hier sur nos télévisions passaient en boucle les images d’une école à Marioupol, l’interprétation de ces images était un contresens total. D’abord il était prétendu que l’on obligeait cette ville, ses habitants à devenir russes, premier contresens, ils n’ont jamais été autre chose même en combattant dans les rangs de l’armée ukrainienne, enrôlés de force ou séduit par l’idéologie, et ce qu’il y a de plus attrayant est leur passé commun au sein de l’URSS, deuxième contresens, l’école de la Russie, ses uniformes étaient ceux de l’URSS. Dans le désordre ambiant oui ce sujet représentait la propagande attrayante de la Russie et en matière d’éducation comme sur d’autres sujets l’école demeurait soviétique. On a mesuré le rôle que continuent à jouer les communistes par rapport à la jeunesse dans la réunion des pionniers sur la place rouge à Moscou. Il est des secteurs dans lequel l’empreinte du socialisme demeure incontournable celui de la jeunesse, de la santé, et de l’écologie. Ziouganov appartient à une famille d’instituteurs et d’apiculteurs depuis 350 ans et il ne cesse de plaider pour les abeilles et les végétaux, les floraisons qui leur sont nécessaires. Voici donc encore une pièce du dossier: socialisme et écologie. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/regnews/234039.html
Kachine, Vladimir Ivanovitch
Vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, académicien de l’Académie russe des sciences, président de la commission de la Douma d’État chargée des questions agricoles
« Il est inacceptable que les produits laitiers, les produits de boulangerie, les confiseries et autres produits proposés dans les crèches, les cantines scolaires et universitaires contiennent des substituts artificiels et de l’huile de palme », a déclaré M. Kashin.
Les écoles, les crèches et autres organisations devront mentionner cette exigence dans les spécifications techniques lors des marchés publics. Les volumes de production de lait naturel en Fédération de Russie ne permettent pas encore d’approvisionner la population du pays en produits laitiers et de remplacer les importations. L’autosuffisance en lait et ses dérivés en Russie est d’environ 87 %, bien que la doctrine de la sécurité alimentaire fixe ce chiffre à 90 %, a expliqué le député. En conséquence, aujourd’hui, une personne ne consomme que 220 kg de lait naturel par an, alors que la norme médicale recommandée est de 320 kg.
Les producteurs augmentent la production de produits laitiers en remplaçant les graisses animales par des graisses végétales, notamment issues de l’huile de palme. Cependant, les entreprises qui « cachent » des graisses végétales dans leurs produits laitiers, c’est-à-dire qui fabriquent des produits frelatés, ne réduisent pas toujours le prix de leurs produits, de sorte que la nouvelle interdiction n’aura pas d’incidence sur le prix des produits, estime le député.
Début avril, Viatcheslav Volodine a chargé le président de la commission des questions agricoles de la chambre basse du Parlement, l’académicien Vladimir Kachine, de préparer des propositions visant à limiter la commercialisation de l’huile de palme en Russie. Il s’agit notamment de réduire les importations et l’utilisation de ces produits dans l’industrie alimentaire, selon les documents signés par le président de la chambre basse du Parlement. Selon les informations obtenues par Izvestia, le premier projet de loi sur ce sujet sera soumis à la Douma dès la session de printemps. La rédaction a adressé une demande à l’appareil de Viatcheslav Volodine.
« Il est inacceptable que les produits laitiers, la boulangerie, la pâtisserie et autres produits proposés dans les crèches, les cantines scolaires et universitaires contiennent des substituts artificiels et de l’huile de palme », a déclaré Vladimir Kashin aux Izvestia.
C’est pourquoi il convient de légaliser l’interdiction de son utilisation dans ces produits qui seront achetés par les établissements d’enseignement, a-t-il souligné. Les écoles, les crèches et autres organisations devront indiquer cette exigence dans le cahier des charges lors des marchés publics.
Lors des contrôles réguliers, Rospotrebnadzor et Rosselkhoznadzor pourront évaluer si les produits sont conformes aux exigences déclarées.
Vladimir Kashin a mentionné que les experts continuent de débattre de la sécurité de l’huile de palme. Il est déjà clair qu’elle est inférieure à d’autres types d’huile en termes de teneur en substances bénéfiques, comme l’huile d’olive, l’huile de tournesol ou l’huile de lin, a fait remarquer le député.
— Mais l’huile de palme est régulièrement utilisée en Fédération de Russie. Ainsi, selon les données du Service fédéral des douanes et des producteurs laitiers, les importations de ce produit et de ses fractions se sont élevées à 1 million de tonnes ces dernières années. Et pratiquement tout ce volume est destiné à l’industrie alimentaire. Ainsi, 30 % de l’huile de palme achetée est utilisée dans l’industrie de la confiserie, 25 % dans la préparation de fast-foods, 15 % dans la production de produits de boulangerie et la part restante dans l’industrie laitière, pour la production de margarines et de pâtes à tartiner », a-t-il souligné.
Selon Vladimir Kashin, les volumes de production de lait naturel en Fédération de Russie sont encore insuffisants pour approvisionner la population du pays en produits laitiers et remplacer les importations. Le niveau d’autosuffisance en lait et ses dérivés en Russie est d’environ 87 %, alors que dans la doctrine de la sécurité alimentaire, cet indicateur est fixé à un niveau non inférieur à 90 %, a expliqué l’expert. Au final, aujourd’hui, une personne consomme seulement 220 kg de lait naturel par an, alors que la norme médicale recommandée est de 320 kg.
Les producteurs augmentent la production de produits laitiers en remplaçant les graisses animales par des graisses végétales, notamment à base de palme. Cependant, les entreprises qui « cachent » ces graisses dans leurs produits laitiers, c’est-à-dire qui fabriquent des produits frelatés, ne réduisent pas toujours le prix de leurs produits, de sorte que la nouvelle interdiction n’aura pas d’incidence sur le prix des produits, estime le député.
Le ministère de l’Agriculture a déclaré à Izvestia avoir reçu la proposition de Vladimir Kashin et qu’il l’examinerait dans les délais prévus.
Le texte complet de l’article est disponible sur le site du journal Izvestia
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