L’essentiel est dit à propos de la basse-cour européenne quand il est constaté que l’on n’invite pas pour discuter de la paix des gens qui ne savent œuvrer qu’à la guerre. L’Ukraine est au menu mais on peut déjà dire que la diplomatie russe a remporté une victoire en ne faisant pas de cette guerre le seul centre de la discussion mais en posant toutes les relations entre la Russie et les USA. On comprend dans ces conditions que la Chine approuve parce que c’est exactement ce qui conditionne la paix : ne pas se borner à un conflit en cours mais reprendre l’ensemble d’une situation qui engendre les conflits et ne pas traiter d’un conflit hors contexte ce qui est pourtant ce que la propagande subie jour après jour en France nous impose avec des « journalistes » (sic) grossiers et autistes qui répètent leurs assauts pour refuser le droit à exposer des FAITS. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Photo : TASS.
Les pays réagissent aux pourparlers américano-russes à Riyad
18 février 2025 Heure : 14:55
La première rencontre entre de hauts responsables des deux pays depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine a été « utile », selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. tandis que le secrétaire d’État américain Marco Rubio a souligné que les bases d’un accord de paix « durable » en Ukraine étaient posées.
Le Qatar, la Hongrie, la Chine, la Slovaquie et Oman ont réagi aux pourparlers entre la Russie et les États-Unis et ont exprimé leur volonté de coopérer à la résolution pacifique du conflit entre Moscou et Kiev.
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Le ministère des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman a déclaré qu’il se félicitait de la tenue de pourparlers entre la Fédération de Russie et les États-Unis d’Amérique à Riyad et soutenait ce dialogue et les efforts diplomatiques visant à « trouver des solutions politiques qui peuvent conduire à la paix, à la sécurité et à la stabilité ».
Pour sa part, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’État du Qatar a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts de l’Arabie saoudite pour négocier une solution au conflit en Ukraine. Il a également exprimé l’espoir que « la fin de la guerre en Ukraine sera annoncée » à la suite des pourparlers en Arabie saoudite.
La Slovaquie a annoncé son intérêt à contribuer à la résolution du conflit en Ukraine et sa volonté d’accepter les négociations qui rendent cela possible, selon le ministre des Affaires étrangères Juraj Blanar. Ils ont réaffirmé leur position selon laquelle ce conflit ne devrait pas être résolu militairement mais pacifiquement.
Pendant ce temps, la Hongrie, en la personne de son ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a indiqué qu’elle se félicitait des pourparlers entre Moscou et Washington qui se sont tenus mardi dans la capitale saoudienne : « À mon avis, c’est une excellente nouvelle, la meilleure nouvelle de ces derniers mois », a-t-il déclaré dans un message télévisé.
Concernant les pays européens mécontents « de ne pas pouvoir s’asseoir à la table des négociations », il a dit qu’ils doivent comprendre que « les partisans de la guerre ne sont pas invités à la table des négociations de paix, et à juste titre ».
La République populaire de Chine a également salué l’accord entre Washington et la Russie pour entamer des pourparlers de paix sur l’Ukraine.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a déclaré : « La Chine croit toujours que le dialogue et la négociation sont la seule issue viable de la crise, et nous nous engageons à promouvoir les pourparlers de paix », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
« Nous sommes heureux de voir tous les efforts menant à la paix, y compris l’accord de paix conclu entre les États-Unis et la Russie », a-t-il souligné.
Lavrov sur les négociations avec les Etats-Unis : « Nous commençons à nous écouter les uns les autres »
Lavrov a clairement indiqué que la compréhension mutuelle ne signifie pas que les deux parties sont d’accord sur leurs positions. Photo : Spoutnik.
18 février 2025 Heure : 11:20
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a détaillé les progrès réalisés dans les négociations avec les États-Unis qui ont eu lieu dans la capitale saoudienne, Riyad.
À son avis, les conversations ont été utiles, car non seulement ils se sont écoutés, mais il a considéré qu’ils commençaient à se comprendre. Il a dit qu’il avait le sentiment que Washington, représenté par son secrétaire d’État Marco Rubio, commençait à comprendre la position de la Russie.
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Plusieurs ententes ont été conclues. L’une d’entre elles consistait à établir, dès que possible, des ambassadeurs dans les deux capitales, ce qui inclurait de commencer à éliminer les obstacles à la collaboration diplomatique qui se sont construits au fil de nombreuses années et de résoudre les problèmes de fonctionnement de leurs missions diplomatiques.
Il a indiqué que les conseillers de chacune des parties accepteront des rencontres pour commencer à faire tomber ces barrières sans y prêter attention en particulier mais en essayant de maintenir une approche systémique face aux obstacles qui peuvent exister, notamment afin d’avancer dans la collaboration économique.
Ils ont convenu de mettre en place un processus de résolution du conflit en Ukraine après que les deux parties ont nommé des négociateurs. La partie russe annoncera ses représentants après que les États-Unis auront annoncé leurs représentants.
L’un des points clarifiés par Moscou à la délégation américaine est qu’elle considère la présence de troupes de l’OTAN en Ukraine comme inacceptable, même si elle est sous les auspices de l’UE ou sous des drapeaux étrangers ou nationaux.
La délégation américaine a proposé d’introduire un moratoire sur les attaques contre les installations énergétiques russes et ukrainiennes, bien que la partie russe ait précisé que cela ne mettait pas en danger les systèmes d’approvisionnement en énergie civils et qu’il ne visait que les installations utiles aux forces armées ukrainiennes.
En ce qui concerne le futur sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les représentants des deux pays ont pour tâche de discuter des préparatifs nécessaires. Il convient de noter qu’il a été organisé sur décision des deux dirigeants.
Au début de ses déclarations, il a souligné qu’ils parlaient des moyens de tirer des leçons de ce qui se passe sans nous permettre de tomber dans la crise. Marco Rubio a également exprimé l’importance de respecter mutuellement les intérêts internationaux. À cet égard, Lavrov a indiqué que parfois ceux-ci ne sont pas cohérents, et a réitéré la nécessité de coordonner et d’éviter les confrontations, ainsi que de faire tout son possible pour parvenir à des solutions politiques.
De même, le chef de la diplomatie russe a exprimé sa gratitude au prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud d’Arabie saoudite.
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