrait des Fabien Roussel et aussi des Danielle Bleitrach et surtout il faudrait des cellules d’entreprises et de quartiers parce qu’il y a bien longtemps longtemps que je n’ai pas eu en main un tract du parti.

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