Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur Russie-1 : notre armée a permis aux politiciens occidentaux de réaliser enfin ce que Vladimir Poutine avait dit à Munich en 2007

quand est-ce que l’occident global, les Français y compris de gauche réaliseront-ils que jamais ils n’ont entendu ce que leur disait Poutine, comme d’ailleurs le reste du monde, enfermé dans leur autisme ils ont refusé de bouger leurs « certitudes » et ils continuent, c’est ça leur « déclin » et il est irreversible. Et il est vrai que quand les oreilles sont bouchées, il y a la réalité des faits, des rapports de force, l’ultima ratio… mais que peut-on espérer de la France, quand l’humanité de Kamenka continue à renvoyer dos à dos (mais c’est pour ieux sauver l’atlantisme parce qu’on ne renvoie pas dos à dos si l’on ne veut pas sauver le coupable) l’OTAN et la Russie. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/231994.html

Youri Afonine, premier vice-président du comité central du KPRF, a participé à l’émission « 60 minutes » sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

Le principal sujet de discussion dans le studio était les perspectives de règlement du conflit russo-ukrainien. Comme l’a noté Afonine, ces derniers jours, un changement radical de rhétorique de la part de la Maison Blanche a été frappant. Certes, il ne faut pas se leurrer : la nouvelle administration américaine mènera une politique avant tout dans l’intérêt des Etats-Unis eux-mêmes. Mais un événement important s’est déjà produit : à Ramstein, Kiev et ses sponsors européens n’ont pas reçu le soutien escompté de la part du nouveau chef du Pentagone.

À la veille de la prochaine conférence de Munich sur la sécurité, le premier vice-président du comité central du KPRF a rappelé qu’il y a 18 ans, c’est dans la capitale bavaroise que Vladimir Poutine a prononcé son célèbre discours. À l’époque, le président russe avait déclaré qu’un modèle unipolaire pour le monde moderne était non seulement inacceptable, mais aussi impossible. La Russie est un pays qui a plus de mille ans d’histoire et qui a presque toujours eu le privilège de mener une politique étrangère indépendante.

Lors de la conférence de Munich en 2007, Vladimir Poutine a également attiré l’attention sur le mépris croissant des principes fondamentaux du droit international. Et pour la première fois peut-être, il a déclaré publiquement que l’élargissement de l’OTAN n’avait rien à voir avec la modernisation de l’alliance elle-même ou la garantie de la sécurité en Europe. Au contraire, il s’agit d’un facteur de provocation grave qui réduit le niveau de confiance mutuelle.

Le président russe a exprimé sa conviction : le seul mécanisme de décision sur l’utilisation de la force militaire en dernier recours ne peut être que la Charte des Nations unies. En outre, il s’est alarmé des projets de déploiement d’éléments d’un système de défense antimissile en Europe.

En Occident, le discours de Poutine a été écouté très attentivement à l’époque, analysé avec soin et évoqué plus d’une fois par la suite. Cependant, les hommes politiques occidentaux n’ont même pas voulu prendre en compte nos intérêts et discuter avec nous des questions de sécurité en Europe et dans le monde. C’est ce qui a conduit à la confrontation armée en Ukraine.

Mais avant la conférence de Munich, ses experts ont publié un rapport sur l’état des relations internationales intitulé « Multipolarisation ». Ils ont reconnu que la multipolarité du monde actuel est un fait indéniable. C’est ce qu’a déclaré Youri Afonine : Il a fallu 18 ans aux experts et aux hommes politiques occidentaux pour comprendre et accepter les faits évoqués par le président russe en 2007. Le monde est devenu multipolaire. Ils ne peuvent plus l’ignorer.

Trump le comprend également, mais il est crucial pour lui de minimiser les pertes pour les États-Unis dans cette nouvelle configuration civilisationnelle. L’administration Biden a trop investi dans Zelensky et compagnie. Le nouveau maître de la Maison Blanche paie la facture et exige que les vestiges du potentiel économique de l’Ukraine et ses ressources naturelles passent sous contrôle américain. Du point de vue de Trump, il s’agit d’une « compensation équitable » et du seul moyen pour Kiev de conserver un contrôle formel sur les territoires restants. Laissons les « casques bleus » européens garder tout cela, et nous, les Américains, gagnerons de l’argent. Mais nous n’investirons dans la restauration que des industries et des installations sur lesquelles nous pourrons faire des affaires.

Les demandes de Zelensky de lui transférer des armes nucléaires n’ont pas été sérieusement prises en compte dès le départ. Et personne ne donnera au régime ukrainien les « garanties de sécurité » qu’il demande. Et pour Zelensky personnellement, il n’y a pas d’options plus ou moins acceptables pour l’évolution des événements. L’État ukrainien est plus proche que jamais de l’effondrement. Et c’est ce vers quoi il s’est dirigé pendant toutes les années d’« indépendance ».

L’autre jour, le ministre de la soi-disant « unité nationale » de l’Ukraine a déclaré qu’il ne restait plus que 32 millions d’habitants dans le pays.

Comme l’a noté Youri Afonine, cet aveu du ministre de Kiev illustre très bien le chemin parcouru par son pays depuis 1992. La population de la RSS d’Ukraine n’a cessé de croître de 1945 jusqu’à la destruction de l’Union soviétique, augmentant de près de 20 millions d’habitants au cours de cette période. En 1991, la république comptait près de 52 millions d’habitants. En 33 ans d’« indépendance », la population a diminué de 20 millions, soit de 40 % !

Cette dépopulation monstrueuse est le résultat de la politique socio-économique destructrice menée pendant toutes ces années. La population ukrainienne s’éteignait et fuyait vers différents pays du monde parce qu’elle ne trouvait pas de travail décent dans son pays d’origine. Tout cela s’est accompagné de la fomentation d’un nationalisme agressif, qui a finalement conduit à une guerre civile et à la perte de territoires et de populations.

Aujourd’hui, la Russie a toutes les chances de mettre en œuvre les dispositions de sa politique que Vladimir Poutine a exprimées à Munich en février 2007. Notre armée russe y a contribué de manière significative. Si l’Occident tente à nouveau de nous entraver, a déclaré Iouri Afonine, il devra entendre la marche redoutable de nos troupes.

Views: 279

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.