Le suicide allemand derrière la destruction de la route du gaz russe est bien connu et nous avons vu que tandis que les politiciens allemands se croient obligés comme Scholz ou la ministre des affaires étrangères verte allemande d’en rajouter dans l’hostilité à l’égard de la Russie, dans le surarmement de l’OTAN, dans la promesse à fond perdu de livraison d’armes à l’Ukraine en pleine débâcle, la France de son côté n’est pas mal non plus. Notez que les pays qui défendent leur souveraineté, se réapproprient leurs richesses, en refusant que leur uranium et autre soit livré gratis tandis que seulement 20% de la population du Niger a l’électricité ont des « juntes » à leur tête selon la terminologie en usage alors que la France est priée de faire déguerpir ses troupes néocoloniales du Tchad au Sénégal. Autre fait, la collaboration entre la Russie et les pays « souverains » est souvent limitée à l’aide militaire alors qu’elle consiste le plus souvent avec la Chine à installer formation et matériaux permettant l’indépendance énergique à partir des ressources du pays. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’entrée du groupe français Orano (anciennement Areva) dans le quartier d’affaires la Défense, près de Paris. [Image d’illustration]© AP – Michel Euler
La tension monte entre Orano, le géant français de l’uranium et les autorités nigériennes. Ce mercredi 4 décembre, Orano a annoncé que la junte militaire à Niamey avait « pris le contrôle opérationnel » de la Somaïr, sa dernière filiale active au Niger, dont la production ne peut plus être exportée. Le groupe minier français évoque désormais une action en justice.
Orano, qui détient 63 % des parts de la Somaïr, a déclaré avoir perdu le contrôle de cette filiale stratégique. Dans un communiqué, le groupe français déplore que les décisions prises en conseil d’administration ne soient plus appliquées.
« La résolution du 12 novembre dernier visant à suspendre les dépenses liées à la production pour prioriser le paiement des salaires et préserver l’outil industriel a été volontairement empêchée », affirme Orano. « Les dépenses de production qui se poursuivent sur le site dégradent chaque jour davantage la situation financière de la société », poursuit Orano.
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