En Angleterre, le parti du député de Clacton Farage, d’extrême-droite a engrangé des gains importants lors des élections locales de jeudi, remportant 10 conseils et plus de 600 sièges. Le parti d’extrême-droite a également remporté deux élections municipales et a obtenu un cinquième député à Runcorn et Helsby avec Sarah Pochin.On a assisté au même raz de marée en Roumanie ce weekend : Cinq mois après l’invalidation du premier tour de la présidentielle roumaine sous le prétexte habituel d’ingérences russes mais s’il suffit d’une vague propagande sur les réseaux sociaux alors que les peuples d’Europe sont soumis à un véritable pilonnage anti-russe c’est tout de même un signe de fort désaveu, et l’exclusion de Calin Georgescu de la nouvelle course, son successeur George Simion est crédité de 40,6 % des suffrages après dépouillement de la quasi totalité des bulletins. Il affrontera au second tour prévu le 18 mai le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, qui, avec près de 21 % des suffrages, a dépassé de peu le candidat unique des partis au pouvoir, Crin Antonescu, la social démocratie corrompue euro-soumise et atlantiste jusqu’ici au pouvoir. Conclusion: quand le peuple est confronté à une gauche et une extrême gauche qui veut la guerre et sacrifie les droits et les acquis du monde du travail en faisant la même politique que la droite, la réalité est que l’on fait le lit de l’extrême droite. Surtout si la propagande violemment anticommuniste et xénophobe confond démocratie et surarmement, négationnisme. Oui le fait est que la politique suivie par les Etats-Unis et l’occident européen est celle de « l’ukrainisation » et si en fait tout l’important se règle en coulisse, la propagande et son tintamarre plus les mesures concrètes prises contre les travailleurs ne peuvent que nous vouer tous à la situation qui est celle de l’Ukraine et exiger une dénazification. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/234068.html
Youri Afonine a commenté les différents plans de règlement du conflit ukrainien discutés dans les médias occidentaux. Il a souligné que, bien sûr, les vraies décisions sont actuellement prises dans le secret des cabinets, et que le tapage médiatique n’est rien de plus qu’un bruit de fond. Les plans publiés présentent un certain nombre de faiblesses importantes, mais il est inutile d’en discuter pour l’instant, car ils sont encore très éloignés de la réalité. Il convient toutefois de souligner une lacune fondamentale commune à tous ces plans : ils ne mentionnent pas la dénazification de l’Ukraine.
Le régime nazi et russophobe qui s’est installé en Ukraine est la principale menace pour la sécurité de la Russie et des millions d’Ukrainiens russophones. C’est précisément le nazisme agressif ukrainien qui a été à l’origine du début de l’opération militaire spéciale. Sans l’élimination de ce régime, l’établissement d’une paix durable est impossible, car tôt ou tard, il déclenchera à nouveau la guerre.
Et ce n’est pas seulement l’avis des dirigeants russes et des habitants de notre pays, a souligné Youri Vyacheslavovitch. Lors du Forum international antifasciste organisé à Moscou par le PCFR, des représentants de plus de 90 pays ont soutenu une déclaration affirmant clairement que la paix stable en Europe n’est possible qu’à condition de dénazifier l’Ukraine et de démanteler le régime fasciste de Zelensky.
Pourquoi les médias occidentaux passent-ils sous silence le fascisme ukrainien ? Parce que c’est l’Occident qui a créé ce monstre.
Trump a reconnu que Kiev était responsable du début du conflit. C’est vrai, mais ce n’est pas toute la vérité. Qui a toujours soutenu Kiev et tiré les ficelles ? Cela arrange bien Trump : il rejette toute la responsabilité sur son prédécesseur Biden, en disant qu’il a failli déclencher la Troisième Guerre mondiale. Trump ne peut pas reconnaître que pendant plus de 30 ans, les États-Unis, avec la plupart des pays européens, ont mené une politique agressive contre la Russie. Ils ont élargi l’OTAN de 1 500 kilomètres vers l’est, de l’Elbe jusqu’à Narva. Ils ont saturé l’Ukraine d’armes occidentales, soutenu un régime farouchement russophobe, et maintenant, c’est l’Ukraine qui est responsable ?
L’opération militaire spéciale est la réponse de la Russie à tout un ensemble de menaces pour notre sécurité, l’Ukraine n’étant en fait que la pointe de la lance que l’Occident a tenté de pointer sur la poitrine de la Russie, a déclaré le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. Et pour assurer la sécurité à long terme de notre pays et de toute l’Europe, l’Occident doit non seulement retirer la pointe, mais aussi la lance elle-même, c’est-à-dire abandonner tous ses plans agressifs contre la Russie.
À l’approche d’une date importante, le 80e anniversaire de la rencontre des troupes soviétiques et américaines sur l’Elbe, Zelensky a accordé une interview aux médias américains dans laquelle il a affirmé que les écoliers soviétiques étaient enseignés à haïr les États-Unis, que l’on disait ouvertement dans les écoles que les États-Unis devaient être détruits. Youri Afonine a fait remarquer : « Je suis à peu près du même âge que Zelensky, je peux donc témoigner qu’il ment de manière éhontée. Ni à l’école, ni à la télévision, on n’a jamais dit que les États-Unis devaient être détruits, c’était tout simplement impensable en URSS.
L’idéologie marxiste-léniniste fait clairement la distinction entre le peuple et l’élite politique et économique, a souligné Youri Vyacheslavovitch. En URSS, on dénonçait les crimes des capitalistes américains et de l’appareil d’État qui les servait, mais on exprimait toujours son respect pour le peuple américain et la culture américaine dans ses meilleures manifestations. Combien de livres d’écrivains américains ont été publiés en URSS : Jack London, Hemingway, Faulkner, Aldridge, Steinbeck, Bradbury, Vonnegut et bien d’autres. Près de 80 millions d’exemplaires de Jack London ont été publiés ! On peut dire que le Soviétique moyen connaissait mieux la bonne littérature américaine que l’Américain moyen. Et il est certain que les Soviétiques en savaient plus sur l’Amérique que les Américains sur l’Union soviétique. Que Zelensky ne mente donc pas.
Et aujourd’hui, malgré toutes les contradictions avec les États-Unis, nous devons mener des négociations et trouver un équilibre entre les intérêts, a déclaré le premier vice-président du Comité central. La Russie, les États-Unis et la Chine déterminent en grande partie les contours de la sécurité future du monde entier.
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