Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

PEN America impose un double standard de libre expression à Hollywood

Effectivement personne ne peut nier qu’Hollywood soit une machine à vendre les Etats-Unis sous un jour non seulement favorable mais avec une grande distorsion par rapport à son action réelle dans le monde et aux Etats-Unis mêmes. Il est d’autant plus étonnant note cet article que soit promulgué un rapport destiné à dénoncer la quasi vassalisation d’Hollywood aux diktats chinois et pourtant, le fait est. Cela fait partie de ces contradictions que la Chine ne cesse de relever, alors même que le cinéma chinois nous envoie une production de plus en plus complexe et de qualité comme le remarquable”séjour dans les monts Fuchun”. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Par Zhang Yi Source: Global Times Publié: 2020/8/6 20:48:400


Photo: Xinhua

Un rapport de 94 pages publié mercredi par PEN America, une organisation à but non lucratif qui prétend défendre la liberté d’expression aux États-Unis et dans le monde, a révélé comment «les censeurs de Pékin ont affecté et influencé Hollywood et l’industrie cinématographique mondiale», et comment cette influence a propulsé Hollywood à se soumettre à l’autocensure pour «éviter de contrarier les fonctionnaires chinois».

Malgré qu’il prétende entonner le chant de la liberté d’expression, ce rapport est en fait une censure à l’américaine qui indique à Hollywood ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, ce qui est un autre signe du double standard américain en matière d’expression. Le but du rapport est de faire pression sur Hollywood pour qu’il serve l’objectif politique américain d’en finir avec la Chine au nom de la préservation de l’art et de la liberté d’expression. C’est de la censure au vrai sens du terme.

Photo: Li Hao / GT

Le rapport soutient que l’objectif de la Chine de censurer le contenu ou les thèmes des films est de présenter une vision spécifique de la Chine qui est “prospère, harmonieuse, puissante et – peut-être le plus important – unifiée sous la direction incontestée et bienveillante du Parti.” Mais n’oubliez pas que Hollywood est le lieu de l’excellence du politiquement correct. L’internationalisation des films hollywoodiens est en fait un processus d’américanisation. Personne ne peut nier que les films hollywoodiens sont l’incarnation de la pratique artistique de la politique américaine. Hollywood est devenu le porte-parole des valeurs américaines, et s’emploie avec un incontestable talent à présenter les États-Unis comme un grand pays libre et juste et un sauveur du monde. Au contraire, les pays considérés comme hostiles aux États-Unis sont souvent présentés sous un jour négatif. 

De toute évidence, les États-Unis sont inquiets devant une Chine “prospère, harmonieuse, puissante et unifiée”. Si les États-Unis pensent que dépeindre une telle Chine signifie se plier à la censure chinoise, alors les États-Unis sont psychologiquement fragiles. En fait, de nombreux films qui exposent les différents problèmes sociaux en Chine ont été projetés à l’écran. Par rapport aux États-Unis, la Chine est le phare de l’ouverture, de la diversité et de la raison. 

Les États-Unis, qui insistent plus que jamais sur le politiquement correct, ne jouissent pas autant qu’ils le prétendent de la soi-disant liberté d’expression. Alors que des superproductions hollywoodiennes ont été diffusées en Chine, comme des films de super-héros comme Captain America, The Avengers et Spider-Man, pour n’en citer que quelques-uns, les autorités américaines donneront-elles le feu vert aux films mettant en scène des héros chinois? La réponse est non. Alors, où réside leur prétendue liberté d’expression?

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