Ceux qui croient avoir compris l’intérêt d’entamer un dialogue avec la Chine et y compris adhérer au BRICS, au meilleur des cas commencent à subodorer la crise de l’hégémonie occidentale et celle des USA, ils mesurent parfois que ce capitalisme dont le bras armé, le siège par la monnaie, reste les USA est en train de tenter de survivre en sacrifiant ses alliés et complices, l’UE, le Japon, alors que leur classe capitaliste et son petit personnel s’accroche à cette alliance. Mais ils ne mesurent pas la nature de la crise desdits USA, la chute inexorable dont les signes tangibles sont l’inflation, et la baisse de productivité et l’aspect phénoménal les divisions de faction, identitaires, voire religieuses. L’idée vague d’une alternative chinoise germe dans la débâcle même chez Macron. Elle parait aux communistes une audace extraordinaire. En fait, tous ces gens-là posent encore mal le problème : nous n’avons plus le choix, on ne peut pas envisager un développement sans un dialogue et des coopérations avec la Chine. C’est pour cela aussi que ceux qui croient de manière folle à un occident qui conserverait sa suprématie et resterait maitre du monde n’ont plus que le fascisme et la guerre pour l’imposer. Et même là, que pèse la capacité de l’occident à produire des armes à la hauteur de ses ambitions ? Alors que l’on peut espérer que le socialisme à la chinoise qui se situe lui-même dans un monde de paix et de coopération de respect des souverainetés dans la logique de la charte des nations unies est la seule possibilité déjà on voit la réponse « écologique », plus économe des ressources, mais il faut mesurer que la planification prend en compte la relation des êtres humains, de leurs capacités à ce stade. L’immense opportunité est que seul un pays socialiste pouvait avancer aussi rapidement et il est contraint pour « servir » le peuple d’adopter une autre orientation. C’est ce débat que veulent éviter la bande de crétins qui pratiquent au sein du parti communiste une censure stupide bien digne de l’état d’étroitesse et d’aveuglement qui est le leur et qui nuit non seulement à un parti mais à la France comme à tous les peuples. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Auteur: Maxime Marquette
2025-05-21 09:28:23
Partagez:La Chine révolutionne l’industrie avec ses usines sombres autonomes : l’avenir de la fabrication est là

Imaginez un monde où les usines fonctionnent sans lumière, sans ouvriers, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pilotées uniquement par l’intelligence artificielle, la robotique et l’Internet des objets. Ce futur est déjà une réalité en Chine, qui mène la prochaine révolution industrielle grâce à ses usines sombres, des centres de production entièrement autonomes et sans présence humaine sur site.
Des usines sans lumière ni humains : comment ça marche ?

Ces usines, surnommées «usines sombres», fonctionnent dans l’obscurité totale, car elles n’ont pas besoin d’éclairage pour les humains. Tous les processus, de l’assemblage à la gestion de la qualité, sont automatisés grâce à des robots intelligents et des systèmes connectés. L’intelligence artificielle supervise chaque étape, optimise la production en temps réel et assure un contrôle qualité sans faille.
Une efficacité et une précision inégalées

Grâce à cette automatisation complète, les usines sombres sont capables de produire plus rapidement et avec une précision extrême. Elles réduisent considérablement les erreurs et les défauts, tout en minimisant la consommation d’énergie. En supprimant la nécessité d’éclairage et de présence humaine, ces usines diminuent aussi leur empreinte carbone, contribuant ainsi à une production plus durable.
Des applications variées et un impact économique majeur

Ces centres de production intelligents fabriquent une large gamme de produits, allant des smartphones aux produits pharmaceutiques. Leur capacité à fonctionner sans interruption permet d’augmenter la productivité et de répondre rapidement aux demandes du marché mondial. Cette innovation place la Chine en tête de la course industrielle mondiale, renforçant sa position de leader technologique et économique.
Un modèle d’industrie propre et durable

Au-delà de la performance, les usines sombres représentent un pas important vers une industrie plus propre. En réduisant la consommation d’énergie et les déchets liés aux erreurs humaines, elles participent à la lutte contre le changement climatique. Ce modèle pourrait inspirer d’autres pays à adopter des technologies similaires pour une production plus responsable.
Conclusion : une révolution industrielle intelligente et inarrêtable

Les usines sombres autonomes de Chine incarnent l’avenir de la fabrication : une industrie intelligente, scalable et durable, capable de fonctionner sans relâche et sans intervention humaine. Cette révolution technologique transforme non seulement la manière dont les produits sont fabriqués, mais aussi la façon dont nous concevons la durabilité et l’efficacité industrielle. Le futur de la production est déjà là, et il est sombre, mais brillant d’innovation.
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Etoilerouge
Il me semble qu’il faut parler des travailleurs. Où sont ils? Que deviennent ils?
Philippe, le belge
oui, et préciser également que ce genre d’usine n’est souhaitable (tolérable?) que dans un pays socialiste, voire même communiste.
admin5319
tout à fait d’accord j’ai exprès posé ce sujet pour que le débat aille au-delà de ce qu’il est actuellement et que nous nous confrontions à ce que propose réellement la Chine. A l’inverse de l’URSS elle ne prétend pas se substituer aux luttes des communistes, elle applique partout les lois des pays dans lequel elle intervient… elle en respecte la souveraineté et aussi les opportunités quu’elles offrent et qui dans les pays capitalistes actuellement sacrifient les travailleurs. Même les satistiques que nous utilisons comme le PIB sont de ce fait tronquées parce que la loi en Chine est différente, également à Hong Kong qui est un autre régime.
Georges Rodi
Il y a belle lurette que les ateliers ferrage et peinture des automobiles sont robotisés.
Le fait que la lumière soit éteinte ne change pas grand chose, mais cela excite les médias ces derniers temps.
En dehors de l’éclairage des ateliers, ce sont surtout les gains de place et de coûts sur les parkings, les cantines, les sanitaires, les vestiaires, les équipements de sécurité, etc. qui sont significatifs.
J’avoue que les « usines sombres », ça vous pose un article, beaucoup mieux que les « usines sans toilettes », ou « sans plateaux repas ».
Où sont les ouvriers? …
Dans ces ateliers, et pour faire dans la sobriété : nulle part.
Et c’est le cas depuis au moins 20 ans pour la pose de composants électroniques sur un circuit imprimé. Ou pour la production de bobines de fils pour l’industrie textile. Ou dans l’alimentaire… … Vous n’avez jamais vu un robot boucher à l’oeuvre? 2 bras de 4 mètres munis d’une lame de 40cm qui vous découpent un boeuf en quelques secondes, c’est juste impressionnant…
Côté savoir-faire, l’occident n’est pas à la traîne.
Mais de ce que je constate, la Chine robotise énormément les chaînes de production pour les industries à haute valeur ajoutée : automobile, aéronautique, électronique, pharma…
On le sent bien, c’est là que les industriels chinois veulent porter le fer.
Et je comprends la terreur qui saisit les industriels mondiaux (allemands, étasuniens et japonais en particulier).
Mais il y a de leur part encore une erreur de lecture, car ce qui rends l’industrie chinoise à ce point compétitive, ce n’est pas tant les robots. Mais son socle d’administrations et d’entreprises publiques qui produisent l’énergie et les matériaux de base, qui construisent les routes, les voies ferrées sans se soucier de rentabilité mais de service rendu, sans avoir à verser de dividendes à des actionnaires gourmands.
Tout cela est offert avec une qualité et des prix imbattables.
Et tant que les pays « développés » refuseront de voir la supériorité d’une base économique socialiste et planifiée, ils seront dépassés.
Cela dit, la robotisation est aussi un moyen de compenser le peu d’attrait de la jeunesse chinoise pour le travail à la chaîne
Foxconn qui produit les IPhones pour Apple en Chine est un groupe Taïwanais réputé pour ses conditions de travail très critiquables.
Alors que Xiaomi ou Huawei produisent leurs smartphones sans pressurer d’ouvrières : leurs dernières usines sont entièrement automatisées.
Et… Est-ce bien l’article où parler des hôpitaux robotisés (en cours d’expérimentation)?
… Non, ce sera pour une autre occasion.
Les ports de marchandises sont déjà automatisés, sans grutiers ni dockers.
Les robots-taxis sont en cours de validation.
Je vois des emplois créés pour le tourisme, la culture, les parcs naturels, l’anti-désertification et l’agriculture associée, les productions de petites séries, de produits sur-mesure, le qualitatif opposé au quantitatif.
Mais au final, je suis curieux de voir ce qui va se décider au sommet, tant l’impact des nouvelles technologies promet d’être massif.
A priori, il n’y a qu’un gouvernement communiste pour gérer cette tornade.
Micka
Ce texte raisonne plus comme une publicité qu’une démonstration. En fait après lecture on se sait rien de l’impact réel sur l’environnement du point de vue écologique
ni social. C’est beau c’est bien c’est mieux ne sont pas des explications objectives mais une appréciation dont on ne peut se contenter. A première vue je serai séduite pas le concept mais en bonne lectrice de votre blog j’ai appris à ne pas me contenter des apparences…
Merci.
admin5319
c’est injuste et si vous êtes une lectrice de ce blog vous savez à quel point nous nous interessons (en particulier dans notre livre à toutes ces questions encore faut-il le lire) et aujourd’hui même nous mettons en regard un autre sujet sur le rôle de l’apprentissage du piano dans la formation des mathématiciens qui pose un certain nombre de question. Ce sujet là nous avons voulu qu’il soit un choc pour qu’enfin vous sortiez de votre zone de confort de ce que vous croyez savoir, toutes les messes que vous dites en évitant de vous poser des questions en étant souvent des décennies en retatd sur la réalité. J’en ai marre d’être censurée par des gens qui sont incapables d’affonterl la réalité… et c’est bien que cela vous incite enfin à dre que vous voulez aller au dela et savoir, d’habituded votre leitmotiv c’est je sais moi et les autres sont des cons qui refusent de m’écouter…
cohen
Autant que je sache les japonais avait déjà mis au point des usines sombres.
admin5319
pas à ma connaissance, l’automation y a été poussé très loin, mais pas dans cette forme totalement intégrée… le japon est comme la Corée du sud entré dans une crise profonde essentiellement sous des formes monétaires mais aussi de production…Le marché japonais de l’automatisation industrielle est segmenté par type (systèmes de contrôle industriel, appareils de terrain), par secteur d’utilisation final (pétrole et gaz, produits chimiques et pétrochimiques, énergie et services publics, aliments et boissons, automobile et transports). Les tailles et prévisions du marché sont fournies en termes de valeur (USD) pour tous les segments ci-dessus. l’épidemie du covid autant que la faible natalité a accéléré le recours à l’automation en suppprimnant certains postes de contrôle sur place et en les substituant à distance mais à ma connaissance il n’y a aucune usine qui corresponde à ce que met en place la Chine.
Lavallée Ivan
Précisément, depuis 2002 j’explique celà, à savoir que le communisme c’est quand les « usines tourneront toutes seules » et j’ai montré dans les deux éditions de Cyber Révolution (2002 et 2023) les enjeux qui y sont liés mais c’est resté lettre morte, aucune publicité, aucun débat de la part des instances communistes à ce propos. Eh bien voilà, alors qu’avec un peu de jugeote et au lieu de consacrer nos forces à des discussions sur les problèmes sociétaux, même s’il convient de ne pas les négliger, si donc nous avions pris en compte dès 2002 les perspectives et potentialités de la Cyber Révolution, nous n’en serions pas à avoir une politique à la remorque du syndicat et ouverte sur l’avenir.
Rappel : « L’histoire de l’humanité c’est celle de ses forces productives ». Un peu de marxisme camarades !
admin5319
pas d’accord camarade justement les usines ne tournent pas toutes seules, il faut ue décision politique et c’est trés différent suivant ls buts et les ùoyens de la classe qui les utilise sous le capitalisme, sous le socialisme et sous le communisme pareilles usines, les forces productives n’ont de sens que dans la relation dialectique avec les rapports de production et c’est bien là le vrai sujet et pas une reflexion sur la technologie qui n’est pas celle de Marx … c’est si vrai que ces forces productives débouchent dans le capitalisme sur la crise de surraccumulation et de surproduction et des guerres… cela se pose déjà quand on considère la baisse des prix en Chine qui est intérprétée comme de la « déflation » par les capitalistes alors que moqueur Xi demande en quoi ce n’est pas un progrès la baisse des prix…
Georges Rodi
Moqueur, Xi a bien raison de l’être.
Lorsque son gouvernement récupère les buildings d’un groupe immobilier en liquidation, les termine et les mets en location avec un prix réduit de 30%, les Chinois ne s’en plaignent pas.
Les actionnaires d’Evergrande sont tristes, surtout les fonds de pension US qui ont parié sur un sauvetage de l’entreprise. Mais pourquoi n’ont-ils pas écouté les avertissements de Beijing sur les priorités économiques du pays?
Pour le reste, j’évite de généraliser ce que je vis localement, mais je n’ai surtout pas l’impression d’une économie au ralenti.
RV
Merci pour cette fenêtre sur l’industrie chinoise.
Je sais que les Chinois développent les énergies renouvelables, plantent des arbres et ont mis en service une première centrale expérimentale au thorium.
Ceci dit apparemment ils sont toujours à fond dans le productivisme.
Ça devrait interroger.
Il me semble que l’urgence devrait être un ralentissement drastique.
C’est bien joli d’émettre moins de CO2, comme mentionné dans l’article, mais la crise systémique que nous devons affronter concerne aussi la raréfaction des ressources naturelles, la biodiversité, les pollutions industrielles, etc.
Il me semble qu’Aurélien Barrau pose bien la nature de la révolution conceptuelle qui est devant nous et à ce jour il un peu seul.
admin5319
monsieur Aurélien Barreau dont je partage l’intérêt pour Hesiode est un utopiste ce qui ne manque pas d’intérêt mais demain je reprendrais un texte d’Aragon sur l’utopie et la réalité… Mais je n’ai pas ses compétences en astrophysique, ni d’ailleurs un tempérament d’anorexique et encore moins la propension à me ballader avec un rat d’égout sur l’épaule… quant à ceux qui se passionnent pour ses proprositions d’un temp^érament singulier j’ai du mal à m’identifer à l’asctisme des bobos qui ne peuvent vivre sans leur smartphone et autres modes de vie très couteux mais obtenus grace à la productivité chinoise. Ils feraient bien de tenir compte de la réalité de ce que des peuples entiers subissent en matière de privation… mais en revanche je suis tout à fait iinteressée par des démarches réellement experimentales avec des résultats sur plusieures années, toute une socialbilité qui n’attend pas les directives d’en haut… avec la capacité d »affronter les différences, il faut un vrai débat là dessus et je crois que justement ce que permet la Chine c’est une véritable réflexion sur l »intiaitve à tous les niveaux, la multiplication des coopérations, de passer de l’utopie écologique à une politique d’expérimentation qui utilise à la fois les traditions et ce que la science et la technologie peuvent apporter, leurn maitrise et leur contrôle hors capitaux privés…