Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

KPRF : Le capital international a peur que les gens s’unissent et rejettent la bourgeoisie

Comment ne pas être d’accord avec cette analyse du KPRF, au vu de ce qui se passe en France, où le pouvoir au maximum de son impopularité ne voit plus d’issue que dans la division sur des thèmes mineurs permettant de renforcer son adversaire favori l’extrême-droite… En France où, à la faveur du rebondissement de la pandémie, on suit le spectacle d’un président mélangeant son programme antisocial et antidémocratique, sa campagne électorale et l’urgence à vacciner le plus possible de citoyens par des moyens autoritaires et brouillons. Ce qui crée une situation de brouillage jamais atteinte jusqu’ici. Les droites extrêmes et les sectes essayent de récupérer le désarroi d’une partie de la population… avec des allusions aux camps de concentration nazis dont l’indécence fait bondir. Transformer l’urgence de la vaccination en protestation de refus ce qui ne se voit que dans les pays riches, les autres manifestent pour avoir des vaccins, il fallait le faire… Macron et quelques opportunistes irresponsables tentent d’y parvenir. Faire partir le mouvement social sur ces faux débats passionnés que l’on suscite pour diviser telle est la stratégie, diviser pour mieux régner et tenter d’imposer au peuple mécontent des gestionnaires à leur solde… ou comme au Chili utiliser des primaires pour voler au peuple son mouvement et installer un social démocrate à leur solde, inventer une xénophobie contre de prétendues dictatures pour mieux militariser, cela se joue sur toute la planète.. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

Le premier vice-président du comité central du KPRF, Youry Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne Russia-1.

Service de presse du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie.

21 juillet 2021

https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/204040.html

À l’approche des Jeux olympiques de Tokyo, il s’avère que le dopage n’est peut-être même pas le principal problème. Les transgenres se bousculent aux Jeux olympiques : une femme haltérophile, née homme, veut participer aux épreuves féminines, mais on ne le lui permet pas. On assiste alors à une levée de boucliers dans le monde entier, à la fois pour défendre les droits des transgenres et pour soutenir les athlètes normaux et traditionnels.

Youri Afonine a déclaré que tous ces “tourments” font partie d’un spectacle mondial que le système capitaliste met en place pour détourner l’attention des problèmes sérieux. En 2020, 8 millions de personnes dans le monde sont morts de faim, soit quatre fois plus que du covid. Et l’ONU dénombre 800 à 900 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde chaque année. La crise sanitaire a mis des centaines de millions de personnes au chômage, et elle est loin d’être terminée. Mais le thème de la stratification sociale croissante dans le monde est trop dangereux pour le capital transnational, alors l’attention est portée sur les thèmes des diverses minorités, et des scissions et des confrontations sont créées artificiellement dans la société sur la base de différences de genre, sexuelles, raciales, nationales. Parce que si les gens ne se divisent pas en micro-groupes et ne se battent pas pour des questions insignifiantes, alors un jour ils pourront s’unir et rejeter la bourgeoisie.

Sur le plateau on a également discuté de la nouvelle tentative des autorités ukrainiennes de se rapprocher de l’OTAN : l’invitation de hauts responsables américains dans la zone de combat au Donbass et l’exercice conjoint ukraino-britannique Massue Cosaque dans la région de Nikolaïev. Dans le Donbass, les Américains ont vérifié dans quelle mesure les forces armées ukrainiennes avaient progressé dans la mise en œuvre des normes de l’OTAN et dans quelle mesure elles étaient proches de la compatibilité avec les armées de l’OTAN. Ils ont promis de “fournir une assistance militaire” à l’avenir, mais il n’y a toujours pas de calendrier concret pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, malgré toutes les prétentions de M. Zelensky.

Youri Afonine a fait remarquer que l’aide militaire américaine n’était en fait qu’une aide partielle, et que la plupart des armes occidentales devaient être achetées. Récemment, l’Ukraine a acheté des systèmes anti-drones lituaniens, des radars danois, des systèmes de déminage slovaques et des fusils de sniper américains. Le pays, dont le PIB par habitant est déjà inférieur à celui d’une douzaine de pays africains, fait aujourd’hui la fortune des fabricants d’armes des pays de l’OTAN. Ils profitent du militarisme forcené du gouvernement ukrainien, qui, au lieu de relancer l’économie et de sauver la “sphère sociale”, se prépare à la guerre et veut rejoindre l’OTAN.

Un exemple typique de l'”assistance” américaine : les États-Unis donnent à l’Ukraine trois patrouilleurs, et un contrat a déjà été signé pour les 16 autres bateaux – ils seront construits grâce aux fonds que Washington a prêtés à Kiev. Et les bateaux seront entretenus par des spécialistes américains. En d’autres termes, les États-Unis gagnent trois fois : sur la vente, sur les intérêts du prêt et sur le service après-vente.

“Les dirigeants ukrainiens – Porochenko, Zelensky – rappellent de plus en plus les dictateurs latino-américains du XXe siècle, qui combattaient leur peuple avec des armes américaines et dépensaient la majeure partie du budget de leur pays à cet effet”, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch. – Les dictateurs vivaient bien, tandis que la population mourait de la faim et des conflits militaires. C’est la même chose en Ukraine : les autorités s’enrichissent, saisissent les entreprises, vendent les terres, tandis que le peuple s’appauvrit.

La chaîne a montré un reportage avec l’ancien président de la Géorgie et ancien gouverneur de la région d’Odessa, MikheilSaakashvili. Il a déclaré à un journaliste qu’en 2014, le général américain Petraeus lui avait indiqué le bon moment pour prendre Donetsk, mais que les autorités ukrainiennes n’ont pas suivi ses conseils. Youri Afonin a noté que Saakashvili (voir vidéo plus bas) était un “grand expert” de la récupération des territoires perdus : tout le monde se souvient de son “opération” pour prendre Tskhinvali, qui s’est soldée par une cravate machouillée et des chars russes à 15 kilomètres de Tbilissi. Probablement qu’un général américain lui avait dit de le faire aussi.

Et ce n’est pas la mauvaise volonté de quelqu’un qui a conduit à la perte de territoires en Géorgie et en Ukraine, – a souligné le premier vice-président du Comité central, mais le nationalisme le plus primaire. Il a rappelé le président Gamsakhurdia, qui estimait que seuls les Géorgiens devaient vivre en Géorgie. Les Abkhazes et les Ossètes ont été placés devant un choix : fuir, s’assimiler ou mourir. C’est ainsi que la Géorgie a perdu l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. L’Ukraine a perdu la Crimée et le Donbass aussi parce que les nationalistes qui veulent priver les Ukrainiens russophones de leur langue ont triomphé. La Russie n’a attaqué personne, les nationalistes de Géorgie et d’Ukraine ont tout fait eux-mêmes.

Et maintenant, les autorités ukrainiennes et géorgiennes sont “amis contre la Russie”, mettant leurs peuples en esclavage américain, en rêvant que les États-Unis et l’OTAN les protègent. Mais même sous leur nez, les Américains ne peuvent pas toujours protéger leurs chiens fidèles, et les peuples de Cuba, du Nicaragua ont jeté à bas leurs dictateurs. Youri Vyacheslavovich a exprimé l’espoir que tôt ou tard, les Ukrainiens et les Géorgiens se débarrasseront du pouvoir pro-américain.

Mikheïl Saakachvili semble soucieux

L’Obs Une image insolite repérée par un internaute dans le lancement d`un sujet de la BBC : le président géorgien en pleine conversation téléphonique et grignotant sa cravate.

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