Les Russes qui toutes tendances confondues ont une passion pour Cuba qu’ils ont baptisé l’île de la liberté connaissent parfaitement son histoire et ils nous font partager ce reportage plein de vivacité et de couleur locale sur la manière dont les Cubains arrivent à se jouer de leur puissant et dictatorial voisin. Les Cubains savent comment les mafias, les assassins font partie du plus haut niveau du pouvoir US alors que celui-ci hypocritement feint d’ignorer sa propre corruption, le déni puritain. Ils envoient des assassins comme ils viennent de le faire hier en Biélorussie et dans le même temps tiennent de vertueux discours sur la démocratie. Cet art de feindre ignorer ce que l’on fait par ailleurs apparait ici comme une constante des services secrets américains aujourd’hui et crée des problèmes de coordination qui entrainent l’échec. Surtout quand il s’agit du patriotisme cubain, celui-ci s’attend toujours au pire de la part des dirigeants des Etats-Unis mais sans la moindre paranoïa, simplement il faut veiller à tous les détails et être collectif. L’île a un côté sportif dans l’affrontement et rien n’est plus sérieux à Cuba qu’un match de pelota, simplement ce qui se joue c’est le droit à être libre, dignes et humains. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
17 avril 2021
Photo: Rumlin / Wikimedia : Les troupes cubaines combattent dans la Baie des Cochons
Texte: Evgeny Krutikov
https://vz.ru/world/2021/4/17/1095014.html
Il y a exactement 60 ans, le 17 avril 1961, un détachement de 1 500 émigrés cubains entraînés par la CIA a débarqué dans une baie déserte sur la côte sud de Cuba. Après trois jours de combats, ils ont été partiellement détruits, partiellement faits prisonniers. L’opération dans la Baie des Cochons fut peut-être l’échec le plus cuisant de la CIA. Comment et pourquoi cela s’est-il passé?
À proprement parler, il n’y a jamais eu de porcs dans cette baie, et il n’y en a toujours pas. La baie étroite avec des plages désertes tire son nom, probablement des balistes multicolores. Pour une raison quelconque en espagnol, ils sont appelés “porcs” (cochinos), et ils y sont innombrables. D’où la Baie des Cochons, Bahia de los cochinos. Aujourd’hui, les touristes ne vont pas seulement à la Baie des Cochons pour le mémorial et le musée des événements d’avril 1961. Playa Giron est maintenant l’un des centres de plongée touristique juste à cause de l’abondance de beaux poissons exotiques.
Les plages désertes sont isolées par des marais, à travers lesquels une seule route mène à l’intérieur des terres. En théorie, cela aurait dû permettre à l’équipe de débarquement de prendre pied et d’attendre la fameuse «phase 2». En outre, les principales unités les plus proches de l’Armée révolutionnaire cubaine (y compris une brigade de chars) se trouvaient à Santa Clara, à environ 120 kilomètres.
C’est à peu près de cette façon que se sont par la suite justifiés ceux de la CIA qui ont planifié l’opération Pluton, et avant tout, le chef de la direction de la planification, Richard Bissell. C’est lui qui était à l’origine de pratiquement toutes les opérations secrètes de la CIA pendant cette période de la guerre froide: des vols U-2 au-dessus de l’URSS jusqu’au coup d’État au Guatemala. Ce fut Bissell qui, en 1960, tenta d’abord d’organiser une campagne de propagande à travers des radios «grises» afin de discréditer Castro et de «soulever un soulèvement». Lorsque ce plan a échoué, Bissell a persuadé le directeur de la CIA Allen Dulles de prendre contact avec la mafia. Au début, ils ont négocié avec Johnny Roselli et Sam Giancano, plus tard d’autres parrains se sont joints à eux – Carlos Marcello, Santo Trafficante et même le grand et terrible Meir Lansky. Dulles et Bissell ont persuadé les truands de tuer Castro en échange de la loyauté des autorités et de 150 000 dollars «pour sa poche».
Ce n’était pas aussi stupide qu’il y paraît maintenant. La pierre angulaire de tous ces événements était le concept de «déni plausible». Bref, c’est une telle organisation du système d’opérations secrètes qui permet aux politiciens et aux hauts fonctionnaires de dire à tout moment qu’ils ne savaient rien. Ils n’ont pas été informés des détails et n’ont rien signé. Par exemple, si les mafiosi ne pouvait pas tuer Castro ou que les assassins étaient attrapés par les Cubains, alors on pourrait toujours dire que la mafia a agi seule, en voulant se venger sur Castro pour les casinos, hôtels et bordels confisqués.
Selon le même concept de «déni plausible», les deux présidents américains impliqués dans l’opération de la Baie des Cochons, Eisenhower et Kennedy, ont catégoriquement interdit toute participation directe au débarquement des troupes américaines. La brigade 2506 se composait exclusivement d’immigrants cubains, parfois d’origine sociale incertaine, mais les instructeurs étaient des officiers de la CIA. Des bombardiers américains B-26 de l’armée gouvernementale de Fulgencio Batista avaient été récupérés par l’armée de Castro, et les mêmes étaient en service dans l’US Air Force. En conséquence, les Américains ont simplement peint des marques d’identification cubaines sur leurs avions et ont essayé de les faire passer pour l’aviation cubaine, qui se serait «bombardée toute seule».
C’est avec ces bombardiers qu’une des histoires les plus incroyables s’est produite, qui a fortement influencé tout le cours des événements, tant politiques que purement militaires.
Le 14 avril, un avion de reconnaissance U-2 a survolé des aérodromes cubains et, comme il l’a semblé au pilote, a identifié 15 des 24 appareils de l’armée de l’air cubaine. Dans le style classique, il a été décidé de les détruire au sol, la suprématie aérienne étant considérée comme l’une des principales clés du succès du débarquement. Dans la matinée du 15 avril, huit bombardiers B-26 portant des marques d’identification cubaines ont attaqué trois aérodromes militaires cubains et, de cette manière, comme l’ont semblé les pilotes, ont détruit l’ensemble de l’aviation cubaine.
En réalité, il s’agissait de maquettes d’avions que les Cubains avaient laissés à un endroit bien en vue. On ignore jusqu’à présent si La Havane était au courant à l’avance du raid imminent et si c’était une astuce militaire sophistiquée. Ou si tout cela est arrivé d’une manière ou d’une autre par accident. Mais le fait demeure: seuls 2 avions cubains ont été détruits au sol (selon certaines données soviétiques – 3), qui étaient déjà en panne. Et les Américains ont décidé qu’ils avaient acquis la suprématie aérienne.
Trois bombardiers américains portant des inscriptions cubaines participant au raid ont été endommagés par les tirs de la défense aérienne cubaine. L’un est tombé à la mer (l’équipage a péri), un autre a atterri sur un aérodrome militaire à Key West et le troisième, pour une raison quelconque, a atteint Miami et a atterri dans un aéroport international civil. Le pilote a demandé à parler aux journalistes et leur a dit qu’il était un transfuge de l’armée de l’air cubaine et qu’il réclamait l’asile politique. C’était un mensonge purement cynique, que le pilote a raconté de manière pittoresque et dramatique: comment il a fui les «Castristes» et a défendu sa vie.
Mais parmi les journalistes américains, il y avait suffisamment de personnes ayant une expérience militaire. Ils ont attiré l’attention sur le fait que les canons des mitrailleuses du bombardier étaient propres, c’est-à-dire qu’ils n’avaient pas tiré, et que l’avion lui-même avait des caractéristiques de conception inhérentes uniquement à la version américaine, et non à la version cubaine du B- 26. Un scandale fantastique a éclaté et le président Kennedy a annulé le deuxième raid. À la suite de toute cette histoire, Cuba a conservé ses forces aériennes intactes, qui, au cours des trois jours suivants, ont tout simplement mis en pièces la force de débarquement, les navires de débarquement et même les avions de soutien américains.
La “Brigade 2506” se composait d’on ne sait qui. Il y a eu de nombreuses versions différentes de la manière exacte dont les personnes étaient sélectionnées pour le groupe d’assaut du débarquement. Fidel Castro lui-même plus tard, avec une franchise communiste, a affirmé que la plupart des mercenaires venaient des classes supérieures de Cuba et a même calculé combien d’hectares de terre leurs familles possédaient avant la victoire de la révolution. Ensuite, il est apparu que le commandant avait un peu exagéré, et bien qu’il y ait suffisamment de «ci-devants» dans la «2506 Brigade», en fait, il y avait toutes sortes d’individus. La plupart étaient officiellement considérés comme des étudiants, mais il est maintenant clair que beaucoup avaient des documents fictifs qui leur permettaient de rester légalement aux États-Unis.
Chaque membre de la brigade s’est vu attribuer un numéro personnel, mais la numérotation commençait à partir de 2000 afin de créer l’illusion du nombre. Le nom même de “Brigade 2506” provenait du numéro personnel d’un soldat décédé lors d’un exercice au Guatemala. Ceux qui servaient dans la brigade recevaient 400 $ par mois en salaire de base (une somme rondelette pour l’époque) et en indemnités: 175 $ pour l’entretien d’une épouse, le cas échéant, 50 $ pour le premier enfant et 25 pour le second. La brigade a reçu des États-Unis une quantité fantastique d’armes et de munitions, y compris des navires de débarquement de chars, les chars M41 eux-mêmes, dix véhicules blindés de transport de troupes M8, vingt canons sans recul et des mortiers avec des bazookas en vrac.
Le capitaine José Alfredo Perez San Roman, connu sous le nom de «Pepe», un homme au destin ambigu, commandait le tout. Il voulait devenir architecte, mais il n’y avait pas assez d’argent pour ses études et il s’est enrôlé dans l’armée cubaine. Deux fois, il a suivi une formation de recyclage aux États-Unis, a été considéré comme l’un des officiers les plus talentueux de l’armée du dictateur Batista, et en 1958, il est même devenu professeur à l’Académie militaire. Mais en décembre 1958, il fut arrêté et accusé de complot et d’organisation de la tentative d’assassinat sur Batista.
Après la victoire de la révolution, Castro a non seulement libéré San Roman de prison, mais lui a même ordonné de purger les cadres de l’ancienne armée cubaine. Profitant de sa position officielle, le capitaine San Roman a permis à l’ancien commandant des troupes de Batista de se cacher, ce pour quoi il a été arrêté, cette fois par les castristes. Mais Fidel a fait preuve de miséricorde et a laissé partir Pepe San Roman aux États-Unis en décembre 1959.
Les Américains ont concentré de grandes forces intellectuelles autour de Cuba. Le centre de la CIA à Miami comptait à lui seul plus de 40 agents qui se sont personnellement rendus à Cuba, et il s’est développé régulièrement. Néanmoins, toute cette entreprise avait une idée très fantasmagorique de la situation à Cuba. Ils croyaient sincèrement que le peuple cubain attendait juste l’occasion de se soulever et de renverser Castro. Cette illusion était alimentée par les rapports de la «cinquième colonne», dont les représentants, selon une expression de Fidel qui fit mouche, ont commencé à être appelés «gusanos» (vermine). Les opposants de l’ancienne formation et les saboteurs et les groupes dispersés de partisans répondaient également au concept de gusanos. De temps en temps, ils essayaient d’organiser des attentats terroristes, mais le plus important fut l’incendie d’un grand magasin à La Havane. Le contre-espionnage cubain a traité avec succès les gusanos, mais ceux-ci continuaient à fournir à la CIA des “données” mythiques sur la situation à Cuba. Et la CIA envoyait le tout à la Maison Blanche.
Néanmoins, le plan purement stratégique n’avait pas été préparé. On a supposé que la force de débarquement devait prendre pied sur la plage et tenter de survivre pendant plusieurs jours. Et que faire ensuite (la soi-disant «deuxième phase»), personne ne le savait. «Vous agirez en fonction de la situation» – dans ce contexte, cette phrase pouvait signifier n’importe quoi. Attaquer Santa Clara ou La Havane, en traversant un rempart de 20 000 soldats cubains. Attendre que le peuple cubain reconnaissant se révolte dans toute l’île. Pénétrer dans les montagnes et y lancer une guérilla. Ou, à tout le moins, attendre que les troupes américaines régulières viennent à la rescousse.
Pour créer un prétexte, il était prévu de faire débarquer dans la Baie des Cochons quelques jours plus tard des membres d’un soi-disant gouvernement intérimaire dirigé par José Miro Cardona, également ancien ami de Castro et combattant contre le régime Batista et même Premier ministre de Cuba avant Castro. Le gouvernement intérimaire, se présentant comme venant du territoire cubain, se serait tourné vers Washington pour obtenir de l’aide. Mais pour cela, il fallait tenir sur la plage pendant au moins une semaine. Bissell a particulièrement insisté sur cette option.
Déjà à l’aube du 17 avril, il est devenu clair que les choses tournaient mal. Soudain, il s’est avéré que Cuba avait une aviation prête au combat. Lors du premier raid, les Cubains ont coulé deux navires de transport («Houston» et «Rio Escandido»). Un bataillon entier de mercenaires sur le Houston est allé par le fond, et sur le Rio Escandio, il y avait 145 tonnes de munitions et 3 000 gallons de carburant. L’explosion a été entendue de très loin. À 11 heures du matin, les deux transports restants du groupe d’invasion étaient hors de danger vers la haute mer.
Au milieu de la journée du 17 avril, l’avancée des parachutistes a été stoppée. Castro a annoncé une mobilisation générale et déclaré la loi martiale. Un régiment d’infanterie, un bataillon de chars et un bataillon d’artillerie quittent Santa Clara. Des détachements de la milice populaire ont conflué de tous le pays vers la Baie des Cochons. L’atterrissage a été bloqué dans le triangle Playa Giron – Cayo Ramona – San Blas. Des obusiers cubains ont commencé à frapper cette étroite bande. Tout au long du 18 avril, les Cubains ont méthodiquement détruit le débarquement et passé au peigne fin les environs à la recherche de parachutistes.
Le 19 avril, Pepe San Roman a demandé aux Américains un soutien aérien. Puis un soutien général. De quelque nature que ce soit. Richard Bissell, dans ses souvenirs, affirme qu’il a supplié le président Kennedy d’amener des troupes américaines régulières au combat, mais le président, dans le cadre du fameux concept de «déni plausible», lui aurait dit qu’il voulait être «aussi invisible que possible. “
Néanmoins, le matin du 19 avril, cinq bombardiers B-26 sont montés au secours du débarquement, et deux destroyers américains, Eaton et Murray, temporairement rebaptisés Santiago et Tampico pour l’occasion se sont approchés de la côte de la Baie des Cochons,. .
Les pilotes gusanos ont refusé de voler dans des bombardiers, considérant cela comme du suicide. En conséquence, des citoyens américains, pilotes de la Garde nationale de l’Alabama, se sont assis aux commandes. Ils devaient être soutenus par des chasseurs à réaction du porte-avions Wessex. Mais une chose étonnante s’est produite: les gestionnaires de vol du porte-avions se sont trompés dans les fuseaux horaires, ce qui a fait que les combattants de soutien ont raté les bombardiers et ceux-ci ont volé à Cuba sans couverture. Au cours d’un bref combat aérien, les MIG cubains ont abattu deux des quatre bombardiers transportant des citoyens américains à bord dans ce qui est passé dans l’histoire sous le nom de Mad Dog Flight.
Un char cubain T-34-85 a roulé sur la plage et s’est retrouvé directement en face de deux destroyers américains qui tentaient d’organiser l’évacuation des survivants. Les tankistes ont tiré plusieurs fois sur les navires, sans les toucher, mais cela a suffi pour que les destroyers américains se lancent en pleine mer à toute vitesse, abandonnant l’évacuation.
A six heures et demie du soir du 19 avril, les hostilités étaient terminées, la “Brigade 2506” avait cessé d’exister. 114 mercenaires ont été tués, 1202 faits prisonniers, dont 9 blessés sont morts pendant le transport. Les Cubains ont obtenu 5 chars M41, 10 véhicules blindés de transport de troupes et beaucoup de bonnes armes en guise de trophées. Au total, l’armée de l’air et la défense aérienne de Cuba ont abattu 12 avions B-26 et C-46, dont 7 B-46 et un C-46 au cours d’une bataille aérienne, sans subir de pertes. Les Cubains ont perdu 156 hommes et déploré environ 800 blessés, ainsi qu’un char qui a été brûlé par trois coups de lance-grenades dès le premier jour du débarquement.
Les gusanos capturés ont été jugés, mais il n’était pas question de les condamner à mort. Le gouvernement cubain a estimé les dégâts causés par l’invasion à 53 millions de dollars et a proposé d’échanger les prisonniers contre des médicaments et de la nourriture pour un montant similaire. Les Américains ont accepté et, en décembre 1962, l’échange a eu lieu. Mais même dans ce cas, selon le concept de «déni plausible», les médicaments sont venus à Cuba non pas du gouvernement américain, mais d’une fondation caritative privée.
Le président Kennedy a personnellement accueilli les restes échangés de la brigade 2506 à l’Orange Bowl de Miami. Par la suite, ils ont créé une «association d’anciens combattants» qui a tenté sans grand succès d’organiser des attentats terroristes à Cuba. En 2011, à l’occasion du 50e anniversaire de l’invasion, ces vétérans ont été invités à une réunion spéciale du Congrès américain.
Pepe San Roman n’était pas parmi eux pour recevoir les honneurs du Congrès. En 1989, il s’est suicidé à Miami. Après sa mort, des rumeurs ont commencé à se répandre selon lesquelles il n’était qu’une figure décorative, mais qu’en réalité, d’autres personnes commandaient l’opération. Ils ont pointé du doigt Manuel Artime Buescu, un autre ancien associé de Castro, en désaccord avec lui après la victoire de la révolution. Au moins, on sait avec certitude que c’est Artime Buesca qui a longtemps été en contact avec les célèbres agents de la CIA, qui ont organisé l’opposition cubaine à partir d’une variété de mécontents. En particulier, avec Jerry Droller, alias Frank Bender, alias “Mr. B”.
Aux États-Unis, Richard Bissell a été rendu responsable de la catastrophe. Pour sauver la face, le président Kennedy l’a renvoyé de la CIA, mais lui a immédiatement offert le poste de directeur de l’Institut d’analyse de la défense. Bissell est décédé en 1994.
L’opération de la Baie des Cochons a été un désastre pour l’image de la CIA et des États-Unis en général. Étonnamment, aucun changement radical n’a été apporté au concept même de la conduite d’opérations secrètes d’infiltration et par procuration. Une commission spéciale dirigée par le procureur général et en même temps frère du président, Robert Kennedy, a produit un grand rapport dont il ressortait que les causes de la catastrophe étaient des approvisionnements insuffisants. Personne n’a osé admettre l’erreur de l’idée elle-même. Comme personne ne se demandait pourquoi l’opération n’avait pas été planifiée au-delà du débarquement.
À ce jour, les principes des opérations secrètes aux États-Unis sont pratiquement restés inchangés. C’est étrange et surprenant.
Vues : 293
Michel Bouchet
Ce site est une pépite, d’informations ! Merci à Danielle et Marianne !