Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Bon anniversaire , c’est la vie et elle vaut la peine d’être vécue…

Chers lecteurs, aujourd’hui 17 avril 2025, j’ai 87 ans, c’est-à-dire qu’il y a presque un siècle deux enfants d’une vingtaine d’années complètement fous m’ont donné la vie à la veille de la deuxième guerre mondiale, tout bien réfléchi le bilan est globalement positif, ce qui dans la période que nous traversons peut être une conviction partagée. Le 17 avril 1938, un gros bébé de plus de 4 kilos 5, chevelu et joyeux, a poussé un cri de triomphe: « A moi la vie! » Alors qu’à nos frontières, un certain Hitler avait décidé sans me consulter que je n’avais pas le droit de vivre, que je n’étais pas un être humain mais de la vermine juive. Mes parents, sans s’en préoccuper le moins du monde, m’ont mis au monde et comme c’était le jour de Pâques, j’ai raté de peu pâquerette ou Edelstein, ‘mon père avait pour langue maternelle un espèce de sabir de l’allemand fortement teinté de yiddish et un français bizarre qui lui faisait transformer tous les é en e muet… j’ai été toute ma jeunesse traitée alternativement de genie ou de cretine au choix, j’avais beau supplier « papa crétine, dit crétine par pitié » rien n’y faisait: « ma fille est un genie! ce n’est pas possible d’être aussi cretine » mais par contre on m’a nommée danielle, Golda, comme si s’appeler Bleitrach en 1938 n’était pas suffisant… A ma naissance, une voisine a envoyé à la police une lettre disant que ma famille était des espions allemands et durant toute la guerre nous avons subi comme ça les corbeaux jusqu’à ce jour où il y avait sur notre porte dans la rue une affichette: il y a des juifs cachés ici. Dans un tel univers, il y a eu mes héros, ceux qui me sauvaient, se battaient pour moi, me tenaient la main jusque dans le camp de concentration, les communistes et surtout Staline et l’armée rouge. Cette dette là je l’ai payée toute ma vie, ce qui m’a valu encore toutes les dénonciations, toutes les diffamations et ces dernière décennies ça a redoublé. J’ai tenu bon et je n’ai pu aimer que des héros communistes, ceux dont j’avais rêvé dans ma petite enfance et là aussi j’ai été gratifiée d’un don inouï par deux fois retrouver le même homme à la mort de l’un, l’autre étaait là, à Chandighar, en Inde, où nous représentions lui Cuba moi le pCF… Là simple, j’ai retrouvé un communiste, un internationaliste, moqueur et honnête homme en qui j’avais confiance. L’un était corse, l’autre était cubain, torturés ils n’avaient ni l’un ni l’autre parlé… Et leur vie n’avait été qu’un long engagement de communiste, ils étaient à la fois impitoyables et d’une indulgence grandiose, mon Corse disait d’un air pensif : « je connais la conscience d’un honnête homme c’est un abyme »… j’étais leur amour et leur camarade, « ma compagne de lutte et d’idéal » commentait mon Cubain. Des chagrins, des gouffres dans lesquels la vie parait disparaitre à jamais, je ne parlerai pas: « ne te plains pas, quand tu as mal à crever fais toi belle et ne leur laisse pas deviner ta peine! » telle m’a éduquée ma mère et quand je pleurnichais, elle m’envoyait une baffe: « au moins tu pleureras pour quelque chose! » Merci maman, tu m’as donné la santé et la manière de m’en servir au mieux…

le congrès où à ma grande surprise je me suis retrouvée membre du comité central

Voilà j’ai 87 ans et je m’étonne de toute cette vie qui continue à bouillonner en moi… Je ne sais pas à qui je dois ce trésor qui m’est encore donné à profusion, celui de la curiosité, de l’indignation, de la tendresse pour la cocasserie des petites gens… et aussi le goût de la beauté qui vous emplit le cœur d’un sentiment de vérité, comme si tout était enfin à sa place là où il n’y a aucun décor inutile, aucun faux semblant, simplement l’harmonie… Le plus délectable était de me sentir si bien avec moi même. C’est un vieux sentiment : j’avais 13 ans et je me souviens m’être dit: « qu’est-ce que j’ai comme chance d’être née avec moi, qu’est-ce que je me serais embêtée avec quelqu’un d’autre. Et à 87 ans j’éprouve toujours la même plénitude teintée d’un peu de regret à l’idée de devoir me quitter bientôt. C’est comme ces mois de septembre de jadis, quand on rentrait à l’école le premier octobre. Nos parents n’étaient plus en vacances et il fallait nous occuper, les filles nous apprenions à tricoter, à coudre, à faire des confitures de mures que nous allions cueillir sur les ronces. Les plages étaient désertes et celle des Catalans nous accueillait avec le gouter, je nageais longuement jusqu’à la digue… Chaque instant était baigné de soleil et de regret de fin des vacances… Alors que le monde est en pleine tourmente j’éprouve le sentiment que toute cette agitation n’est que de surface, il fait beau et cela va s’arranger… je revois ce dont peu de gens peuvent témoigner, ce jour de la libération à Marseille, les rues envahies de monde qui chantait, riait… La guerre était terminée, nous avions survécu au cauchemar, les coeurs se dilataient et les rires se mêlaient aux larmes, des inconnus s’embrassaient… Nous allions tous les matins à l’arrivée des déportés pour y guetter un parent, un ami, nous ramenions toujours l’un d’entre eux chez nous et il parlait… sur mon balcon il y avait un bizarre coofre cimenté qui contenait le charbon. Je haïssais Hitler et je rêvais de lui mettre la main dessus et de l’enfermer dans ce récipient étoit et noir comme son âme, comme ça il comprendrait…

Peut-être est-ce cela le secret de la vie qui m’emplit toujours, cette explosion de joie après la peur et savoir alors le prix de la résistance. Il faut tenir, on ne peut pas céder, cela ne sert à rien, personne n’aura pitié de vous mais il faut trouver très vite celui en qui on a confiance et aux côtés de qui se battre a du sens… Et il n’y a rien qui vaille cela, rien ne peut l’acheter et je dois être libre de ce qui doit être accompli, tout le reste n’est qu’illusion.

cuba et le mojito … la découverte d’un lieu où la défaite n’était pas consommée…

J’ai 87 ans j’ai bien vécu et j’irai jusqu’au bout de cette vie en bonne épicurienne avec l’essentiel pour mon corps comme pour mon esprit pour n’être une charge ni pour les autres ni pour moi, pour rester disponible à tout ce que l’humanité crée de meilleur et tenter de nous débarrasser de la souffrance qui encombre, limite tant de capacités humaines, c’est de plus en plus dur quand l’arthrose vous transforme en golem, en statue des pieds à la tête et que comme Agnès Varda vous avez envie d’aller au manif avec ue pancarte, « j’ai mal partout ». Et le fou rire vous prend quand au détour d’une rue vous découvrez la petite vieille que vous êtes devenue dans la glace d’une vitrine… Mais l’essentiel est que vous restez curieux des autres, que vous avez envie de plaisanter, de rire et à Marseille, les occasions ne manquent pas.

Ce défi il me semble – mais je veux tant y croire que je n’en jurerai pas- que nous sommes de plus en plus nombreux à le relever. Nous sommes à nous tous comme un espèce de puzzle avec chacun un morceau qu’il croit la totalité et qu’il brandit en repoussant les autres. il suffira qu’une jour nous décidions de les mettre ensemble en cherchant ce qui leur permet de s’enclencher pour que je retrouve cette joie de la libération… Je parle, je parle mais avec ce « mauvais caractère » que chacun me reconnait la tolérance n’est pas m caractéristique principale… « Tu n’as pas d’alliés » me reprochaient mes deux amours.. Il y a ce qui me fait tout à coup hurler, fuir celui qui a eu le malheur dans un mouvement maladroit comme au jardin d’enfant, de casser sans le savoir l’édifice que j’ai mis des heures à échafauder… Cela dit reconnaissez qu’après avoir traité de tous les noms d’oiseaux celui ou celle qui ne comprend pas ce que je suis en train de bâtir, je n’ai pas la moindre rancune et je m’étonne de la votre: » mais ce n’est pas grave… nous sommes tous bêtes il faut l’admettre et passer à l’essentiel… « oui même s’ Il y a des gens avec qui le retour est impossible, la confiance a disparu, c’est la vie…

un soir à Kazan avec Marianne…

Cette vie là dans un dernier sourire, m’efface peu à peu, elle exige des forces que je n’ai plus et il y a le plaisir de s’asseoir sur un banc pour y reprendre souffle, lire quelques pages d’un livre qui vous donne à penser, à dialoguer dans votre tête pour la marche qui suit et qui vous mène à une nouvelle halte… il y a l’intensité des rencontres, celle où un inconnu vous fait cadeau d’une part de sa vie, celle de son métier, de ce qu’il lui a apporté de connaissance, un univers… Jusqu’à quand est ce que j’aurai la joie de participer à tout cela… je l’ignore… mais ressentir encore ce possible est un don dont le me demande qui je dois remercier pour cela, étant une indécrottable mécréante je ne peux pas m’adresser au très haut, mais il m’arrive de me dire :  » si par hasard tu existais sous une forme quelconque , là honnêtement tu as fait fort… c’est la vie…

Alors voilà je voudrais terminer ces confidences « vitales » par le renvoi à deux textes que je me suis offert aujourd’hui en cadeau d’anniversaire : le premier c’est une adresse probablement apocryphe de la présidente du Mexique à Trump. Je ressens ce qu’elle dit à des tas de niveaux c’est une intellectuelle… Plus de complexe si j’en ai jamais eu à être une intellectuelle, u bout du compte je trouve que certains d’entre nous ce sont assez bien conduit autant que des prolétaires dignes de ce nom, ils ont refusé les pièges de la notoriété, ceux de nos collègues et des éditeurs, critiques, et ont continué à servir le peuple pour ne pas être esclaves des puissants, pour être bien avec eux mêmes… et quand je vos l’état de ceux qui ont accepté la courtisanerie je me dis que nous avons fait le bon choix. Donc c’est une intellectuelle qui a choisi de servir le peuple. C’est une femme, selon mon cœur, pas une soumise ni à l’idéologie dominante, ni à la mode, non un individu digne, de celle dont on pourrait dire qu’elle a les « ovaires » aussi bien placés que d’autres comme on dit dans le machisme sud américain ont les couilles à un point considéré comme idéal… Elle met cette force au service de ceux qui en ont moins, la même attitude que celle de ceux qui sont venus jadis tenir la main de l’enfant qui tremblait de peur, elle aussi est juive de parents communistes fuyant le nazisme en Europe centrale , mais elle est comme moi en train de tenir la main de l’enfant de Gaza sans pour autant rêver de mettre le petit juif de Jérusalem en prison à son tour, mais en refusant un signe d’égalité que voudrait nous imposer ceux qui tentent de faire de Netanyahu, un juif justifié par la Shoah, alors que c’est la shoah qui le condamne, comme à mes yeux elle condamne Zelenski et autres Glucksman qui pactisent avec Bandera et tous les bourreaux pour s’assurer leur propre survie aux dépens de tous. Elle est devenue aussi patriote mexicaine que moi française et si vous entendez bien son discours, elle s’adresse au monde entier y compris à l’Europe, à la France, qu’à l’Afrique, à l’Amérique latine, à l’Asie, au pacifique pour nous proposer un autre destin… Il y a des hommes et femmes politiques dont je suis plus proche mais en ce jour anniversaire, la personne revendique aussi sa part et son panache de femme, d’histoire personnelle, ne serait-ce que dans l’instant. celui aussi d’une réconciliation espérée dans des mondes aujourd’hui opposés.

C’est dans le fond cette adresse là au peuple français qui renvoie d’avoir à connaitre ce que nous propose la Chine qui est dans notre livre qui va bientôt (le 24 avril) sortir de l’imprimerie et c’est pour cela qu’aujourd’hui je publie également un deuxième cadeau d’anniversaire que je m’offre à moi même, la préface de Fabien Roussel pour notre livre. Là encore, ceux qui me connaissent savent que je n’ai aucun culte de la personnalité. J’ai connu le temps où un dirigeant du PCF était un personnage impressionnant à la manière d’autres comme Fidel , et je n’ai jamais été impressionnée. respectueuse du collectif qu’ils représentaient mais leur disant ce que je pensais parce que tel était mon droit et mon devoir. Aujourd’hui le PCF ne pèse plus du même poids, mais il demeure à mes yeux une force respectable et qui doit être prise en considération. je l’ai quitté et je n’y reviendrai plus parce que je ne peux plus avoir confiance et plus on vieillit plus cette confiance est une nécessité, mais c’est mon problème et cela ne change rien ou pas grand chose à ma perception de ce que ce parti peut encore apporter à mon pays, aux petites gens. A la limite ce livre, je préfère que ce soit les communistes, ceux qui sont encore au parti comme Marianne Dunlop ou Franck Marsal qui le portent, expliquent, ouvrent le dialogue.

Ce livre écrit à quatre mains, ouvre un espace de dialogue avec tous ceux qui, comme moi, ont leur propre vision de la situation avec ou sans le PCF et aussi un parti pris, pari de pascal, pari communiste dit fabien Roussel et il a raison. Mais ce pari est d’abord celui des communistes, ça j’en suis convaincue, et c’est à ce titre que nous avons sollicité Fabien Roussel et qu’il l’a accepté en comprenant parfaitement l’enjeu qui n’est pas d’être une parole officielle mais de revendiquer ce dont les communistes sont capables à savoir inaugurer les temps nouveaux où l’occident tel que nous le connaissions a disparu (même cette indupportable Ursula Von der Leyen a été obligé de le reconnaitre).Qu’est ce qui surgit à la place? Le capitalisme s’est renouvelé plusieurs fois et il a retterritorialisé le monde, l’impérialisme n’a pas tout à fait été le stade suprême, il y a eu la mondialisation financière qui disait effacer les frontières et là, il y a un hérissement, des guerres, du protectionnisme, la contradiction de la manchardisation et l’exigence du facteur humain dans sa diversité, la cocasserie du théâtre quotidien au sein de l’emphase grotesque des puissants bouufis… de nouveaux dialogues qui récupérent les routes de la mondalisation en donnant toute leur place au gênie de chaque peuple, chaque groupe, un destin commun assumé, des coopérations face au défi dans le respect des souverainetés… La fin de la mondialisation financière, le début de l’humanité: un rêve nouveau est apparu…

un de mes regrets : avoir été privé d’un adieu à Jean Ristat…

C’est pourquoi le nier, il y a un intérêt d’entente, la vieille idée d’Aragon, il faut que le malheur succombe, il y a une revendication du bonheur chez Fabien Roussel qui correspond à ma propre vision du communisme… De tous les penseurs du communisme si j’éprouve une tendresse particulière pour Marx, c’est- pour l’avoir beaucoup fréquenté y compris dans sa correspondance et dans des écrits plus méconnu,- parce qu’ il y a chez lui, cette joie dans l’engagement, cette manière de se moquer, parfois avec une franchise drolatique que lui pardonne rarement le malheureux soumis à un tel tir de barrage qui me l’a fait ressentir comme un esprit jumeau… Je partage toujours le rire comme une intimité, et chez Marx ces traits mordants face à la tartufferie, à l’emphase creuse me ravissent, et je dois être un des rares individus à avoir ri en lisant le capital, si, si, je vous le jure… Bon rassurez-vous, loin de moi l’idée de faire de fabien Roussel l’incarnation de Karl Marx, même nous sommes trois épicuriens. Fabien Rousel sait bien que je lui reproche au contraire de perdre son temps à lire des choses sans intérêt au lieu de travailler ce qui mérite de l’être… Marx, Lénine, Mao, etc… c’est cette base là, ce socle qu’il faut reconstruire pour que les communistes retrouvent leur vocation, et comprennent que l’essentiel c’est de reconstituer une armée pacifique, celle qui ne sera pas une somme d’individus, entassés « comme un sac de pomme de terre », mais cette force qui recréera le collectif dont nous avons besoin.

J’ai eu si peur que je sais que la guerre doit être évitée mais je ne suis pas une pacifiste parce que je sais aussi que la paix ne peut pas être acquise à n’importe quel prix les dégats sont bien plus considérables, je lisais dernièrement quelqu’un qui comparait le livre qu’avait commis Trump (l’art de la négociation) et Sun Tzu que semblent appliquer les Chinois puisque nous avons écrit un livre sur ce que proposent les Chinois:

Tzu prône la sagesse stratégique dans la gestion des conflits. Il suggère qu’une étude comparative de la dynamique des conflits fondée sur des données oblige les dirigeants à évaluer leurs forces et leurs faiblesses et celles de l’ennemi. Tzu demande quels dirigeants qui partent en guerre ont un soutien populaire supérieur, quels généraux des camps opposés ont plus de capacités, et « de quel côté la discipline est-elle appliquée le plus rigoureusement ? » Ces paramètres basés sur la connaissance sont à l’opposé de l’improvisation basée sur l’instinct. En réponse à l’imposition par Trump du plus grand nombre de droits de douane à la Chine, les Chinois jurent de « se battre jusqu’au bout », indiquant une préparation en phase avec L’art de la guerre. La différence la plus significative entre Trump et Tzu dans la résolution des différends réside peut-être dans la décision d’entrer en guerre. Trump dit qu’il faut se battre pour gagner ; Tzu suggère de gagner sans se battre. Tzu n’est pas un pacifiste ; sinon, il aurait écrit un livre sur L’art de faire la paix. Ses enseignements soulignent que le champ de bataille gaspille des biens et des vies, et qu’est-ce qui peut battre une victoire obtenue sans gaspiller des ressources ? « Maîtriser l’ennemi sans combattre est le summum de l’habileté », dit Tzu. Et cela passe par la force que tu es capable d’avoir en toi, dans ton camp, dans tes rangs. Toute guerre est imbécile et celle que prétend déclencher l’impérialisme l’est incontestablement, mais il faut néanmoins être prêt à la faire et pour cela rassembler la force réelle celle en défense de l’humanité.

Ne sors jamais une arme si tu n’oses pas t’en servir me disait mon amour Corse… ta force doit être réelle…

Comme le disait un communard humoriste du nom de Rochefort : la France à soixante et quelques millions de « sujets » sans parler des sujets de mécontentement. Ce qui manque aux sujets en proie au mécontentement que sont les Français, c’est de redevenir citoyens et donc d’avoir un parti communiste qui favorise l’intervention populaire. Il leur manque d’être armés. Le jour où Fabien Roussel – et je ne parle pas de l’individu mais de son parti- aura compris cela et l’aura mis réellement en œuvre, il aura toujours du souci à se faire pour les usines que l’on ferme, pour la France trahie, mais le rapport des forces aura changé et ils n’osent pas les mêmes choses avec un parti communiste non seulement à 20 % mais en ordre de bataille, pas un mouvement, pas des gens derrière leur ordinateur, non des cellules, des sections, des fédérations qui savent le sens de la bataille et agissent tous ensemble dans la clareté des buts et des moyens. Je l’ai connu… Est-ce que je le verrai; là encore à 87 ans, le verre est à moitié vide ou à moitié plein et peut-être que je serai centenaire ou plus…

danielle Bleitrach

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14 Commentaires

  • Ren'
    Ren'

    Bon anniversaire ! Et encore merci pour votre vision du monde, gardant un pied dans l’intellectuel et un pied dans le réel, qui m’apporte toujours autant !

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  • Jean

    Bélier, et tigre par dessus le marché !
    ça ne m’étonne pas, moi aussi .. quelques années plus tard évidemment.

    Bon anniversaire Danielle !

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  • Philippe, le belge
    Philippe, le belge

    Bon Anniversaire Danielle! Pour la 17 ou 18ème fois déjà! Comme le temps passe…

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  • Marianne
    Marianne

    Bon anniversaire Danielle et merci pour ce texte magnifique qui réchauffe le coeur.

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  • Lia
    Lia

    Chère Danielle très heureux anniversaire, je vous remercie , vous m’avez redonné le goût de la pensée marxiste , comme autrefois le fît mon oncle François Paoli qui m’initiât à la pensée de Marx et de Lénine. Puissiez-vous vivre encore très longtemps. Comme disent les chinois je vous souhaite : longévité

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  • Broussaudier
    Broussaudier

    Un très beau texte. A votre image, très belle aussi. Merci et bon anniversaire.

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  • boussel
    boussel

    bon anniversaire ;avec l espoir des lendemains qui chantent tu seras là un jour pour une rencontre chez Marianne pour une rencontre ou qq part dans le monde ;salut et fraternité,lili B

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  • Vercruyssen
    Vercruyssen

    Bon anniversaire. Vous avez été enseignante à l’I.E.P. Grenoble en 1973. J’étais étudiant, je me souviens de vous. Portez vous bien. Jean Louis Vercruyssen.

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  • bonne étoile
    bonne étoile

    Joyeux anniversaire chère Danielle y hasta la victoria siempre

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  • MOURINO Fernand
    MOURINO Fernand

    Tôt ce matin j’ai été le premier à lire ton message sans laisser de commentaires. Je reviens cet après-midi pour simplement te souhaiter un bon anniversaire et dire mon admiration pour tout le travail titanesque et irremplaçable qu’avec Marianne vous effectuez. J’insisterais sur un trait de caractère bien galvaudé à notre époque, « la fidélité ». C’est trop rare pour ne pas le souligner.
    Encore merci et bravo

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  • Vercruyssen
    Vercruyssen

    Bon anniversaire, portez vous bien, prenez soin de vous. Je me souviens de vous, lorsque vous étiez enseignante à l’I.E.P. Grenoble, j’étais étudiant. quelle plaisir d’avoir de vos nouvelles par Jean. Je lirai ce livre écrit à quatre mains. Cordialement. Jean Louis.

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  • Pedro
    Pedro

    Bon anniversaire, merci pour ce voyage, partage militant. Nous savons que l’éternité ne dure qu’une vie, mais nous sommes comme ces papillons qui meurent au long de leur migration et leurs descendants continuent leur voyage jusqu’au bout.
    Encore merci et une excellente journée entouré de ceux que vous aimez.

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  • Toni De Gennaro
    Toni De Gennaro

    Bonne anniversaire Danielle.
    Superbe article, les faits toujours les faits.
    Alors je te dis, nous te disons: « chiche » pour les 100. Et prépare une belle robe d’été, prochainement, nous irons officiellement, commémorer dignement la nouvelle plaque de rue aixoise en hommage à Pascal. Passes une bonne journée, à la marseillaise.

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    • admin5319
      admin5319

      attention du 1 au 10 juin je suis dans l’ardèche…

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