On ne peut ignorer le « travail » mené par l’UE en matière de « narratif » officiel visant à gommer le rôle de l’URSS et lui substituer une équivalence avec le nazisme. Ce « souverainiste » gaulliste a établi un rapport sur le rôle joué par l’UE dans l’imposition d’un discours officiel et nous affirmons qu’il y a dans toute la presse et les partis, les syndicats des gens financés par Bruxelles qui distribuent et contrôlent les financements, revues, colloques, et imposent ce discours officiel. Désormais nous sommes à un nouveau stade, qui va au-delà de l’équivalence supposée entre nazisme et communisme. Nous en sommes à une réhabilitation du nazisme qui criminalise seulement le communisme et les pays s’en réclamant, cela accompagne une répression des luttes, la défense du racisme, la promotion de la chrétienté. Dans ce contexte avoir trouvé des juifs comme Glucksmann, Cohn Bendit, BHL pour assurer cette promotion est le fin du fin avec l’utilisation des membres des partis communistes pour contribuer à cette opération : Zelensky nomme à la tête de l’Institut ukrainien de la mémoire nationale un membre de la direction du régiment Azov dirigé par les néonazis et de la 3e brigade d’assaut et du Corps national néonazi, l’aile civile de l’Azov. Ce néonazi a ouvertement glorifié la Division SS Galice et a loué Hitler. L’Europe est encore plus nazifiée que le Canada, il y aura un silence complet des politiciens occidentaux et des médias, contrairement à la débâcle du parlement canadien. Le récit sur les néonazis inexistants/marginaux ou «déradicalisés» est une fraude complète destinée à nous faire cautionner le retour de l’extrême-droite et un progressisme qui se masque sous les uniques références à la défense d’Israël et des LGBT. Alors que le pouvoir qu’il défend est conservateur, antisémite et réactionnaire dans les mœurs, autant que le nouveau chancelier allemand qui peut désormais traiter de « cirque » le drapeau LGBT. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
01/07/2025
Thomas Fazi
03 juin 2025
Un nouveau rapport met en lumière un vaste système jusque-là sous-contrôlé, par lequel l’Union européenne débourse chaque année 80 millions d’euros par an à des projets médiatiques en Europe et au-delà
Dans un nouveau rapport exclusif pour MCC Brussels – Brussels’s media machine : EU media funding and the shaping of public discourse – je révèle un vaste système, jusque-là sous-examiné, par lequel l’Union européenne débourse chaque année près de 80 millions d’euros à des projets médiatiques à travers l’Europe et au-delà.

Dans ce document, je soutiens que ce financement important, souvent présenté comme un soutien à la liberté des médias, sert en fait fréquemment à promouvoir des discours explicitement pro-UE et à marginaliser les voix critiques, soulevant de graves inquiétudes quant à l’indépendance éditoriale et à l’intégrité démocratique.
Le rapport affirme que l’influence financière de l’UE crée une « relation semi-structurelle » avec les principaux médias, en particulier les radiodiffuseurs publics et les agences de presse, brouillant les frontières entre le journalisme indépendant et la communication institutionnelle – et compromettant gravement la capacité des médias à demander des comptes au pouvoir.
Principales conclusions et exemples du rapport :
Des financements massifs et peu scrutés : la Commission européenne et le Parlement européen déboursent collectivement près de 80 millions d’euros par an pour des projets médiatiques. Il s’agit d’une estimation prudente, le total au cours de la dernière décennie dépassant probablement 1 milliard d’euros. Ce chiffre n’inclut pas les flux de financement indirects, par exemple les contrats de publicité ou de communication attribués à des entreprises de marketing qui redistribuent ensuite les fonds aux grands médias.
Promotion des discours pro-UE : les programmes de financement sont souvent présentés à l’aide de mots à la mode tels que « lutte contre la désinformation » ou « soutien à des programmes factuels », mais le rapport démontre qu’ils ont des objectifs stratégiques clairs visant à orienter le débat public et à promouvoir l’agenda de l’UE. De nombreux projets, par exemple, promeuvent explicitement des discours pro-UE, notamment la « promotion de l’intégration européenne », la « démystification de l’UE » et la « lutte contre les mouvements nationalistes extrémistes et eurosceptiques ». Sur des questions géopolitiques sensibles, notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine, ces projets favorisent un environnement dans lequel les médias sont financièrement incités à relayer les positions officielles de l’UE et de l’OTAN, réduisant ainsi davantage l’espace disponible pour le journalisme indépendant.
Promouvoir les discours pro-UE : les programmes de financement sont souvent présentés à l’aide de mots à la mode tels que « lutter contre la désinformation » ou « soutenir les programmes factuels », mais le rapport démontre qu’ils ont des objectifs stratégiques clairs visant à influencer le débat public et à promouvoir l’agenda de l’UE. De nombreux projets, par exemple, promeuvent explicitement des discours pro-UE, notamment la « promotion de l’intégration européenne », la « démystification de l’UE » et la « lutte contre les mouvements nationaux extrémistes et eurosceptiques ». Sur des questions géopolitiques sensibles, notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine, ces projets favorisent un environnement dans lequel les médias sont financièrement incités à relayer les positions officielles de l’UE et de l’OTAN, réduisant ainsi davantage l’espace réservé au journalisme indépendant
Campagnes de propagande secrètes : le programme Actions d’information pour la politique de cohésion de l’UE (IMREG) a acheminé environ 40 millions d’euros depuis 2017 à des médias et des agences de presse pour produire des contenus mettant en évidence les « avantages » de la politique de l’UE. Le rapport met en évidence des exemples où ce financement n’est pas clairement divulgué, ce qui équivaut en fait à du « marketing furtif » ou à de la « propagande déguisée ». D’autres projets visent explicitement à « accroître la sensibilisation aux avantages » ou à « contribuer à une meilleure compréhension » et à renforcer le « sentiment d’appartenance à l’UE » des citoyens. Ces euphémismes masquent ce qui est, en fait, une tentative descendante de fabriquer un demos européen – une conscience politique unifiée qui, dans les conditions politiques et culturelles actuelles, reste plus une aspiration idéologique qu’une réalité démocratique.
Les agences de presse en tant que gardiennes de la narration : l’UE s’associe stratégiquement à de grandes agences de presse comme ANSA (Italie), EFE (Espagne) et Lusa (Portugal) par le biais de programmes tels que IMREG, garantissant ainsi que les messages pro-UE sont diffusés en cascade dans des centaines de médias qui s’appuient sur le contenu de l’agence. Le projet European Newsroom, financé par l’UE à hauteur de 1,7 million d’euros, qui rassemble 24 agences de presse à Bruxelles, constitue en fait un effort de normalisation et d’alignement des messages sur les questions européennes.
« Fact-checking » et contrôle du discours : des initiatives comme l’Observatoire européen des médias numériques (EDMO), financées à hauteur d’au moins 27 millions d’euros, impliquent les agences de presse et les médias en réseaux pour « lutter contre la désinformation ». Le rapport met en garde contre le fait que lorsque des entités impliquées dans le financement promotionnel participent également à la définition de la désinformation, celle-ci risque de devenir un outil pour contrôler les limites du discours acceptable et étiqueter la dissidence comme de la désinformation.
Le journalisme d’investigation est tourné vers l’extérieur, jamais vers l’intérieur : le rapport examine les projets de journalisme d’investigation financés par l’UE, notant une tendance où une grande partie de l’attention est dirigée vers des pays non membres de l’UE comme la Russie ou le Kazakhstan, avec un examen peu approfondi de l’UE elle-même malgré les nombreux scandales documentés au sein de l’Union.
La propre propagande du Parlement européen : le Parlement européen, par l’intermédiaire de sa direction générale de la communication, a alloué près de 30 millions d’euros depuis 2020 aux médias pour les campagnes, y compris des contenus explicitement autopromotionnels avant les élections. L’objectif est d’« accroître la portée des publics ciblés de manière plus efficace grâce à des messages liés au travail du Parlement européen », en ajoutant « de la légitimité aux campagnes du Parlement européen ». Cela devrait être considéré comme une tentative de fabriquer une légitimité démocratique en raison d’un manque de soutien organique.
Le rapport conclut que les faits montrent que l’UE investit systématiquement dans la création d’un environnement médiatique « amical » qui renforce sa légitimité et ses objectifs politiques, plutôt que de simplement soutenir une presse libre. Il appelle à une prise de conscience publique urgente et à ce que les liens institutionnels entre le pouvoir politique et le journalisme soient examinés – et, en fin de compte, rompus.
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