Ce combat des communistes russes est essentiel et pas seulement pour les communistes, c’est toute la gauche, tous les progressistes, qui ne peuvent pas se passer d’un bilan réel sur l’apport du socialisme. Si l’on veut analyser les erreurs, il faut le faire à partir des buts et des moyens de ceux qui veulent réellement combattre le capitalisme à son stade impérialiste de plus en plus destructeur des êtres humains et de leur environnement. Il peut et il doit probablement y a voir des aspects divergents sur cette analyse, mais jamais elle ne doit oublier le but poursuivi, soit par opportunisme, soit par haine d’une autre faction. De ce point de vue les camarades russes qui sont capables à la fois de défendre ce passé et dans le même temps reconnaitre le rôle de la Chine malgré la terrible scission qui a favorisé la chute de l’URSS, la trahison de Gorbatchev qui poursuit à leurs yeux celle de Khrouchtchev. C’est toute une histoire par exemple le rôle de Brejnev qui est revue et dont nous ignorons malheureusement les avancées en liaison avec le travail des historiens et celui des Chinois. L’actualité ne peut être comprise sans cette profondeur historique. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/regnews/233188.html
Nous sommes contre ceux qui veulent effacer le passé soviétique !
Aujourd’hui, le district de Soudja, dans la région de Koursk, est devenu un symbole de la lutte contre le renouveau du fascisme et du nazisme. Notre vaillante armée, comme il y a 80 ans, remplit sa mission historique de sauver l’humanité des germes de la « peste brune », et le peuple russe tout entier s’est uni pour contribuer à la victoire commune.
Mais, une fois de plus, il y a des hommes à l’intérieur du pays qui font tout ce qu’ils peuvent pour diviser la société à un moment historique aussi crucial pour notre patrie, pour briser son identité historique et pour introduire la division dans la conscience des citoyens.
Avec la libération de Soudja, le monde entier a vu le monument à Lénine détruit dans le centre du district et la profanation de monuments aux libérateurs de guerre soviétiques, la destruction d’églises et l’incendie de villages.
Nous sommes infiniment reconnaissants aux forces armées de la Fédération de Russie d’avoir sauvé notre région de Koursk. Nous remercions tous les médecins, les volontaires et tous ceux qui, dès le premier jour de l’invasion, ont fait de leur mieux pour libérer notre pays natal.
Cependant, nous sommes alarmés par le fait que certains citoyens du district de Soudja suggèrent qu’après la restauration de la ville sur son territoire, les noms des rues de l’époque soviétique soient renommés, et que les noms qui existaient avant la révolution de 1917 soient rétablis.
De plus, cette idée est lancée dans l’espace public et un vote est organisé sur Internet.
Ces messieurs n’ont encore rien fait pour restaurer Soudja, mais ont déjà commencé à renommer ses rues.
Le Bureau du Comité régional de Koursk du KPRF ainsi que tous les communistes du pays sont profondément indignés par cette « initiative ». Mais les habitants du district de Soudja sont également indignés. Un sondage sur Internet a montré que près de 80 % des votants étaient opposés au changement de noms. Les combattants qui ont libéré Soudja sont également contre ce vandalisme.
Le comité régional de Koursk du KPRF a travaillé avec eux pendant tous les mois d’occupation. Les militaires disaient : nous sommes allés au combat sous la bannière rouge de la victoire. De nombreuses personnes ont rejoint le KPRF au cours de ces mois.
Qui a tant besoin de ce changement de nom en cette année du 80e anniversaire de la victoire du peuple soviétique dans la Grande Guerre patriotique ? Il faut bien comprendre que seuls nos ennemis – les nationalistes ukrainiens, les Banderistes – cherchent à effacer de la mémoire tout ce qui est soviétique, tout ce qui est communiste.
Le monument à Lénine a été une des premières cibles de l’occupant ukrainien
Zelensky et Porochenko ont commencé par la décommunisation, et sont tombés dans le fascisme ordinaire.
Le fascisme arrivera-t-il aussi dans notre pays ? Et ces changements de noms, s’ils ont lieu, deviendront-ils un symbole des changements fascistes, que nous avons tous déjà vus à Soudja pendant l’occupation ?
Les communistes ne le permettront pas !
Nous soulevons une vague de protestation de toutes les forces socialistes, communistes et progressistes contre ceux qui veulent effacer le passé soviétique de la mémoire. Nul n’y parviendra ! Nous ferons tout pour que le monument de Lénine à Soudja soit le symbole de sa restauration complète, que les noms des rues restent soviétiques et que la bannière de la victoire flotte fièrement sur Soujda, comme sur tout le pays, comme sur le Reichstag en mai 1945.
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