Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

l’OTAN et l’aspect ubuesque de l’atlantisme …

S’il y a une chose et une seule dont on peut se féliciter aujourd’hui c’est la manière dont le gouvernement Trump fait tomber les masques de respectabilité sur la bande de voyous qui nous impose depuis des décennies ses diktats et nous égorge sous prétexte de défense de la démocratie. Il révèle le caractère sordide de l’atlantisme et exige plus que jamais les marques de notre soumission jusqu’à l’absurde. Cette scène hallucinante entre le néerlandais présidant aux destinées de l’OTAN n’a pas besoin d’être commentée alors que Macron prétend nous imposer une économie de guerre selon la même logique pour lutter contre une menace russe totalement inventée pendant que le père UBU de l’alliance atlantique nous met à l’amende, crée de véritables sanctions contre nos viticulteurs et ne cache pas sa volonté d’annexer le Groenland. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

« S’agissant du Groenland et de rejoindre ou non les États-Unis, je vais rester en dehors de cette discussion », a déclaré Mark Rutte, en ajoutant qu’il ne voulait pas « entraîner l’Otan là-dedans ». REUTERS/Evelyn Hockstein

« S’agissant du Groenland et de rejoindre ou non les États-Unis, je vais rester en dehors de cette discussion », a déclaré Mark Rutte, en ajoutant qu’il ne voulait pas « entraîner l’Otan là-dedans ». REUTERS/Evelyn Hockstein© Evelyn Hockstein

Venu plaider la cause de l’Otan auprès de Donald Trump, le chef de l’alliance de défense, Mark Rutte, s’est retrouvé en délicate posture lorsque le président américain a répété son intention d’annexer le Groenland.

Le républicain a été interrogé dans le Bureau ovale sur sa volonté de rattacher aux États-Unis l’immense île arctique, un territoire autonome du Danemark, pays qui est membre fondateur de l’Otan. « Cela va arriver », a-t-il assuré. Désignant Mark Rutte, installé à ses côtés, Donald Trump a ensuite dit : « Je suis assis ici avec un homme qui pourrait jouer un rôle clé » dans cette affaire, et ajouté : « Vous savez Mark, nous en avons besoin pour la sécurité internationale. »

« Je vais rester en dehors de cette discussion »

« S’agissant du Groenland et de rejoindre ou non les États-Unis, je vais rester en dehors de cette discussion », a réagi l’intéressé, avec un petit rire embarrassé, en ajoutant qu’il ne voulait pas « entraîner l’Otan là-dedans ». Après des élections législatives, le Groenland cherche un gouvernement de coalition capable de déterminer la marche vers l’indépendance, pour contrer justement les appétits de Donald Trump.

Le président américain a toutefois eu des mots flatteurs pour son invité, estimant qu’il faisait un « travail fantastique » à la tête de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord. Il a embrayé en assurant que l’Otan était « devenue bien plus solide grâce à (sa propre) action », lorsque, pendant son premier mandat (2017-2021), il avait réclamé que les pays membres augmentent leurs budgets de défense.

La visite intervient dans un moment délicat pour la guerre en Ukraine. Donald Trump a jugé jeudi que Vladimir Poutine avait fait une déclaration « très prometteuse » sur une trêve dans le conflit déclenché par l’invasion russe de 2022, tout en jugeant qu’elle n’était « pas complète ».

L’action de Trump pour la paix « salué » par Rutte

Le président russe a dit que son pays était « pour » un cessez-le-feu mais évoqué des « questions importantes à régler », après que les États-Unis et l’Ukraine ont élaboré un plan pour une trêve de trente jours pendant des discussions en Arabie saoudite.

Mark Rutte a de son côté « salué » l’action de Donald Trump, jugeant qu’il avait « sorti (la situation en Ukraine) de l’impasse ». Il a aussi souligné que les dépenses de défense des Européens avaient fortement augmenté pendant le premier mandat Trump et évoqué les annonces faites depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.

« Ce qui s’est passé ces dernières semaines est vraiment impressionnant » a dit l’ancien Premier ministre néerlandais, en soulignant par exemple les discussions en Allemagne sur d’énormes investissements militaires et les projets de l’Union européenne en la matière.

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1 Commentaire

  • Yakafokon
    Yakafokon

    Se faire l’ennemi des Etats-Unis, c’est très dangereux, mais s’en faire un ami, c’est mortel ! ( Henri Kissinger ).
    Pour les présidents américains, tout traité avec quelque pays que ce soit peut se déchirer sans problème, même devant témoins !
    C’est pour ça que Vladimir Poutine ( qui n’était qu’observateur dans les accords de paix de Minsk ) ne signera qu’après la capitulation sans condition de Kiev !

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