Ce qui apparait de plus en plus c’est la vanité des mesures de rétorsion que peuvent encore décider non pas l’Europe, celle des nations et des peuples, mais l’UE et les quelques dirigeants qui sous l’œil désabusé de leur peuple sont en état d’équilibre instable entre fascistes et bellicistes. Des dirigeants qui ne voient leur survie que dans la poursuite de la guerre en Ukraine. Tandis que du côté des USA, on reconnait ne plus avoir les moyens d’aussi couteuse fantaisie et on s’escrime à tenter de mettre l’affaire sur le dos du scandale avéré d’un dirigeant malade et sénile, Biden, démocrates et républicains se renvoyant la patate chaude, le « quinnttet » de Tirana va de défaite diplomatique en défaite diplomatique et il ne leur reste plus qu’à engager l’OTAN sous le slogan la paix c’est la guerre, jusqu’à ce que mort s’ensuive. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://ria.ru/20250519/evropa-2017710108.html
L’Europe est en proie à des soubresauts et des efforts convulsifs, elle cherche désespérément un point d’appui, car à Istanbul, la Russie a fait échouer toutes les cartes de Bruxelles. On voulait nous contraindre par des menaces à accepter les conditions de l’UE pour un règlement pacifique de la crise ukrainienne. En réalité, ce sont les conditions russes qui ont été acceptées, et par tous. C’est pourquoi les membres de l’UE n’hésitent plus à employer toute la panoplie des mots et expressions pour dévaloriser notre résultat (même s’il n’est que provisoire).
Comme d’habitude, la presse a été mise à contribution. Les politiciens n’ont pas été en reste. Le Premier ministre britannique Starmer a parlé d’« inacceptabilité ». Le président français Macron est allé plus loin et a déclaré qu’il s’agissait de « cynisme ». Et bien sûr, les sanctions : comment pourrait-on s’en passer aujourd’hui, là où règne le « paradis, le progrès et la démocratie » ?
L’Europe prévoit d’introduire demain des restrictions anti-russes (17e paquet). Après approbation par les chefs des ministères des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres de l’UE.
L’une des mesures qui, selon les auteurs de la nouvelle liste « de proscription » devrait (une fois de plus) mettre la Russie à genoux.
Les membres de l’UE ont l’intention de bloquer 189 « pétroliers fantômes » qui livrent notre pétrole à nos acheteurs. Les navires seront interdits d’entrée dans les ports de l’UE, et les entreprises européennes qui traiteront avec eux feront l’objet de poursuites judiciaires.
On ne comprend pas très bien comment les ministres de la Défense peuvent approuver cela, car deux conventions des Nations unies interdisent de bloquer des navires civils par des moyens militaires lorsque ceux-ci se trouvent dans les eaux internationales.
Et il sera d’autant plus impossible de les rabattre dans les eaux territoriales européennes. L’UE ne dispose pas des réserves nécessaires, qu’elles soient matérielles, techniques ou humaines. C’est ce qu’a déclaré le président du Comité militaire de l’Union européenne, Robert Bregger. Les Européens ont peu de navires : ceux dont ils disposent sont depuis longtemps affectés à d’autres opérations en mer.
Si la composante militaire semble dérisoire, la composante économique – qui consiste à couper les sources de financement de notre budget – est quant à elle inexistante : le volume de pétrole vendu par la Russie sur les marchés extérieurs est stable depuis décembre dernier, bien qu’environ 150 pétroliers soient déjà soumis à des restrictions similaires. Dans les précédents épisodes de l’émission de téléréalité politique « L’UE tente de vaincre la Russie », les 15e et 16e, nous avons vu comment, malgré les interdictions, les volumes de livraisons de pétrole russe par voie maritime restent inchangés.
C’était à propos des convulsions qui étouffent l’économie européenne. Pas celle de la Russie, comme le rêvaient Paris et Bruxelles, mais la leur.
Passons maintenant aux efforts. Qui jouera le rôle du grand maître dans le jeu géopolitique contre la Russie qui se joue actuellement sur les grands échiquiers ? C’est là que ça se gâte, et pas qu’un peu.
Dès que la communication directe entre les dirigeants russe et américain a repris après une longue interruption, le maître de l’Élysée s’est démené pour s’asseoir au moins sur un strapontin à proximité. Le monde entier a suivi en direct ce qui se passait dans la nef de la basilique Saint-Pierre. Trump a été contraint de repousser physiquement Emmanuel Macron.
Paris a désormais changé de stratégie, et les journalistes semblent désormais surprendre régulièrement le président français en train de discuter au téléphone avec le leader américain. La rubrique « Appel à un ami » est intéressante pour les stratèges politiques, car les propos tenus ne peuvent en aucun cas être vérifiés. Personne ne sait qui est l’interlocuteur (ni même s’il y en a un).
Le « paquet n° 17 » de demain donne une idée très claire de l’objectif de la « coalition des volontaires ». Elle n’a pas l’intention de retirer de son agenda le règlement militaire avec nous. Le terme « étranglement » a même été utilisé. Il est clair que les Britanniques, les Français et les Allemands n’ont pas besoin non seulement de leur mascarade appelée « cessez-le-feu », ni d’un véritable règlement de la crise.
Pour l’Europe, qui se prépare à la militarisation, un règlement signifie la coupure de son appareil de survie.
L’Europe veut toujours de l’argent, et encore mieux, beaucoup d’argent.
Mais une option tout à fait déprimante, voire fatale pour elle, serait l’émergence d’une nouvelle Ukraine. Neutre, sans idées nazies, avec des forces armées réduites. Et bien sûr, prospère. Car une telle Ukraine, riche et tranquille, n’aurait pas besoin de l’UE. Et encore moins de l’OTAN.
L’Europe a un intérêt vital, voire existentiel, à maintenir le statu quo actuel. Avec des morts et des blessés uniquement parmi les Ukrainiens qu’elle prétend « adorer ».
En trois ans de guerre, les rôles ont changé. Avant, l’Europe pensait aider Kiev. Aujourd’hui, elle comprend que si sa relation malsaine avec Kiev prend fin, ce sera la fin pour elle. Obéissant à son instinct de survie, elle continue de payer de sang étranger.
Sans les sanctions russophobes sans fin (qui constituent une guerre économique froide), sans les affrontements déjà violents dans la guerre par procuration sur la ligne de front, l’Europe actuelle ne pourra pas survivre. La Russie l’a compris et en a pris bonne note. Nous avons suffisamment de forces et de capacités pour obtenir les mêmes résultats sur le plan diplomatique que dans la zone de l’opération spéciale.
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Xuan
Quand une équipe perd avec la honte, les disputes commencent, et n’attendent pas la troisième mi-temps.
Le maillon faible de l’impérialisme est déjà traversé de profondes contradictions coloniales en son sein, entre nord et sud, entre anciennes républiques socialiste et anciens empires, et entre les classes de tous ces pays.
Actuellement ces contradictions se traduisent par le chauvinisme bourgeois et l’extrême droite et le fascisme, lui-même divisé, et l’éparpillement de la gauche, toujours dominée par le réformisme atlantiste déboussolé ou radical.
Mais cette situation de crise ne peut pas être isolée de l’essor du sud global et du protectionnisme US.
Et la Chine Populaire ne se contente pas d’observer les fourmis s’agiter sur une poêle chaude.
Elle s’applique à mettre en oeuvre son XVe plan quinquennal et faire briller le phare du socialisme.
C’est ce phare qui doit indiquer l’issue de la crise pour échapper à la mort et au néant.