Armes, marché de la drogue, capitaux… tout ce qui génère la violence et se retourne comme un boomerang contre les Etats-Unis après avoir généré dans les pays du sud une économie du crime, la seule qui permette en fait la survie… Attribuer les problèmes à l’immigration, au déficit de la balance commerciale et découvrir que le capitalisme ne peut s’en passer… Nous ne sommes pas loin des affrontements entre Retailleau et Macron… au moment où ce dernier embrasse le Syrien qui contrôle les trafics… ou l’Ukrainien qui joue le même jeu… Nous sommes là encore dans ce que Marx décrivait dans les fabriques de Manchester où les femmes endormaient leurs nourrissons avec des opiacés pour pouvoir continuer à subir l’exploitation du capital dans les usines de textiles : la terrible vengeance de l’Orient à qui l’Angleterre imposait la guerre de l’opium… Rubio le tortionnaire du peuple cubain confronté au Mexique, en Ukraine à l’impossibilité d’une paix qui ne tienne pas compte de l’origine réelle de la violence et qui joue sa carrière dans ces « négociations ».. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
21 mai 2025 21:37
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré hier que « les cartels qui opèrent au Mexique et menacent l’État ont des armes qu’ils achètent aux États-Unis », après avoir réitéré qu’il y a des parties du pays « gouvernées par des cartels ». Il a félicité les autorités mexicaines d’avoir accru « leur coopération » en matière de sécurité, et a annoncé qu’il avait l’intention de se rendre dans le pays dans « les prochaines semaines » pour renforcer les relations bilatérales.
« Nous avons eu plusieurs, je dirais, des aspects irritants, mais aussi des domaines de coopération avec le gouvernement mexicain. En fait, notre interaction a été assez positive », a déclaré Rubio lors d’une audition devant la Chambre des représentants.
« Ils ont renforcé leur coopération en matière de sécurité avec nous de manière très productive », a ajouté M. Rubio, qui a toutefois assuré qu’il y avait encore « du travail à faire sur la migration ».
Au cours de son discours, il a également expliqué aux membres du Congrès que l’administration du président Donald Trump s’est concentrée sur deux questions dans ses relations avec le Mexique : le commerce et la coopération en matière de sécurité.
« Les groupes criminels qui opèrent dans notre pays voisin transportent des armes qui sont achetées dans notre pays et ensuite envoyées là-bas. Nous voulons aider à arrêter ce flux », a-t-il ajouté.
En outre, le chef de la diplomatie américaine a fait référence à l’assassinat de la secrétaire particulière du chef du gouvernement, Ximena Guzmán, et de son conseiller, José Muñoz, déclarant qu’il avait entendu la nuit précédente « que deux personnes avaient été assassinées à Mexico qui étaient liées au maire (Clara Brugada) ».
« La violence politique est réelle. Les autorités ont l’intention de s’attaquer à ces cartels, nous voulons les aider dans ce travail et leur fournir des informations pour lutter contre ces groupes criminels, dont plusieurs ont été déclarés organisations ‘terroristes’ mondiales par Washington », a-t-il conclu.
Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le président Donald Trump a envoyé des troupes à la frontière avec le Mexique et lui a imposé des tarifs douaniers pour ne pas en avoir fait assez pour mettre fin aux passages illégaux de migrants et au trafic de fentanyl.
Dans ce contexte, le directeur du Federal Bureau of Investigation, Kash Patel, a indiqué que par rapport au Canada, le Mexique a coopéré avec les États-Unis pour « sceller la frontière sud » et empêcher le passage de cet opioïde.
« Je ne suis pas intéressé à entrer dans le débat sur la question de savoir si le Canada devrait ou non être le 51e aux États-Unis. À l’heure actuelle, le pays doit faire plus pour arrêter le flux de fentanyl », a souligné M. Patel.
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