Nous vous proposons un livre mais celui-ci n’est que le porteur momentané d’un aventure politique. Ce voyage vers l’avenir, notre avenir comme celui de l’espèce, s’inscrit totalement a contrario de l’invraisemblable discours du président de la république de hier. Ce discours effrayant et puéril sur « l’inculcation à la menace extérieure », la fin des « dividendes de la paix »,un fatras pour un peuple apeuré et naïf, au nom duquel vont être infligées des souffrances, la mort… Tout cela totalement inutile , des mots creux agités seulement pour tenter de sauver une conception d’un monde qui s’effondre. Aujourd’hui, c’est pour revendiquer une autre logique celle de la vie contre la mort , le refus de leur nihilisme, que nous voudrions vous exposer le sens de la préface que nous avons demandé à Fabien Roussel. Sa réponse positive, cette acceptation du dialogue, repose sur un choix commun celui d’ouvrir un espace démocratique sur les possibles de la paix, d’un socialisme à la française dans le grand bouleversement que nous sommes en train de vivre, ce destin commun de l’humanité auquel la Chine nous invite.
nous sommes quatre auteurs par ordre alphabétique Danielle Bleitrach, Marianne Dunlop, Jean Jullien dit ici Xuan, et Franck Marsal, tous liés à ce blog histoire et societe. Ce site nous réunit, ce qui pour nos lecteurs – souvent contributeurs- puisque nous ne publions que les texte qui enrichissent les débats que les articles lancent. Cette référence à histoire et societe définit déjà une orientation.
.Avec le temps ce blog a acquis une réputation de compétence et de sérieux auquel nous tenons et qui nous donne une audience d’abord en France et désormais internationale. C’est cette approche que nous avons voulu poursuivre dans ce livre : la Chine n’est pas analysée comme un objet en soi, un exotisme, mais y compris dans son histoire millénaire elle est considérée par rapport à l’histoire du monde, à notre histoire à nous français même si nous l’ignorons, si nous en avons une perception déformée, marquée idéologiquement par la propagande qui devient de plus en plus envahissante. Ce parti pris d’exposition correspond à la réalité de la transformation qui se réalise, qui est déjà là: à savoir que nous ne sommes plus nous occidentaux les seuls considérés comme les protagonistes dessinant l’histoire de l’Humanité et la transformant pour notre seul usage, nous sommes devenus des protagonistes parmi d’autres. Mais cette nouvelle approche dynamite nos unités de façade, nos consensus bidon, nos vertus hypocrites et fait éclater au grand jour nos divisions, nos hypocrisies face à nos contradictions internes avec une classe capitaliste qui est entrée dans l’autodestruction. Il ne reste alors traditionnellement à ces prédateurs qu’à s’inventer un ennemi extérieur, d’en faire le méchant cause de tous nos maux. Et commence alors ce clair obscurs de l’attente des guerres avec un jour où les tensions paraissent proches de l’explosion et le lendemain ou au contraire on croit que ça s’apaise mais pour mieux nous faire avancer inexorablement vers le massacre…Chaque conflit impérialiste augmentant son nombre de morts, comme le disait Einstein si l’humanité survit son prochain conflit se fera avec des pierres et des bâtons dans une terre dévastée…
la nouveauté c’est que la Chine ne veut pas la guerre et qu’elle rallie autour d’elle à travers diverses initiatives des formes diversifiées de coopération à but non militaire, elle s’emploie à une sorte de jeu pour forcer à la paix et au commerce gagnant-gagnant. Si nous n’en sommes pas encore à assassiner Jaurès, nous en sommes déjà au temps où une telle affirmation relève du sacrilège, et de la censure ou mieux de l’autocensure.
Puisque désormais la propagande belliciste, si l’on en croit le spectacle grotesque en video que le président de la république française a offert hier en matière de conclusion au débat qu’il avait eu avec les représentants du parlement le matin, s’affiche sans complexe . C’est une propagande de guerre censée nous initier à « la menace », le retour au péril jaune comme dans le temps qui précède toutes les guerres impérialistes, l’homme au couteau entre les dents, derrière Poutine l’éternel bolchevique venu nous dépouiller de nos biens et nous forcer à obéir, flanqué du péril jaune les nord-coréens derrière lesquels on voit surgir le chinois perfide… et il a parlé d’éduquer notre peuple à la menace supposée pour mieux nous faire avaler une économie de guerre. On peut affirmer que 90% de ce qu’il a dit était totalement faux ou meilleur des cas aurait mérité contextualisation, et parfois ridicule, absurde. Ainsi voir un président à court d’argument accuser l’adversaire d’avoir répandu la peur sur les punaises de lit était totalement onirique, aussi délirant que la carte à l’envers qui prétendait nous inviter à percevoir le danger tout en insistant sur l’incapacité des armées russes, ce qui est une contrradiction maifeste dans l’argumentation. La diabolisation de la Russie qui tranchait avec la complaisance affichée pour Trump. Le tout assorti de son accord avec le Danemark qui alors qu’il est menacé par Trump de l’annexion un Groenland se lance dans une obéissance servile aux injonctions du dit Trump et suit Macron dans la volonté de s’armer toujours plus contre la menace supposée des Russes et des Chinois.
C’est exactement la démarche contraire qui nous inspire, nous refusons ce grotesque qui n’est même pas digne de Guignol et nous vous présentons des FAITS. Qui veut la paix, qui veut la guerre et comment aboutir non pas à un cessez le feu mais à une paix véritable qui passe par la sécurité des peuples, une sécurité au sens large celle d’un bon emploi, du droit à la santé, à l’éducation et qui ne les sacrifie pas au marchands d’armes. Est-ce u hasard si notre préfacier sort un livre sur le travail qui déjà fait polémique parce que quand il affirme ces droits, on l’accuse de vouloir affamer ceux qui déjà survivent si mal au RSA. Non ce n’est pas un hasard parce que c’est une autre conception de la sécurité et de la dignité que celle du sabre et du goupillon, de l’armée et de la dame patronnesse faisant la charité et tous les clientélismes qui s’accompagnent de l’enrôlement forcé. la Chine aussi n’est plus cette terre dévastée par les guerres et leurs seigneurs livrant un pays et ses ressources aux marchands… C’est cette aventure que nous décrivons comment la plus vieille civilisation en continue, un empire dont l’influence s’étendait à toute l’Asie, le pacifique traçait des routes marchandes tout au long du continent eurasiatique s’est-il trouvé colonisé, humiliée et a partir de cette mise à genoux a t-il inventé sa propre modernité, son mode d’accumulation, sa relation à l’impérialisme et à ses victimes en franchissant le fleuve et en tâtant chaque pierre du gué…
Nous interroger sur le socialisme réel, tel qu’il a été et tel qu’il est, refuser la propagande du capital qui en présente une vision d’échec cauchemardesque en rupture totale avec l’exploit chinois parce que cela nous permet de nous demander quel socialisme il nous importerait de construire.
Le président Macron a parlé d’une nouvelle ère et la nécessité de s’y préparer c’est à peu près la seule chose sur laquelle nous sommes d’accord avec lui. Mais lui nous donne comme seul horizon la guerre et les souffrances auquel le peuple français devrait se résigner. Nous au contraire nous sommes convaincus que ce monde nouveau est déjà là et qu’il est riche de potentialités. Ce monde multipolaire n’est pas un simple proposition, il est déjà là , il ne se construit pas contre l’occident, contre l’hégémonie dominante mais parce que pour leur propre développement, la survie de la planète l’immense majorité de la planète a la nécessité d’innover, de coopérer et de négocier des intérêts réciproques plutôt que poursuivre la concurrence, le pillage jusqu’à l »apocalypse à laquelle nous invite Macron.
La Chine communiste qui a choisi un mode de développement original sans guerre et sans pillage, est en train de devenir la première puissance du monde, elle nous invite à une destin commun, une égalité dans la souveraineté. Est-ce crédible ? En tous les cas il est nécessaire de comprendre ce message cette proposition elle est devenue incontournable et est complètement en rupture avec la paranoïa impuissante dont notre président nous a donné hier le spectacle dérisoire face à un dirigeant des Etats-Unis qui a le mérite de révéler la vraie nature prédatrice et l’échec de l’ancien impérialisme.
Ce qui est inquiétant n’est pas tant le discours d’un Macron largement déconsidéré dans son propre pays comme au plan international mais la faiblesse des forces progressistes, éprises de paix et de sécurité réelle. Les trente dernière années ont été celle de la destruction de ces forces au point que la seule opposition paraît être celle du pire , le fascisme.
Il ne faut pas se fair d’illusion sur l’apparent désarroi et division des puissances européennes, ils sont tous en train de céder aux véritables objectifs de Trump à savoir la guerre à la Chine… Et pour cela ils sont en train comme Macron, non seulement de répondre à l’ordre du président des Etats-Unis de tout subordonner au réarmement et de militariser leur économie mais ils s’emploient par la même occasion à aller vers le « fédéralisme » en transformant les institutions européennes pour que soit érigé un pilier de la défense commune y compris avec le nucléaire. pour accomplir cette mutation indépendamment de tout débat démocratique il leur faut inventer des périls, diaboliser Poutine et transformer la légitime exigence de sécurité de ce dernier en volonté prédatrice non seulement par rapport à la Russie mais en rassemblant en fait tous les moyens contre la Chine. Macron veut en prendre la tête, qui dirigera est leur véritable antagonisme, pour le reste ils sont partis dans le sillage atlantiste comme toujours. on s’étonne d’ailleurs que Manuel Bompard ait vu dans le discours présidentiel la moindre prise de distance avec les USA ou puisse imaginer que dans de telles conditions un cessez le feu autoriserait une intervention de nos troupes, là même où l’embrasement pourrait repartir quand l’empire le décidera.La gauche ne voit rien venir en dehors de Fabien Roussel mais il est bien seul et contraint à ne pas s’isoler dans un tel contexte. L’errance vient de loin puisqu’il a été accepté toutes les dérives européennes et leur accélération avec la guerre en Ukraine.
Nous avons considéré que la seule voix politique, encore collectivement un peu organisée, capable de favoriser l’intervention populaire est celle du parti communiste français qui aujourd »hui s’élève a contrario de l’irresponsabilité d’un monde politico-médiatique dont notre erratique et mégalomane président après consultation dit-il de la représentation parlementaire et de l’état major des armées a donné le triste spectacle.
certains d’entre nous sont membres de ce parti, d’autre non mais si nous avons toujours eu des positions critiques, nous avons toujours combattu l’anticommunisme y compris sous des formes qui se prétendent radicales et qui de fait s’alignent toujours in fine sur la désespérance des forces conservatrices. A ce titre, nous apprécions la nature du débat sur le fond tel que le pratiquent les communistes, le dialogue noué avec l’ensemble de la société et leur volonté de réintroduire dans ce débat un peuple qui en a été écarté. nous sommes des intellectuels et cette nécessité du débat nous est consubstantiel mais nous y ajoutons le fait que nous trouvons notre propre liberté dans le choix de « servir le peuple » et de ne pas être les « domestiques » et les courtisans des puissants.
Donc voilà il y a beaucoup heureusement de livres – qui ne sont pas tous de propagande- qui sont publiés sur la chine, sur le monde multipolaire, nous en signalons certains et là aussi nous nous inscrivons dans une démarche collective, celle des résistances à l’endoctrinement.
Le livre est désormais fini, envoyé à l’éditeur Delga qui lui aussi nous a laissé carte blanche y compris pour la couverture autant que pour le contenu… et nous n’attendons plus que la préface de Fabien Roussel, le secrétaire du PCF pour la fin de la semaine prochaine. Il était logique dans la démarche que je viens d’exposer que nous sollicitions une telle préface. Nous avons laissé carte blanche à Fabien Roussel, il ne nous sponsorise pas, nous ne nous alignons pas mais dans un respect mutuel nous prétendons lui et nous ouvrir un espace de démocratie, un espace qui cherche la paix et la justice sans laquelle il n’y a pas de paix possible, un espace qui est déjà là et que nos dogmatiques impérialistes veulent nous interdire de voir, nous casserons ce mur qu’ils s’emploient à construire et nous le ferons à partir des défis du présent autant qu’ à partir d’une relecture de l’histoire qui réintroduit ceux qui en sont sans cesse exclus.
A ce titre nous vous raconterons les conditions originales de la fabrication de ce livre mais aujourd’hui nous insistons sur le sens de cette préface. Par respect aussi pour les militants communistes, nous connaissons trop ce parti pour ne pas ignorer qu’une ligne qui lui serait imposée de l’extérieur ne sera pas la leur et que tout se joue dans leur congrès. Il s’agit pourtant d’alimenter leur décision et nous voudrions avec eux réfléchir aux conditions de la connaissance, de l’enrichissement dans un moment où les capacités de lecture se raréfient, il va falloir inventer les conditions d’un nouvel apprentissage qui ne soit pas celui de l’inculcation des menaces mais des possibles… Pourquoi les communistes ? Il ne s’agit pas seulement de « sympathie » , les communistes ont toujours été des médiateur culturels, ils doivent le redevenir et nous n’apportons que notre contribution avec d’autres à ce travail qui est le leur. ou qui devrait être le leur. Nous avons tous y compris nous les intellectuels de retrouver le dialogue interrompu avec les couches populaires, la classe ouvrière.
A l’espace de la confusion, des insultes gratuites et des polémiques sans objet réel qui est trop souvent celui des réseaux sociaux, nous voulons substituer ce que ce dirigeant communiste revendique ; la rencontre avec les travailleurs dans les entreprises menacées, son activité de maire, l’échange avec les militants, ce qui échappe à l’insupportable « soleil » médiatique, qui serait seul créateur d’existence réelle, un leurre. le secrétaire national du PCF est très doué sur les plateaux de télévision. Certains s’en contenteraient et se gonfleraient de cette notoriété de manipulation, accepterait de s’enfermer dans cette bulle, pas lui et l’échec, son échec personnel à la députation, l’a aidé à reprendre pied dans la réalité de ce que vivent dans leur immense majorité les Français. Les Français c’est important et nous ne laisserons pas au RN cette fierté là mais ce sera pour, à travers le TRAVAIL, associer à cette fierté tous ceux qui Français ou non contribuent à créer au jour le jour nos conditions d’existence réelles. Les haines fabriquées celle dont se nourrit le fascisme ne sont pas contredites par des discours mais par la coopération, la nécessité de vivre ensemble. Comprendre la richesse et l’apport du monde et construire dans le travail et les solidarités une sécurité, la votre et celle de votre voisin, de vos proches est la seule méthode. Et il faudra l’imposer malgré ceux qui ne cherchent qu’à diviser pour mieux nous « inculquer » selon le mot présidentiel une politique totalement contraire à nos intérêts. C’est cette conviction de la nécessaire reprise pied dans la force de l’action, qui nous a permis d’entamer un dialogue qui au plan idéologique connaissait des hauts et des bas. Nous sommes tombés d’accord sur cette évidence: les gens ne veulent pas mourir, ni souffrir pour une cause perdue et là il ne s’agit pas seulement de l’Ukraine mais d’un hégémonisme impérialiste qui a fait son temps et qui démontre autant dans la brutalité de Trump que dans la vanité impuissante de Macron à quel point il ne peut être l’avenir.
Il s’avérait pourtant qu’en particulier sur l’histoire du mouvement communiste, sur la Théorie et sur la « géopolitique » ça avait très mal commencé et nous ne sommes pas encore aujourd’hui en accord total. Mais nous savons que Fabien Roussel est comme son parti communiste: surprenant tant son ancrage dans le réel et ses valeurs accélèrent sa perception politique avec toujours la pratique, ce qui peut être réalisé pour améliorer le sort des « petits », des opprimés. Nous avions les uns et les autres une conviction commune : il est urgent de trouver une issue et ce n’est ni dans l’abandon de nos principes, ni dans les idées préconçues qu’on la trouvera. Nous avons l’expérience des deux la liquidation et le sectarisme, ça n’apporte rien. Là encore il est bon de connaitre l’expérience chinoise non pour la reproduire mais pour mesurer la dynamique, la dialectique, l’unité des contraire. Et surtout pas en acceptant ce que Macron et ses pareils tentent de nous faire croire dans une rigidité quasi cadavérique. Nous sommes internationalistes en partant d’abord de notre peuple celui qui travaille, celui qui crée et qui n’est pas une race mais une république, une société fondée sur le droit reconnu à chacun d’exprimer sa citoyenneté ce que rend réel la lutte des classe et son expression politique révolutionnaire . Ce qui crée l’unité d’une société, sa capacité de résistance n’est pas dans le pouvoir, le gouverement, les institutions, tout cela ne tient que si la dite societe trouve sa régulation dans la réalité de ce que chaque classe peut en obtenir.
Voilà nous attendons avec beaucoup de curiosité sa préface après lecture de notre plaidoyer pour un destin commun avec la Chine de ce monde multipolaire. impulsé par le socialisme à la chinoise avec à sa tête le parti communiste. Alors nous invitons tous ceux qui le souhaitent à commencer aujourd’hui cette aventure autour d’un destin commun de l’humanité qui refuse l’exploitation, le pillage des êtres humains et de la nature et les horreurs de la guerre. Si ce livre peut aider utilisez le, il est votre, mais je vous le répète, il y en a d’autres, nous sommes plus nombreux que ce qu’on ne le croit. Plus à être convaincus de la nécessité de l’échange…
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Xuan
Je ne dirais pas qu’il a ridiculisé notre pays. Il a ridiculisé sa classe.
Je me demande combien de nos concitoyens accrochés au rêve du « monde libre » ont pleuré de honte et de dépit, combien d’autres se sont demandé si l’instagram avait produit avec l’IA une caricature façon bébête show, combien l’ont agoni d’injures, et combien lui ont juste trouvé « mauvaise mine » en jetant un oeil distrait.
Sachant qu’il n’a pas les moyens de sa malfaisance sinon ruiner davantage le peuple au nom d’une Union sacrée qui n’unit que ses opposants, il faut rejeter la guerre occidentale sous toutes ses formes, et il est positif que la tradition pacifiste du PCF l’emporte.
Il serait aussi positif que les communistes soit au sein du PCF soit hors de ses rangs s’accordent sur ce point au lieu de s’empailler sur la cause d’un anti communiste viscéral, mais » radical » par pur opportunisme.
Melenchon ne joue pas dans la même cour, d’ailleurs nous ne jouons pas. Il ne fait pas partie du débat nécessaire entre communistes, et même entre progressistes, ce débat ne porte pas sur des déclarations ronflantes : être anti capitaliste, contre la finance, prétendre dépasser le capitalisme ou renverser la table, mais il porte sur ce que nous voulons après.
Et ce sujet, le socialisme, n’a jamais été évoqué par ceux qui n’en veulent pas, comme Melenchon.
Nous voulons la paix et le socialisme.
Qui sont nos amis et qui sont nos ennemis ?