Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le président chinois Xi rencontre le Premier ministre espagnol Sanchez

L’Europe, vous avez dit l’UE ? Est-ce que l’UE a une réalité autre que celle des marchés financiers et de l’OTAN, in fine de « l’atlantisme », en quoi une négociation menée par une commission européenne est-elle habilitée à se substituer à la politique des nations européennes? Il est tenté aujourd’hui de nous faire croire qu’il y aurait dans la politique européenne un appui quelconque pour la « réindustrialisation » et pour nos débouchés agricoles alors même que la plupart des pays européens ont déjà choisi d’aller en ordre dispersé négocier avec soit les USA comme Meloni, ou comme l’Espagne avec la Chine. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Image
Sur cette photo publiée par l’agence de presse Xinhua, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, en visite à gauche, rencontre le président chinois Xi Jinping à la maison d’hôtes d’État Diaoyutai à Pékin, le 9 septembre 2024. Photo de l’AP

Afp

10 avril 2025 21:56

Pékin. Le président chinois Xi Jinping a rencontré vendredi le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a annoncé l’agence de presse officielle Xinhua.

Il s’agit du troisième voyage de Sánchez en Chine en un peu plus de deux ans, ce qui coïncide avec la refonte de la politique commerciale mondiale de l’Union européenne face à l’offensive tarifaire du président américain Donald Trump.

Des sources de son gouvernement ont expliqué que l’objectif de cette tournée asiatique, avec une escale précédente au Vietnam, est d’élargir les relations commerciales et d’attirer les investissements de ces pays avec lesquels l’Espagne a un déficit commercial.

Le géant asiatique est le quatrième partenaire commercial de l’Espagne, avec des importations de produits chinois d’une valeur de 45 milliards d’euros (49 milliards de dollars). D’autre part, les exportations espagnoles vers la deuxième plus grande économie du monde s’élèvent à 7 400 millions d’euros par an.

Lors de sa précédente visite à Pékin en septembre 2024, Sánchez a pris ses distances avec l’Union européenne (UE) et a appelé le bloc à reconsidérer le projet d’imposer des droits de douane élevés sur les voitures électriques chinoises.

Bruxelles a fait valoir que ces droits de douane étaient nécessaires pour protéger les fabricants européens de la concurrence déloyale des entreprises chinoises soutenues par l’État.

Pékin a réagi à cette mesure par une enquête sur les importations de porc de l’UE, une question sensible pour l’Espagne, qui est le plus grand exportateur de produits à base de porc européens vers la Chine.

Ce nouveau voyage a suscité des critiques de la part de la droite espagnole et de la presse conservatrice, qui se méfient d’un rapprochement avec la Chine dans le contexte actuel et critiquent le fait que Sánchez pourrait agir seul sans s’aligner sur Bruxelles.

Views: 61

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.