Finance et économie | Maladie chronique
Les déficits semblent inquiétants dans toute l’Europe, il s’agit d’une maladie chronique, ce qui devrait nous inciter à nous méfier de l’alarmisme avec lequel on fait appel à notre “élan patriotique”.Le 4 décembre, le gouvernement Barnier s’est effondré sur “les dépenses” et celui qui a surgi d’un tel effondrement, le Bayrou -Macron, Le pen compatible, ne laisse rien augurer de différent. La nouvelle équipe n’a pas été choisie, ce sont gens qui se sont restés : ils ont usé leur fond de culotte dans tout ce qui nous a conduit là où nous en sommes. Mon préféré en la matière, mais je suis sure que c’est aussi le votre, vous qui prenez ce plaisir si Français à vitupérer l’époque.Mais la seule question est toujours la même: qui a placé ces tortues au sommet du mat, là et dans toute l’Europe, elles sont incapables Macron en tête, d’une telle escalade, on les a rammassé, qui et pourquoi? texte amélioré par danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
WLorsque les choses se sont corsées, les ministres européens des Finances avaient l’habitude de soupirer et de dire qu’au moins ils n’étaient pas grecs. Aujourd’hui, certains auraient du mal à faire un tel commentaire. Le 2 décembre, le rendement des obligations grecques est tombé en dessous de celui des obligations françaises, indiquant que les investisseurs pensaient qu’il était plus sûr de prêter à la Grèce qu’à la France. Le rendement des obligations françaises est désormais supérieur de 0,8 point de pourcentage aux Bunds allemands, la référence de la zone euro, qui est le plus grand écart depuis le quasi-effondrement de l’euro en 2012.
Le 4 décembre, le gouvernement français s’est effondré sur les dépenses et celui qui a surgi d’un tel effondrement ne laisse rien augurer de flamboyant. ce sont gens “experimentés” certes ils ont usé leur fond de culotte dans tout ce qui nous a conduit là où nous en sommes. Mon préféré en la matière, mais je suis sure que c’est aussi le votre, vous qui prenez ce plaisir si Français à vitupérer l’époque…
Les ministres européens des Finances vont-ils bientôt soupirer et dire qu’au moins ils ne sont pas français ? La deuxième économie de l’UE est confrontée à de graves problèmes. Le premier est le déficit budgétaire du gouvernement. À plus de 6 % du PIB, le chiffre de cette année sera beaucoup plus élevé que ce que le gouvernement avait prévu et que ce que les prévisionnistes indépendants avaient prévu. Pire encore, le FMI s’attend à ce que le déficit se maintienne à ce niveau – bien au-dessus du maximum de 3 % imposé par la Commission européenne – jusqu’à la fin de la décennie.
D’importants déficits s’ajoutent au niveau d’endettement de la France, qui devrait atteindre 115 % du PIB l’année prochaine, soit environ 17 points de pourcentage de plus qu’en 2018. D’ici 2029, il aura atteint 124 % du PIB, selon le FMI. Les dépenses d’intérêts devraient ainsi passer de 1,9 % du PIB à 2,9 %. Et cela est basé sur des attentes de croissance économique saine. Goldman Sachs a réduit ses prévisions de croissance à seulement 0,7 % l’année prochaine. Si les analystes de la banque ont raison, les paiements d’intérêts seront encore plus douloureux et la dette encore plus élevée par rapport au PIB.
La France n’a pas été la seule à dépenser beaucoup. Même les pays habituellement réputés pour leur durcissement budgétaire, notamment l’Autriche, l’Allemagne et les Pays-Bas, ont connu des déficits croissants ces dernières années (voir graphique). La pandémie de covid-19 et la crise énergétique qui a suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont donné le coup d’envoi. En effet, en 2022, les gouvernements ont dépensé plus pour soutenir leurs économies qu’après la crise financière mondiale de 2007-09, note Sander Tordoir du Centre for European Reform, un groupe de réflexion. Plus tard, alors que les souvenirs de la crise de l’euro s’estompent, les politiciens ont dépensé beaucoup pour tenter de réduire le soutien croissant aux partis populistes, tout en augmentant les dépenses pour la transition verte et leurs forces armées.
Allons, allons n’exagérons rien ,la transition verte ne les a pas obsédés en revanche l’art et la manière de dépenser pour des forces armées dont l’efficacité est pour le moins contestable si l’on en croit les braiements de notre champion, notre héros, Zelenski qui a tout sacrifié son peuple, sa crédibilité mais qui a reçu quelques bénéfices placés dans des paradis fiscaux…
Tous les pays ont maintenant soumis des plans d’assainissement budgétaire à la Commission européenne. La version française est ambitieuse, avec pour objectif de réduire le déficit de 0,5 point de PIB par an, de quoi stabiliser le niveau d’endettement. À l’heure actuelle, cependant, un tel plan semble politiquement impossible. Et le gouvernement français n’est pas le seul à faire face à ses contraintes budgétaires. L’Allemagne s’est également effondrée récemment en raison de différends sur les dépenses. L’Italie ressentira la pression dans les prochaines années.
Jean-François Robin, de la banque Natixis, s’attend à ce que les spreads français par rapport aux Bunds allemands baissent au cours de l’année prochaine, avant de remonter à la hausse avant les élections législatives qui devraient se tenir cet été. Ce répit ne reflète pas les perspectives économiques du pays, mais plutôt le fait que la France bénéficie d’être au cœur de la zone euro, aux côtés de l’Allemagne. Historiquement, cette position a permis à la France d’emprunter à des taux d’intérêt proches de ceux de l’Allemagne, tout en menant une politique budgétaire beaucoup plus expansionniste, note Davide Oneglia de TS Lombard, un cabinet de conseil. Aujourd’hui, il empêche les coûts d’emprunt du pays de s’envoler réellement. Bref être dans l’UE a un coût qu’aucun pays ne peut supporter et il ne peut en sortir de peur que les marchés financiers lui présentent la note à un cout encore plus prohibitif.
La question de savoir si les marchés continuent d’offrir de telles concessions dépend de l’instabilité politique de la France. Il n’y a pas de menace immédiate de crise financière, les banques restent solides et la Banque centrale européenne (BCE) a clairement indiqué qu’elle soutenait la dette des pays membres, même si elle ne l’a pas dit explicitement. Mais à moins que la France ne parvienne à montrer son engagement à réduire réellement son déficit, la BCE aura du mal à intervenir et à acheter des obligations françaises. Si les spreads français continuent de se creuser, les décideurs de la banque se retrouveront dans une position politique délicate. Ils devront peut-être se préparer à plus de maladresses, car la France n’est qu’un des nombreux pays qui ont du mal à joindre les deux bouts. ■
Cela me fait souvenir de ce film : la nuit des morts vivants… Si vous ne l’avez pas vu, c’est une sorte de manière de se faire peur de 1968, qui se poursuit aujourd’hui comme si un fim voulait à toute force s’imposer à nous pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre issue au point que la seule humanité soit celle des morts-vivants..
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koursk
Rien de plus normal que les finances publiques de l’otaneuro zone soient endettées après avoir été copieusement pillées par les bandits multimilliardaires *** Ce que les finances publiques perdent se retrouve dans les poches des rockfeller, ford, rothschild, musk468, bezos246, zuckerberg213… *** Les Etats Russe et Chinois n’ont peut-être pas encore la puissance publique financière suffisante pour développer l’organisation géostratégique capable de démanteler les élites mafieuses, afin de restituer les fortunes volées aux états et à la sphère publique.