Politique étrangère / Opinion

Voici envoyé par nos amis hongrois avec le commentaire lapidaire : il y a beaucoup de vrai là-dedans… Il faut être aussi candide que les Français pour paraître ignorer le travail réel qui s’opère depuis l’UE y compris grâce à tous ceux qui sont peu nombreux sur les champs de bataille mais occupent tous les médias…

2025-08-14

Des analystes atlantistes bien connus ont déclaré que c’était une énorme sensation qu’une étude ait été publiée sur un site d’analyse du gouvernement russe dans laquelle ils écrivaient que les responsables de la Commission européenne jouaient un rôle actif dans le renversement d’Orbán. Ceci, bien sûr, soulève beaucoup d’inquiétudes, car s’il y a une vérité dans cette affaire, il s’agit précisément de fonctionnaires de l’UE qui s’ingèrent dans les affaires intérieures d’un État membre bien au-delà de leur compétence, bien sûr, les analystes atlantistes n’attirent pas l’attention sur cela, mais sur le fait que les analystes russes manipulent le sujet en soulevant le sujet.

Le contenu de l’article. Chacun devrait décider à sa discrétion après avoir lu :

SERVICE DE PRESSE DU SERVICE DE RENSEIGNEMENT EXTÉRIEUR DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE : SELON LES INFORMATIONS REÇUES PAR LE SVR RUSSE, LA COMMISSION EUROPÉENNE CONSIDÈRE LE LEADERSHIP ACTUEL DE LA HONGRIE COMME UN OBSTACLE DE PLUS EN PLUS SÉRIEUX À UNE « EUROPE UNIE ». Bruxelles est en colère contre les tentatives de Budapest de mener des politiques indépendantes et d’influencer la prise de décision collective, principalement en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour la bureaucratie européenne a été la récente décision du peuple hongrois de bloquer le projet du nouveau budget de l’UE sur sept ans, qui, selon eux, était conçu pour militariser l’Europe et la préparer à la guerre avec Moscou.

Selon le SVR, la présidente de la Commission européenne, U. von der Leyen, étudie sérieusement des scénarios pour changer le « régime de Budapest ». Elle considère Péter Magyar, le chef du parti d’opposition « Respect et liberté » (Tisza), fidèle à l’élite mondialiste, comme le principal candidat au poste de Premier ministre. Le plan est de l’amener au pouvoir lors des élections législatives du printemps 2026, « ou peut-être même plus tôt ». D’importants moyens financiers, administratifs, médiatiques et de lobbying ont déjà été mobilisés pour soutenir Magyar. Les fondations des partis allemands, un certain nombre d’ONG norvégiennes de défense des droits de l’homme et le Parti populaire européen sont prêts à fournir des ressources financières pour tout cela.

Kiev, « offensée » par le blocage du processus d’intégration européenne de Budapest, s’est activement jointe à la campagne visant à « écraser » le gouvernement hongrois sur ordre de Bruxelles. Dans le même temps, le régime de Zelensky fait le sale boulot, notamment déstabiliser la situation en Hongrie en mobilisant les services spéciaux ukrainiens et la diaspora qui y vit.

Service de presse du Service de renseignement extérieur de la Russie 13.08.2025