En France, Macron crée le piège de la division, celui dont il espère non seulement qu’il va effacer l’incurie de son gouvernement mais l’aider dans les projets de l’oligarchie européenne de privatisation et de renforcement de dispositions autoritaires. La seule réponse devrait être un cri, celui du vaccin pour tous en France et dans le monde, celui du renforcement des moyens au service public et pas la confusion avec les leurres de l’extrême droite. Le virus c’est Macron et la politique d’un capital aux abois, il faut non pas se défier du vaccin mais le revendiquer. Il y a urgence. En effet, ce qui se passe en Grèce avec un État mis en faillite par l’UE, les désordres climatiques, les nouvelles qui nous parviennent non seulement de Tunisie mais d’Algérie concernant l’épidémie sans moyens d’y faire face, décrit un incendie réel et métaphorique qui embrase le bassin méditerranéen. Ce que dit cet article est au-dessous de certains échos familiaux avec la description de certains centres de vaccination pris d’assaut. Pour Marseille, ce qui se passe dans ces deux pays fait déjà partie de notre réalité. (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Depuis le début de la pandémie en février 2020, le personnel soignant paye un lourd tribut.© Fournis par franceinfo
“Depuis début juillet, jusqu’à ce jour mercredi 4 août, nous comptabilisons 45 décès parmi le personnel soignant. Ce matin encore, nous avons été informés du décès de trois confrères, deux médecins dans le secteur privé, et un professeur dans le secteur public”, révèle, à TSA, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Selon le médecin, l’Algérie a enregistré 460 décès parmi le personnel soignant dont 262 médecins depuis le début de la pandémie en février 2020. Et plusieurs centaines de contaminés. La surcharge de travail et le manque de reconnaissance découragent certains médecins. “Soigner est devenu synonyme de souffrir (…). Quand nous constatons que la corporation a perdu une quarantaine de praticiens ces derniers temps avec une charge de travail qui va crescendo, nous comprenons aisément que certains envisagent de quitter les structures publiques”, confie à Liberté le professeur Belkacem Bioud, chef du service de pédiatrie du CHU Saâdna-Mohamed Abdennour de Sétif.
Troisième vague
L’Algérie est confrontée à une troisième vague de Covid-19, qui se traduit par une pénurie d’oxygène pour les particuliers et certains hôpitaux en raison de problèmes de gestion des stocks et de distribution. Un peu partout, des bénévoles s’organisent pour soulager les malades. Selon les chiffres officiels, communiqués par le ministère de la santé le 5 août, le total des cas confirmés de coronavirus s’élève à 177 963, dont 1 289 nouveaux cas durant les dernières 24 heures, celui des décès à 4 441 cas, alors que le nombre des patients guéris est passé à 119 152. Mais les chiffres officiels, celui des décès en particulier, ne reflèteraient pas la réalité, d’après des témoignages de certains professionnels de la santé rapportés par les médias. L’Autorité algérienne de l’audiovisuel (ARAV) a exhorté les médias à “éviter de se concentrer excessivement sur les nouvelles négatives” dans leur couverture de la crise sanitaire.
Confinement partiel
Face à cette troisième vague, les autorités ont notamment interdit l’accès aux plages et promis d’accélérer la campagne de vaccination qui a pris du retard. Le confinement partiel de 20h à 6h du matin est reconduit pour une dizaine de jours à partir du jeudi 5 août dans 37 wilayas (départements). Les marchés de ventes des véhicules d’occasion, des salles omnisports et les salles de sport, des maisons de jeunes et des centres culturels sont aussi fermés. La mesure d’interdiction concerne aussi “tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncisions et autres événements”. Selon les autorités, près de 3,5 millions d’Algériens ont été vaccinés à ce jour.
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