Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les trois raisons pour lesquelles le PCF ne va pas pouvoir longtemps faire le grand écart entre son combat pour la paix et la dénonciation des responsabilités de la guerre… Raisons à la fois positives et négatives…

1- La première est que ce choix le coupe au niveau international de la montée des résistances.

On peut qualifier ce choix d’opportuniste ou, ce qui est mon cas, déterminé par l’état politique de la France. Après des décennies où « la gôche » s’est déshonorée et a laissé le terrain de la défense des couches populaires, de ce que nous proposons de désigner par le terme de prolétaire au sens large, au populisme d’extrême droite, et à un radicalisme de prétoire, le PCF ayant été sciemment liquidé. Sa reconstruction doit choisir des priorités et ne pas être dix pas en avant des masses. Malheureusement la guerre, l’ultima ratio ne laisse pas ce loisir, il y a urgence. On ne peut que constater qu’il va falloir accélérer. Un des aspects positif de la situation est que la transformation du PCF est réelle et qu’elle constitue le seul espoir face à la fascisation qui nous menace et pas seulement de la part de l’extrême droite officielle. La reconstruction du PCF est au négatif, trop limitée par rapport à la fascisation de la stratégie de Macron. Il manque au PCF des troupes formées et aguerrie, pour répondre à la panique de la guerre, sur laquelle surfe Macron. celui-ci l’alimente, utlise le « lachage de Trump, pour inventer la menace. Il justifie le « réarmement » dont le peuple français ne veut pas, forcer le peuple français passe par le mensonge et quand celui-ci ne suffit pas la répression.

Cette limite du pcf est à la fois le résultat d’années de jachère des liquidateurs et elle entretenue par la politique « autonome » du secteur international du PCF qui est le poids mort, le boulet qui freine. Il coupe sciemment d’ailleurs le PCF de toute cette montée des résistances nationales et internationales, laisse volontairement ou non le champ libre à diverse forces social démocrates qui ne mènent qu’à la division.

Ce qui est dommage puisque le PCF est la seule force politique française qui met en œuvre une conception de la sécurité collective qui repose non pas sur le surarmement mais au contraire sur l’idée que ce qui l’assure sont les rapports de bon voisinage, le désamorçage des tensions par la diplomatie, voire et c’est ce que dit la Chine mais aussi Cuba, le respect de l’ordre international et de l’ONU, même tel qu’il est. Le seul qui refuse les capitulations et dans le même temps proclame la paix…

2- La seconde raison tient à la crédibilité du PCF lui-même. Il s’agit d’expliquer un fonctionnement important de toute négociation et participation à la vie politique, ce qui tourne autour de la vérité ou du mensonge.

La seconde raison tient à la crédibilité du PCF lui-même. Il s’agit d’expliquer un fonctionnement important de toute négociation et participation à la vie politique qui tourne autour de la vérité ou du mensonge. Ces accusations ont pris un poids énorme quasi théologique dans le consensus atlantiste. Pour une part la montée du fascisme renvoie à la mise en évidence du mensonge permanent de notre système politique capitaliste qui joue la vertu alors qu’il exploite de plus en plus les travailleurs et même « l’aristocratie » » ourière à laquelle il ne redistribue plus l’exploitation coloniale et autres. Quand on a réussi à mettre hors course l’alternative socialiste, affaiblir à ce point le PCF, l’alternative révolutionnaire constructive, nous en sommes là: la référence au mensonge et la vérité se limite à des valeurs abstraites, des opinions. Les conditions de vie s’aggravent et le discours est de plus en plus hors sol. Comme on dit on ne gère pas la France et la vie politique quand le PCF est à 20% ou à 2%., mensonge et vérités deviennent des vocables différents.

Notez que l’on retrouve ce problème du mensonge et de la vérité dans la difficulté à trouver des interlocuteurs pour faire la paix. On n’écoute pas assez ce que dit Poutine, il a au début de l’intervention accusé les Etats-Unis et l’UE de pratiquer une diplomatie de la CIA et autres services secrets. En expliquant que lui, comme ancien du KGB, savait très bien la logique de ces services secrets, mentir, jouer des coups, etc mais ajouta-t-il il ne devait pas en être de même d’un Etat et de sa diplomatie, celle-ci doit être fiable. Et il est vrai que la diplomatie de la Russie, héritée de l’URSS, est une des plus fiable au monde. Aujourd’hui dans la situation ukrainienne effectivement se pose la question de ce qu’on appelle les garanties de sécurité et qui apporte dans la négociation de telles garanties. Si on a pratiqué systématiquement comme la Grande-Bretagne une diplomatie à la James Bond et la France de Macron se prend pour OSS 117, l’interlocuteur est obligé de faire monter les enjeux pour avoir plus de cartes à abattre. C’est ce qui se passe avec l’Ukraine ou alors qu’à Minsk 1 était négocié seulement l’autonomie du Donbass, désormais nous en sommes à l’annexion à cause de l’échec de Minsk 1 et 2. Le mensonge systématique de Macron n’améliore pas la situation et on retrouve en Algérie, en Afrique les effets d’une pratique type OSS 117 qui a culminé avec Hollande et Macron et le Moyen orient. Le discours de l’Etat qui est celui du mensonge face au citoyen dont les conditions de vie s’aggrave, se double de plus en plus d’une diplomatie du mensonge, d’une force répressive et du bellicisme.

Donc avoir un minimum de crédibilité est nécessaire si l’on veut empêcher ou arrêter la guerre. Déjà l’on comprend mieux la nécessité de ne pas cautionner les mensonges de Macron si peu que ce soit pour être crédible. Mais cette crédibilité est encore plus nécessaire à un parti communiste (et à un parti communiste dirigeant un état socialiste qui ne peut pas tout dire mais ce qu’il dit doit être vrai)

La bourgeoisie ment à ceux qu’elle exploite, leur masque les raisons réelles de ses choix en exaltant racisme, xénophobie ou en inventant des menaces et c’est pour cela que le fascisme est l’ultime recours. Mais un parti communiste n’a qu’une seule force son enracinement dans le peuple, la classe ouvrière et cet enracinement est celui de ses militants. Ce qu’on appelle alors la vérité n’est pas une simple opinion sur les valeurs mais la mise en évidence des conséquences matérielles des option retenues. L’analyse d’un parti communiste doit favoriser l’intervention populaire.

Si on peut condamner la politique menée par le secteur international du PCF c’est qu’elle va a contrario de ces exigences, elle crée la confusion sous un afflux d’informations technocratiques qui à la fin au meilleur des cas renvoient dos à dos l’impérialisme et sa victime, dont on découvre qu’elle n’a pas toutes les qualités que l’on peut exiger d’un communisme idéal. Ce qui est un travers trotskiste bien connu.Il est inutile de s’acharner sur l’aspect trotskiste, remontons à la maison mère, le capital.

C’est la confusion systématique entre le fait que la guerre a été déclenchée par la Russie, ce que l’on peut condamner, expliquer ou appuyer au vu du contexte, strictement limitée à une référence au droit international que l’on bafoue sans état d’âme, nous fait systématiquement ignorer les faits antérieurs et les points de droit international réstés en débat de la diplomatie de la Russie et les interventions de Lavrov qui ne sont pas négligeables.

En rester au droit international n’est pas en soi erroné: jusqu’ici le PCF et son secrétaire n’ont pas menti et ils sont restés simplement sur un aspect essentiel de la stratégie des partis communistes, le respect du droit tel qu’il est, celui de la République et celui de l’ONU.

Mais déjà cette position de principe devenue trop rigide, parce qu’il manque un parti de masse et de luttes, les a conduits au moins en tant que groupe communiste à l’erreur grave du vote de la résolution 390. Donc il faut faire très attention à ne pas franchir la limite qui est de plus en plus fragile vu le choix de Macron. C’est une position qui risque de devenir intenable.

3- Parce qu’il y a la troisième raison, la plus importante qui n’est plus seulement le risque d’isolement international, d’absence de crédibilité, ni même de la « mission » des communistes, elle est tout cela à la fois et devient à un moment le risque de passer dans le camp de l’adversaire vu le mouvement du capital. De ce point de vue, l’on peut se réjouir que de plus en plus le PCF s’oppose à l’Union sacrée en faveur de la guerre et contre l’OTAN en retrouvant ses fondamentaux.

C’est une position juste et il n’est que de voir l’attitude embarrassée du reste de la gauche, entre le PS qui négocie le poids des chaînes et la répartition du racket présidentiel en faveur de sa guerre bidon et marion Aubry qui poursuit sa stratégie habituelle : elle suce la roue comme dans la campagne des européennes du candidat du PCF en reprenant en écho, ne pas faire la guerre qui nuit aux couches populaires sans jamais remettre en cause l’UE, l’OTAN. Bref elle la joue plus peuple que moi tu meurs, sans jamais attaquer sur le fond les instruments de l’exploitation. On sait son rôle réel à l’UE. Mélenchon lui s’est lancé dans une grande tournée internationale où il vend son refus de s’en prendre à l’immigration et en feignant de s’opposer au PCF devenu opportuniste et infréquentable selon lui -voir première raison. Il a constitué des réseaux qui n’ont que cette tâche démontrer que le PCF est avec Macron. Là encore sa stratégie est favorisée à la fois par le secteur international et par un gauchisme qui se trompe d’ennemi.

Tout cela n’est que le produit d’une analyse erronée ou insuffisante dun mouvement du capital et de la nouvelle période historique avec l’impérialisme financiarisé. L’état réel de sa crise, il est confronté à une stratégie face à laquelle il est en difficulté, celle de la Chine. . Paradoxalement là encore, le PCF qui s’intéresse au BRICS est le parti le plus à la pointe du combat pour la paix et contre le déclin français dans lequel nous plonge Macron, qui choisit une nouvelle phase d’accumulation du capital dans « le réarmement » en inventant totalement la menace de guerre. Le PCF est la seule force qui s’oppose réellement et pas dans l’emphase du discours à ce choix de ce que nous appelons le capitalisme compradore d’un Macron, en se battant pour une industrialisation française, des services publics, et qui commence à lier ce choix à une perspective multipolaire et socialiste.

Parce que le music hall des âmes nobles qui s’est déchaîné autour de la chère petite Ukraine violée non seulement supporte très bien le viol qui s’est opéré au Kosovo mais détourne la tête l’air navré devant l’horreur de ce qui se passe à Gaza. La guerre en Ukraine a-t-elle fait un tel masssacr de civils? et de quel côté? Mais le fond n’est pas et si on en reste à l’indignation légitime on oublie encore le fond : l’occiddent hégémonique a perdu sur le plan militaire, mais cela va plus loin, être l’adversaire des Etats-Unis et de l’Europe est plus avantageux qu’être son allié. La Russie a PIB qui dépasse les 4%.Elle vend son pétrole à la Chine,l’Inde et d’autres pays .Ce qui inquiète les Capitalistes,c’est L’UNION autour des BRICS ,qui regroupe la MOITIER DU MONDE ,contre le Dollars. Et c’est pour ça que la guerre est multiforme, hybride, sans limite ni d’alliance, ni de protection des civils.

C’est parce que le PCF est le seul à aller en ce sens dans les FAITS que nous avons fait le choix de soutenir les efforts de développement, de refus de la guerre de son secrétaire Fabien Roussel, parce qu’il est le seul en fait surtout de partir des intérêts réels de la classe ouvrière, des exploités, de la souveraineté française face à l’enfumage de Macron qui ment sur la menace pour nous piquer notre épargne et la réserver au secteur mal nommé de la défense et des profiteurs de guerre.

Mais c’est aussi parce qu’il a choisi cette ligne juste sur le fond qu’il ne va pas pouvoir se maintenir sur la seule référence au droit international et condamner la Russie de Poutine. A cause du choix de Macron et de la bourgeoisie financiarisée que le président sert en mentant sur la menace de guerre. Il va falloir expliquer qui veut la guerre.

Parce que la situation internationale et celle de la France en particulier par rapport à ce vers quoi Macron prétend nous entraîner est dominé par une nouvelle phase de la crise du capitalisme.

Les analystes disent que les tarifs douaniers de Trump auront un impact économique, mais Pékin insiste sur le fait qu’il a les moyens politiques de maintenir une croissance de 5 %

Prenons ce simple constat en forme de défi: les Etats-Unis se réveillent face à la perte de leur hégémon sur le monde, car le renversement de politique de Trump, son apparente brutalité n’est que ce constat et la nécessité de mesures drastiques pour enrayer la montée au sommet de la Chine.

Une des questions qui se pose chez les analystes de la politique du président Xi Jinping qui se situe comme nous l’analysons dans notre livre non seulement dans la continuité de dDeng Xiaoping et Mao mais dans des millénaires de la tradition chinoise et dans une relation avec l’URSS qui se poursuit et se transforme puisque la stratégie chinoise actuelle est largement influencée par leur interprétation de la chute de l’URSS. Certes il y a pression de l’ennemi capitalisme et trahisons des cadres achetés ou convaincus; mais tout cela n’existe que parce s’est constituée une base sociale à l’offensive du capitalisme. Donc il faut empêcher cela est d’abord en considérant l’unité des contraire, l’adversaire fait partie du problème mais il est aussi la solution.

Aujourd’hui les analystes s’interrogent face à l’assaut de Trump: est-ce que longtemps la Chine pourra maintenir sa stratégie sur le mode de Sun Tzu : gagner sans avoir à combattre.

Trump ne fait que poursuivre pour une part la stratégie de ses prédécesseurs Clinton malgré les engagements pris à poussé l’OTAN jusqu’à la confrontation avec la Russie un choix suivi et rendu plus agressive par Obama et Biden avec la confrontation des blocs. Trump reprend le but et la puissance militaire mais l’assortit d’une politique de chantage maquignonnage dans lequel le réamerment général favorise les bourgeoisies compradore avec lesquelles il finit par passer des deals de soumissions totales. Bref plutôt que l’alliance militaire il joue la constitution d’une classe soumise chassant en meute à ses côtés. L’incitation à « l' »enrichissez vous! » lancée à cette classe capitaliste parasitaire marchera-t-elle au point de mettre en cause le gagnant-gagnant du socialisme de marché, telle est la question à laquelle Macron répond avec enthousiasme « Vive la guerre« .

C’est du bluff, une tactique pour avoir la main sur l’épargne et la diriger comme dans la « planification » vers une stratégie, qui n’est pas celle de l’intérêt national mais son canada dry, le ruissellement sur le capital et tout un système institutionnel sur lequel il prospère, qui détruirait l’adversaire chinois ou réduirait son terrain d’influence.

Visiblement la Chine n’est pas plus inquiète que ça : elle continue sa stratégie de développement du marché intérieur, du développement des forces productives et de l’aide à l’accroissement du sud. Pour le moment rien ne prouve que la Russie ne soit pas en phase avec la Chine, ne serait-ce que parce que Poutine se veut « gaullien », l’homme d’une bourgeoisie nationale et qu’il ne se fait pas d’illusion sur le sort qui l’attendrait dans ce ralliement.

La question par rapport à ce tableau de la classe capitaliste est dans quel état se trouvent les travailleurs, les prolétaires au sens large, ceux du nord que leur bourgeoisie compradore prétend pressurer dans cette économie de guerre qui les vise? Cette question les seuls qui s’en préoccupent en France sont les communistes français et tant qu’ils resteront sur cette ligne ils iront de plus en plus dans la dénonciation du consensus et ses opportunismes.

Compliqué certes, et pour le moment il y a deux idées à proclamer:

A- Macron et son personnel nous mentent sur la menace de guerre, c’est une arnaque destinée à nous piquer notre épargne et nos services publics, nos retraites… Parce que la guerre, ils ne sont pas en état de la faire et ils se prennent des raclées de partout ce qui n’est pas plus mal. Regardez comment ils ont réussi sous le Covid alors que l’économie était arrêtée de donner encore plus d’argent à leurs milliardaires et après ils sont venus pleurer sur la dette.Ils nous mettent en situation de devoir défendre la retraite à 64ans et de dénoncer comme des traîtres à la patrie ceux qui défendront leur niveau de vie, alors que ce sont eux qui à force de crier au loup de la guerre finiront par nous y conduire.

B) Pour refuser cette escroquerie, dangereuse parce qu’à force de nous vendre la guerre ils vont bien finir par la faire, il faut rentrer dans une autre logique, celle des BRICS, que chacun parte de l’intérêt national, développe son propre potentiel et trouve dans un échange gagnant gagnant de quoi l’augmenter. Il y a des productions indispensables, l’énergie, l’acier, les médicaments, et il y en a d’autres où le complémentaire est possible. De surcroit les nouvelles technologies ont besoin du partage scientifique. Les seuls qui avancent sur ce chemin là en France sont les communistes français. C’est pour cela qu’il faut avancer avec eux dans un dialogue critique sur des FAITS.Mais ils doivent eux aussi réflechir aux exigences de l’heure.

danielle Bleitrach

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5 Commentaires

  • Yves Echard
    Yves Echard

    Fort heureusement le PRCF existe pour reconstruire un vrai PCF marxiste et communiste ce que n’est plus depuis plus de 25 ans le PCF surtout hélas avec ce pauvre Roussel qui va fort heureusement faciliter l’objectif du PRCF.

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    • Lafleur
      Lafleur

      Le PRCF – comme le PCRF/URC etc. – a tort de prétendre « reconstruire un vrai PCF ». Cette promesse fait l’impasse sur l’existence même d’un PCF, bien vrai et bien vivant.

      25 ans.
      La dérive a débuté avant l’officialisation par Robert Hue d’un projet de mutation/liquidation.

      Mais, l’échec de Rifondazione communista devrait interpeller le PRCF, alors même que le PCI avait été liquidé par Achille Occhetto au profit d’un nouveau parti social-démocrate. Il en a été de même dans plusieurs pays de l’Europe de l’Est depuis plusieurs décennies (i.e. Dubcek 1968-1990, président du parti social-démocrate slovaque, fusionné en 2005 dans le parti « 3ème voie »).

      Comme l’action fractionniste liée à son existence même, leur positionnement public en devient une caricature crypto trotskisante, qu’il dénonce pourtant pour l’époque 1917-1989.
      La construction d’une organisation contre le PCF est l’alpah et l’omega. Le pire parti pour eux est le PCF, pas le PS ou LFI, comme toutes organisations gauchistes ceci depuis le Congrès de Tours.

      Leur soutien direct ou indirect à un Bloc « populiste » de nature social-démocrate (donc non communiste) ne contribue pas à renforcer les idées communistes dans ces secteurs. Ce parti joue le même rôle de soutien à peine critique à LFI; comme l’orga trotskiste de TMI (désormais PCR).

      Le PRCF détourne des militants du PCF et retarde donc, par son action fractionniste, l’évolution positive au sein du PCF. Aussi, le PRCF n’a pas compris les enjeux des 38 et 39ème congrès. Il tire contre Fabien Roussel, in personam, comme les UCL lillois et autres pablistes de la LFI, en déclarant « Roussel n’est pas un camarade », ceci en pleine contre-réforme des retraites. Attitude anti front unique, car populiste, par conséquent postmarxiste et anti léniniste. Cause de l’échec en 2023 du mouvement social, car pas de vote de l’article 7, pas d’action unitaire avec les syndicats qui faisaient front et ceci à cause de la perspective présidentialiste autoritaire de LFI.

      Le bilan du PRCF n’est donc pas la « reconstruction », même si vous pensez que c’est l’objectif ; au contraire. Et il est à considérer, au vu du référendum de 2005 et de la réorientation du PCF, qui débute, ceci après la phase « eurocommuniste » engagée en 1976 et dont l’arrivée en 1994 de Robert Hue fut un aboutissement. Il est regrettable que la « scission » de 2004 fut postérieure l’ère Robert Hue achevée en 2003, à la veille du référendum de 2005. Cela démontre un manque de confiance et une incapacité à convaincre la majorité des militants du PCF et d’élargir ce dernier.

      Fort malheureusement, le mouvement amorcé au 38ème congrès du PCF (2018) aurait pu avoir lieu avant si les « scissions » de gauche n’avaient pas existé. Le prolétariat a besoin d’un parti de masse, pas de minuscule organisation, permettant à chaque penseur/gourou d’avoir sa chapelle.

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  • Roger Tregor
    Roger Tregor

    Pour le PRCF, celui qu’il faut combattre c’est Fabien Roussel. Mais surtout ne rien dire sur les positions d’un Mélenchon. Ce groupuscule fait le jeu de Macron et de l’UE quoi qu’il dit. Je ne vois pas l’intérêt pour le débat des propos tenus par Yves écharde.

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    • admin5319
      admin5319

      d’habitude je supprime ce crétin mais là j’ai décidé que tout le monde allait voir le niveau du PRCF et de leurs militants… avec Yves echarde … jai écris à Gastaud en lui demandant de retenir ce type parce là il est particulierement et étpnnement correct mais il êut aller très loi??? donc j’ai écris à Gastaud, il m’a renvoyyé à Kassem pour lequel je n’ai ni estime ni respect … et qui s’est conduit d’une manière pompeuse en bureaucrate alors que ses troupes tiennent dans une cabine téléphonique… alors j’ai décidé de laisser déballer les ordures que ce groupuscule déverse sur les communistes pour mieux servir de marche pied à Malenchon et ce n’est pas le seul groupuscue à jouer à ce petit jeu dans lequel pseudo radicaux et liquidateurs battent l’amble…
      vraiment je me demande si tout ça a une quelconque utilité, tous ces gens, toute cette gauche est arriv » au même niveau que les USA il n’y a que médiocrité, dividion chacun prend un malin plaisir à vous laisser seule vous débattee pour contempler éperdu son nombril, ou céder à l’esprit de cabale, aux rumeurs et aux racontars d’un médiocre, peut-être faut-il tirer le constat que ce n’est pas la peine de tenter de remonter une telle dérive..
      En tous les cas fini la tentative de débarraser le débat de ses ordures la réalité est là et il n’y pas que moi qui doit vivre la nausée, me mettre au travail comme une bête alors que je n’ai autour de moi que gens qui se pavanent, s’indignent en se contemplant dans une glace ou sont toujours prêts à m’insulter, me hair pour rien comme ça parce qu’ils en ont pris l’habitude depuis trente ans pour se donner de l’importance, pour exister sans rien foutre…
      danielle Bleitrach

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