Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Nous humains sommes-nous assez compétitifs pour survivre ? Je pense que oui mais ça se discute…

Un animal microscopique est revenu à la vie alors qu’il était mort depuis 24.000 ans dans le permafrost de la Sibérie et sitôt éveillé il a réussi à se cloner…

Première remarque : dieu sait quel virus particulièrement sournois le réchauffement climatique va envoyer sur l’humanité… en ce qui concerne les bestioles qui se réveillent… Il n’est pas besoin d’inventer des aliens venus de l’espace en train de se répliquer, nous les avons à demeure et là aussi on peut avoir une attitude passéiste et considérer que nous avons en tant qu’êtres humains – incapables de subsister 24.000 ans momifiés – un manque total de compétivité.Donc, nous pouvons choisir de nous effacer(dans unmélange d’écologie radicale et d’esprit concurrentiel du capitalisme) et les laisser recommencer la chaine de l’évolution du vivant d’une manière plus performante. Donc qu’il nous faut céder la place à la nature -divine parce que c’est bien de cela qu’il s’agit- comme certains proposaient de le faire en voyant les animaux de la forêt réinvestir les villes durant le confinement (par parenthèse la zone de Tchernobyle interdite aux humains semble être un parc pour espèces protégées) ou on défend l’être humain et son environnement artificiel (y compris les champs et la campagne) et on développe la science qui avec vaccin et autres protège de ces bestioles.

Je ne vois pas comment nous pourrons faire face avec le capitalisme et le narcissisme individualiste, son anomie substantielle et lafuite obligatoire dans l’irrationnel …Le socialisme est une nécessité… Socialisme ou barbarie telle reste l’alternative, nous n’avons perdu que trop de temps depuis qu’à la suite de la première guerre mondiale Rosa Luxembourg lançait ce cri juste avant d’être noyée dans les eaux glacées de la Spree…par des “corps francs”sociaux démocrate juste avant de passer au nazisme.. On pourrait reprendre la discussion ?

deuxième remarque: Face à cela, ne faut-il pas prendre les problèmes au niveau où ils se posent et se donner les moyens de les affronter? Certes le réchauffement climatique impose des changements dans nos pratiques mais imaginer que l’on va réussir à retropédaler en mangeant des crèpes sur un feu de bois et en se racontant nos pique-nique dans nos smartphones n’est pas la hauteur des enjeux… mOi qui ai renoncé à la voiture individuelle depuis une dizaine d’années et qui multiplie d’une manière envahissante les poubelles à tri sélectif je puis vous assurer que c’est insuffisant… Bref il faut assumer planification, mesures collectives planétaires et energie nucléaire et hydraulique qui doivent accompagner les intiatives locales, nationales et régionales… Il ne s’agit plus seulement d’empêcher il s’agit désormais de combattre ce qui est déjà.

Donc on change de braquet on passe au socialisme et on agit en faveur de l’être humain et de son environnement en attendant de partir dans les étoiles pour polluer ou civiliser (au choix) la galaxie…

Enfin, avant d’aborder cette étape, ilcommence à y avoir un certain nombre d'”essais” socialistes, il serait temps de comparer les réussites et les échecs… de les confronter à chaque défi et aux traditions des groupement humains… Ainsi, je crois qu’il ya un côté dans le socialisme chinois, outre la nécessité incontournable de la “dictature du prolétariat” (que l’on peut appeler démocratie populaire et véritable) à savoir la nécessité de tenir en cage politiquement les intérêts privés déchaînés (et ne pas finir noyée dans les eaux glacées de la Spree) , qui me paraît devoir être retenu c’est le souci de l’expérimentation. en matière de lutte pour l’environnement il n’y a rien de plus performant que Cuba mais on retrouve dans toutes les sociétés socialistes à la fois des principes et un pragmatisme de bon aloi.

Prenons le dernier défi de l’hégémonie US, sa suprématie liée au dollar équivalent général de toutes les transactions mondiales. Le Parti communiste chinois a laissé se développer toutes les expérimentations autour des alternatives y compris la monnaie numérique, l’anarchie libérale libertaire du Bitcoin, elle l’a même abritée comme une culture en laboratoire. Voici comment cela a fonctionné:

Pékin a laissé se développer tout un écosystème autour de Bitcoin. Cela a permis de voir éclore toutes les potentialités de la blockchain pour son projet de yuan numérique, avant de faire couper le courant aux « fermes de minages » fin juin (90% de la production de Bitcoin anéantie) et d’en prohiber l’usage comme moyen de paiement dans tout le pays… y compris pour des opérations anodines comme le règlement d’une note de restaurant, des achats en ligne ou un virement de compte à compte.

Une banque centrale comme la PBOC ne peut admettre l’existence d’un moyen de paiement – et potentiellement un « moyen de crédit » – concurrent du sien au sein de sa propre zone de souveraineté (voire d’hégémonie) monétaire.Mais elle sait les potentialités d’une monnaie liée au numérique et comment en minimiser les coûts sur l’environnement.

Voilà quelques remarques qui me sont venues à l’esprit en me promenant…

danielle Bleitrach

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