Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Rapport du vice-président du Comité central du KPRF Dmitri Novikov

Sur les préparatifs du 100e anniversaire de l’Union des républiques socialistes soviétiques; comme me le signale Marianne qui ne supportant plus le traducteur automatique deepl que j’utilise pour le russe malgré ses vacances corrige et qui a préféré là nous fournir le texte traduit : il reprend des éléments du discours de Ziouganov mais apporte aussi des éléments nouveaux. Ce qui est sûr c’est que le dialogue qui s’est instauré sur l’URSS et son bilan entre Poutine et le KPRF est d’un haut niveau. Il nous change de la parodie et des pantalonnades auxquelles on assiste en France autour du sieur Zemmour qui joue à être “le pôle conservateur” capable d’assurer la sécurité mais qui n’a qu’une carte la xénophobie et le racisme, ce qui le rapproche du fascisme et de la démagogie. L’opération tentée par Poutine est d’un autre niveau, il doit intégrer le socialisme, la révolution, l’URSS comme base de la souveraineté nationale tout en démontrant le caractère nuisible du communisme et ce parce qu’il subit la pression populaire vers l’affirmation de droits conquis. D’où l’importance d’un tel débat et l’aspect navrant d’une “gauche” française qui l’ignore, le déforme et ceci tant que le PCF refusera de s’en faire l’écho. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop pour histoire et société)

Service de presse du Comité central du KPRF

29 octobre 2021

https://kprf.ru/party-live/cknews/206248.html

Chers camarades !

En adoptant la résolution du Comité central du KPRF “Sur le 100e anniversaire de l’Union des républiques socialistes soviétiques”, notre parti se prépare méthodiquement à cette grande date commémorative. Nous poursuivons ainsi un travail multiforme entamé à la veille du 100e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d’Octobre.

Le KPRF est toujours parti du fait que la création de l’URSS était un événement d’une importance et d’une ampleur historique mondiale. L’ancien empire russe, consumé dans le creuset de la guerre impérialiste mondiale, a été remplacé par un nouveau type d’État. Le marxisme-léninisme – base théorique de l’idéologie du parti bolchevik arrivé au pouvoir – avait permis au nouvel État de condamner fermement l’inimitié nationale, l’inégalité, le colonialisme et le chauvinisme, toutes les formes d’oppression nationale, l’impérialisme et les guerres sanglantes qu’il produisait.

L’émergence de l’Union des républiques socialistes soviétiques sur la carte du monde est le prolongement de la Grande Révolution socialiste d’Octobre. Hélas, il y a dans notre pays des gens qui regrettent publiquement la destruction de l’Union soviétique, mais qui “oublient” immédiatement et délibérément l’essentiel. Ils ne mentionnent même pas que la formation même de l’URSS était un résultat direct de la transition de la Russie vers le socialisme. Ce genre d'”oubli” est, pour le moins, bizarre et inconvenant.

En octobre 1917, les bolcheviks ont mené une révolution socialiste et pris le pouvoir sur le gouvernement provisoire bourgeois. Nous devons rappeler un point historiquement important : le premier gouvernement soviétique comprenait à la fois des dirigeants bolcheviques et des représentants d’autres partis de gauche. La victoire de la révolution socialiste et la constitution du pouvoir soviétique ont été la première grande victoire dans la construction d’une nouvelle société.

Le nouveau pouvoir a finalement réussi à sortir la Russie du chaudron de la Première Guerre mondiale. Le pays s’est immédiatement lancé dans la consolidation de la paix à grande échelle. En quelques mois seulement, le gouvernement de Lénine a démontré son énorme capacité à réaliser un travail multiforme et profondément créatif. Et c’est la deuxième victoire à long terme du bolchevisme.

Hélas, dès le printemps 1918, notre pays et ses travailleurs ont dû faire face à une intervention massive et à une guerre civile. Mais l’Armée rouge a vaincu les interventionnistes et leurs complices de la Garde blanche. Les bolcheviks sont également sortis victorieux de la lutte acharnée contre l’agression de l’Angleterre, de la France, des États-Unis, du Japon et de leurs satellites.

À l’étape suivante, le gouvernement soviétique a dû résoudre plusieurs problèmes interdépendants à la fois :

Surmonter la ruine économique, et avec elle la pauvreté de masse, la faim et les épidémies.

    Protéger le pays contre de nouvelles agressions extérieures.

    Garantir l’unité territoriale du pays, qui avait été détruite d’abord par la médiocrité du gouvernement tsariste, puis par les pratiques du gouvernement provisoire, et enfin par les conditions de l’intervention étrangère.

Les bolcheviks n’avaient aucune réserve de temps historique. Il ne leur était pas possible de résoudre les grands problèmes de manière progressive, séquentielle, un par un. Ils devaient les résoudre tous ensemble – d’un seul coup. Et, d’ailleurs, c’était le plus efficace.

Une autre question absolument cruciale pour la Russie multinationale devait être résolue : celle de la nation. Dans l’Empire russe, le facteur centralisateur le plus important était le contrôle total de l’appareil bureaucratique du pouvoir autocratique. Le gouvernement provisoire l’a supprimé, mais n’a pas été en mesure de proposer une alternative. L’espace était ouvert à l’égoïsme bourgeois et aux aspirations égoïstes du capital. Le processus de segmentation nationale et territoriale du pays – en fait, sa désintégration – a commencé. Non seulement dans la périphérie, mais aussi en Sibérie, au Tatarstan, en Bachkirie (“Idel-Ural”) et au Kouban, des projets d’indépendance ont vu le jour. Cela s’est traduit par la formation de quelques dizaines de formations quasi-étatiques.

Ce sont les bolcheviks qui ont arrêté la destruction du pays, et cela en s’appuyant sur les principes d’égalité et de fraternité des peuples. La révolution socialiste a brisé les chaînes séculaires de l’exploitation de classe et de l’oppression nationale. L’internationalisme inhérent à la doctrine communiste a démontré son potentiel infini.

En novembre 1917, les principes de l’égalité de toutes les nations et nationalités ont été proclamés dans la Déclaration des droits des peuples de Russie. En janvier 1918, ils ont été développés dans la Déclaration des droits des travailleurs et des exploités. Le Commissariat du peuple aux nationalités, dirigé par Joseph Staline, est créé pour la coordination pratique de ces questions. Des dizaines de peuples se sont vus accorder l’autonomie. Onze républiques soviétiques autonomes et dix régions autonomes ont vu le jour.

Soulignons que la solution des problèmes nationaux n’a pas été reportée à plus tard. Cela s’est fait dans le cadre d’une construction socialiste grandiose. En 1920, le volume de la production industrielle du pays ne représentait que 14 % du niveau de 1913. La production du fer et de l’acier avait été divisée par dix. La production agricole avait considérablement diminué. Les liens économiques étaient rompus.

L’acuité de la situation internationale n’a pas disparu. Les puissances capitalistes étranglaient l’URSS par le blocus économique et le refus de reconnaissance diplomatique, armaient et suscitaient des comportements anti-soviétiques dans les pays voisins, encourageaient la clandestinité anti-soviétique, organisaient des provocations armées et des campagnes de diffamation, de chantage et de pression.

Comment les bolcheviks russes ont-ils répondu à tout cela ?

Tout d’abord, les bolcheviks ont répondu par une stratégie de croissance économique rapide, la modernisation léniniste-stalinienne. Sans cela, il n’y avait aucune perspective de défendre et de renforcer le pays multinational. À la fin de l’année 1920, le 8e Congrès panrusse des Soviets avait déjà approuvé le plan GOELRO en tant que programme prospectif d’importance nationale. Lénine a appelé le plan GOELRO “le deuxième programme du Parti”.

Dans les conditions actuelles, le parti communiste chinois adhère à la même logique de protection de la RPC contre les incitations extérieures aux conflits interethniques. Pékin remédie à ces problèmes à la fois par une politique d’État respectueuse de tous les peuples du pays et par un développement économique rapide et des garanties sociales accrues.

Deuxièmement, la direction de la jeune République soviétique a constamment renforcé l’alliance des travailleurs et des paysans. Le 10e congrès du PCR(b), en mars 1921, décide du passage à une nouvelle politique économique. Le génie de Lénine n’a pas permis au dogmatisme de l’emporter sur les impératifs de l’époque. L’utilisation des leviers du marché était autorisée, tout en préservant la dictature du prolétariat. En février 1921, le Gosplan est créé. Le remplacement de la prodrazverstka [système de réquisitions, NdT] par le prodnalog [impôts, NdT], la mise en place de coopératives de consommateurs, l’abolition du système de cartes de rationnement, la stabilisation du taux de change du rouble ont eu un effet bénéfique sur le développement économique et le renforcement des relations intra-économiques.

La construction active de l’État était en cours. Les codes foncier, civil et du travail ont été adoptés. Un système judiciaire unifié a vu le jour. L’intégrité des fondements politiques et juridiques de l’État a permis le développement rapide de l’économie socialiste.

Le 10e congrès du PCR(b), qui a approuvé le passage à la NEP, a également discuté de la question nationale. Le parti au pouvoir s’est fixé pour tâche de poursuivre l’unification des républiques soviétiques et de créer un seul État socialiste.

Oui, des relations conventionnelles entre les républiques existaient déjà. Dès le milieu de l’année 1919, le décret “Sur l’unification des républiques soviétiques de Russie, d’Ukraine, de Lettonie, de Lituanie et de Biélorussie dans la lutte contre l’impérialisme mondial” était en vigueur. Des traités d’union bilatéraux ont ensuite été conclus entre la RSFSR et l’Ukraine, le Belarus, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. La création de la TSFSR [Transcarpatie, NdT] commençait.

Le 30 décembre à Moscou s’est ouvert le premier congrès des Soviets de l’URSS. Ses délégués ont soutenu l’adoption de la déclaration sur l’Union des républiques socialistes soviétiques, et approuvé le traité d’union. Le document souligne que le capitalisme, avec son système d’exploitation, est incapable de résoudre la question nationale. Seuls le système des Soviets et la dictature du prolétariat pouvaient éradiquer l’oppression nationale et créer un environnement de coopération fraternelle entre les peuples.

Au moment de la création de l’URSS, il a été tenu compte du fait que les efforts pour reconstruire l’économie nationale des républiques dans leur existence séparée étaient futiles. Le danger d’attaques de l’extérieur exigeait également un front uni des républiques soviétiques. « Toutes ces circonstances exigeaient impérativement l’unification des républiques soviétiques en un seul État-union, capable d’assurer à la fois la sécurité extérieure et la prospérité économique intérieure, ainsi que la liberté de développement national des peuples », indique la déclaration.

L’Union soviétique a été créée sous la forme d’une association volontaire. Elle était ouverte à toutes les républiques soviétiques socialistes qui pourraient voir le jour dans l’avenir. La déclaration soulignait que le « nouvel État d’union sera le digne aboutissement des bases de la coexistence pacifique et de la coopération fraternelle entre les peuples établies dès octobre 1917 » et qu’il « constituera un rempart fidèle contre le capitalisme mondial et un nouveau pas décisif sur la voie de la République soviétique socialiste mondiale des travailleurs de tous les pays ».

La construction de l’Union soviétique a ainsi créé des opportunités pour que de nouveaux pays et peuples la rejoignent. Les dirigeants de l’État soviétique se souvenaient bien que, déjà après la victoire de la Grande Révolution d’Octobre, des tentatives avaient été faites pour créer des républiques soviétiques en Autriche-Hongrie et en Allemagne.

Alors que nous nous préparons à célébrer le 100e anniversaire de l’URSS, nous devons accroître l’activité idéologique du Parti, renforcer l’efficacité de notre propagande et de notre contre-propagande. Nous ne pouvons ignorer les tentatives d’implanter divers mythes antisoviétiques dans l’opinion publique. Parmi ceux-ci figure le mythe selon lequel, en créant l’Union soviétique, Lénine a posé une bombe à retardement sous le statut d’État russe. Le mythe des “vives contradictions” entre les vues léninistes et staliniennes sur la construction de la nation dans le pays soviétique est du même ordre.

Nos adversaires se sont engagés sur la voie de la déformation des faits. En créant l’Union des républiques socialistes soviétiques, les bolcheviks tenaient compte à la fois de la nécessité de la centralisation et des points de vue des républiques, alors que tout soupçon d’inégalité aurait pu constituer un terrain propice à la croissance du nationalisme. Ainsi, malgré leurs objectifs de développement communs, les dirigeants de l’Ukraine et de la Géorgie, par exemple, étaient favorables à l’élargissement de leurs pouvoirs. Ils considèrent que la confédération est la forme optimale, seules les questions de défense étant transférées au “centre”.

Contrairement à nos critiques, les points de vue léninistes et staliniens étaient similaires dans ces circonstances. Ils étaient tous deux fondés sur l’inévitabilité d’un compromis entre la centralisation du pays et le droit des nations à l’autodétermination.

La formule de Lénine était alors la plus viable. Staline l’a aussi reconnu. Il l’a reconnue et l’a appliquée activement dans toutes les positions de l’État et du parti. Il l’a fait non seulement du vivant de Lénine, mais aussi après. Ainsi, Staline n’a pas saisi l’occasion de réviser la stratégie nationale-territoriale de construction de l’État socialiste lors de l’adoption de la Constitution de l’URSS en 1936. Ces approches n’ont pas changé, même après la victoire du peuple soviétique dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945. En outre, la formule léniniste a permis au gouvernement soviétique d’insister, lors de la création de l’ONU, pour que l’URSS dans son ensemble et deux autres républiques, la RSS de Biélorussie et la RSS d’Ukraine, fassent partie de cette organisation.

Les bolcheviks n’ont pas prêté le flanc aux accusations de “chauvinisme de grande puissance”, mais ont résolu la tâche cruciale d’unir l’État socialiste. Le traité sur la création de l’URSS prévoyait la compétence de mener une politique étrangère commune et de diriger les forces armées ; de créer un budget d’État commun ; de gérer l’économie nationale, les transports et les communications ; de former le système monétaire et de crédit ; de définir des principes communs pour la gestion des terres, l’utilisation du sous-sol, des forêts et des eaux ; des principes communs pour le système judiciaire, la législation sur le travail, l’éducation et la santé.

Ainsi, les documents établissant l’URSS envisageaient la concentration de larges pouvoirs entre les mains d’un centre commun. En outre, et il est important de le souligner, la structure du parti au pouvoir est restée centralisée, ce qui a contribué à la consolidation du pays lui-même. Après la formation de l’URSS, le Parti communiste russe des bolcheviks a été rebaptisé Parti communiste de l’Union soviétique.

Les circonstances susmentionnées, nous devons les rappeler sans cesse à tous les anticommunistes, à tous nos adversaires. Maintenant, même Andrey Makarov, qui a fait le procès contre notre parti devant la Cour constitutionnelle, regrette la destruction de l’URSS. Il faut donc rappeler à tous ces gens que sans le PCUS, même humilié et vilipendé, même bafoué par son propre secrétaire général au début des années 1990, l’Union soviétique a duré moins de trois mois…

Les principes léninistes-staliniens de l’État restent les plus avancés, même aujourd’hui, 100 ans plus tard. Les constitutions de l’URSS et des républiques de l’Union étaient les plus progressistes du monde. Elles ont établi des garanties sociales uniques, accordé de larges droits et libertés démocratiques et garanti la participation des travailleurs à la gestion de l’État.

La planification de l’État et une stratégie de développement unifiée ont donné des résultats spectaculaires. En 1926, le revenu national du pays a dépassé le niveau d’avant-guerre. L’industrialisation a fait de l’URSS une puissance, la deuxième au monde en termes de production industrielle. Des machines-outils, des tracteurs, des automobiles, des avions et d’autres nouvelles industries ont été créés. En 1940, la production de moyens de production était 13 fois plus importante qu’en 1913.

Des succès majeurs ont été obtenus dans le domaine de la construction culturelle. L’analphabétisme a été éliminé. Le nombre d’étudiants dans les collèges et les universités a été multiplié par cinq, le nombre de scientifiques par 23.

Pendant la Grande Guerre patriotique, c’est le système soviétique qui a mobilisé toutes les ressources pour repousser l’ennemi. Le peuple soviétique a tenu tête à l’envahisseur nazi. Et ils étaient les représentants de tous les peuples de l’URSS.

La période de confrontation avec le fascisme nous fournit de nombreux faits vivants, non seulement pour notre propagande, mais aussi pour une compréhension profonde de l’ampleur des changements opérés dans le pays soviétique. Je vous demande de réfléchir au fait suivant : dans l’Empire russe, des nationalités entières n’étaient pas enrôlées dans l’armée. Par exemple, les autorités tsaristes ne croyaient pas en la fiabilité de la population musulmane. Une tentative de mobiliser l’Asie Centrale pour le travail de l’arrière pendant la première guerre mondiale a conduit au soulèvement sanglant de 1916.

La situation en 1941-1945 était fondamentalement différente. Les Kazakhs, les Ouzbeks, les Kirghizes, les Tadjiks, les Turkmènes, les représentants de toutes les nationalités de l’ancien Turkestan ont combattu courageusement au coude à coude avec les Russes, les Ukrainiens, les Biélorusses, les Géorgiens et les Arméniens. Et la victoire de notre pays sur le fascisme allemand et le militarisme japonais a été une victoire commune du peuple soviétique multinational.

Dans les années d’après-guerre, l’Union soviétique a reconstruit en un temps record l’économie nationale, a réalisé la conquête de l’espace et atteint la parité militaire. La note analytique de l’OTAN sur le système d’enseignement dans le pays soviétique, composée en 1959, est caractéristique. Son auteur, Charles Manders, écrit : « Lorsque l’Union soviétique a été formée il y a un peu moins de 40 ans, l’État était confronté à d’énormes difficultés. L’État était à la traîne dans le domaine de l’éducation et dans d’autres sphères sociales et l’analphabétisme était répandu. Il y a quarante ans, il y avait un manque désespéré de personnel qualifié pour sortir le peuple soviétique de sa situation difficile, et aujourd’hui l’URSS défie les États-Unis pour la domination mondiale. C’est une réalisation sans équivalent dans l’histoire du monde. »

De même, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’Union soviétique a effacé de manière décisive les barrières de classe et les barrières sociales. Elle a ouvert une large voie aux personnes venant des villages et bourgs les plus reculés. Beaucoup d’entre eux ont reçu une excellente éducation, sont devenus des personnes célèbres, et ont rendu leur nom et leur nation célèbres.

Il existe de curieuses données sociologiques. Elles sont partiellement reflétées dans le projet de résolution de notre plénum. En 1983, la majorité des citoyens de l’URSS avaient un statut social et professionnel supérieur à celui de leurs parents. Et ce, dans toutes les tranches d’âge. Parmi les citoyens de plus de 60 ans, ils étaient 88%. Qu’est-ce que cela signifie en pratique ? Cela signifie que la société soviétique était la plus libre et la plus démocratique, créant les “ascenseurs sociaux” les plus avancés.

Nous, communistes russes, considérons la destruction de l’Union soviétique comme un crime,et pas seulement contre notre propre patrie. C’est une abomination contre toute l’humanité. Le développement du monde entier a été fortement retardé.

Les criminels qui ont détruit l’Union se cachaient derrière les intérêts de la démocratie et des droits de l’homme. Mais ce sont eux qui ont violé toutes les normes de la loi et les principes de la moralité. Ce sont eux qui ont violé les résultats du référendum du 17 mars 1991 sur le maintien de l’Union soviétique. Ce sont eux qui ont fait fi de toutes les normes juridiques lors de la dissolution de l’Union soviétique en décembre 1991. Ce sont eux qui, en octobre 1993, ont procédé au massacre sanglant des défenseurs du pouvoir soviétique.

Il y a 100 ans que l’Union soviétique a été créée et 30 ans qu’elle a été détruite. Et nous pouvons affirmer avec confiance que c’est l’URSS qui s’est avérée être le projet d’intégration le plus efficace de l’histoire.

En avance sur son temps, le parti bolchevique, dirigé par Lénine, a servi de référence aux générations suivantes de combattants pour la justice et le socialisme. Les principes énoncés lors de la fondation de l’URSS ont permis d’accomplir des réalisations incroyables, de transformer le visage du pays, de conduire ses peuples sur la voie d’un progrès économique, social et culturel rapide. Le monde a vu les possibilités illimitées qui s’ouvraient sur la voie de la fraternité mondiale des travailleurs.

Les succès de l’ère soviétique sont très appréciés par nos compatriotes. La majorité des citoyens considèrent cette époque comme l’apogée du développement du pays, la meilleure période de son histoire. La propagande antisoviétique éhontée et les mensonges anticommunistes aux multiples visages se répandent à leur aise en Russie depuis plus de trente ans. Mais malgré cela, les données des services sociologiques enregistrent l’énorme respect de notre peuple pour les réalisations de l’ère soviétique, pour les activités de Lénine, de Staline et d’autres dirigeants de cette époque.

Le programme du KPRF propose l’idée de restaurer l’unité fraternelle des peuples de l’ex-URSS. Il ne fait aucun doute que le futur État de l’Union utilisera activement tant l’expérience de l’Union soviétique que les approches modernes mises en œuvre par la Chine et le Vietnam – les pays multinationaux qui poursuivent la construction du socialisme.

Le KPRF est convaincu que la Russie n’a aucune perspective de préserver son indépendance et son intégrité, restant sur la voie de la dégradation capitaliste. Pour résoudre ce problème, notre pays doit surmonter les conséquences de la contre-révolution et s’engager à nouveau sur la large voie de la création du socialisme.

Aujourd’hui, nous, communistes russes, nos alliés du Front populaire des forces patriotiques de gauche de Russie, nos compagnons d’armes de l’UCP-PCUS et le mouvement communiste international, sommes amenés non seulement à célébrer le 100e anniversaire de l’Union soviétique. Nous devons faire de cet anniversaire un instrument de lutte idéologique pour le socialisme, le pouvoir du peuple, le plus grand prestige des travailleurs et l’amitié entre les peuples !

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