Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

TOUTE LA LIBERTE DES PEUPLES DU MONDE EST NEE DE CETTE VOLONTE INDOMPTABLE

Tu n’es pas Staline, je ne suis même pas Staline, disait-il à son fils qui voulait jouer les héritiers capricieux du maitre du kremlin, Staline c’est le pouvoir des soviets. Et c’est ce pouvoir des soviets, celui de tous les peuples de l’URSS unis dans cet immense sacrifice qui nous a à tous les peuples de la terre, y compris celui que l’on nomme allemand donné la liberté et la vie… Dans tous ces peuples il y avait les Français conglomérat historique de tous les peuples fondus dans une République, une volonté commune que l’on nomme la nation. Il y avait un peuple stigmatisé depuis des millénaires dont Hitler avait commencé l’extermination et qui doit plus que tous les autres sa survie aux Soviets, le peuple juif. Ce qu’accomplit Israël à Gaza a sa source dans la négation de la leçon de ce moment du “plus jamais ça”… Cette négation qui le pousse à ne pas voter le refus de l’apologie du nazisme sur proposition russe à l’ONU pour complaire aux fascistes des Etats-Unis et à tous les autres ressurgis de l’avidité du profit, du suprématisme raciste fait qu’il a perdu s’il l’a jamais eu le droit de représenter le peuple juif. Déjà être française pour moi ce n’est pas soutenir madame Le Pen, alors pourquoi voudriez vous qu’être juive me condamne à soutenir un NetanYahou, mais au nom de quoi le CRIF délivre-t-il un brevet de judaïsme à ceux qui acceptent cette reddition et cette lâcheté, haïr l’antisémitisme ce n’est certainement pas accepter cette confusion qui le nourrit et veut le légitimer. Ceux qui prétendent faire de moi “une stalinienne” à cause de cette reconnaissance de l’histoire ne savent pas ce qui est célébré et qui n’est pas Staline mais ce pouvoir collectif des communistes, les soviets. (note de Danielle Bleitrach)

J. V. Staline

Discours prononcé lors de la réunion
de célébration du Soviet
de Moscou des députés ouvriers
et du Parti et des organisations publiques de Moscou

6 novembre 1943


Camarades : Aujourd’hui, le peuple de l’Union soviétique célèbre le 26e anniversaire de la grande révolution socialiste d’Octobre.

Pour la troisième fois, notre pays célèbre l’anniversaire de sa révolution populaire dans les conditions de la guerre patriotique.

En octobre 1941, notre patrie a vécu des jours difficiles. L’ennemi approchait de la capitale et il encercla Leningrad depuis la terre. Nos troupes ont été obligées de battre en retraite. Il exigeait d’énormes efforts de la part de l’armée et l’effort de toutes les forces du peuple pour arrêter l’ennemi et lui porter un coup sérieux devant Moscou.

En octobre 1942, le danger pour notre patrie était devenu encore plus grand. L’ennemi se trouvait alors à peine à 120 kilomètres de Moscou, avait pénétré dans Stalingrad et était entré dans les contreforts du Caucase. Mais même en ces jours graves, l’armée et le peuple ne se sont pas découragés, mais ont résisté avec détermination à toutes les épreuves. Ils ont trouvé en eux-mêmes la force d’arrêter l’ennemi et de lui donner un coup en réponse. Fidèles aux ordres du grand Lénine, ils ont défendu les réalisations de la Révolution d’Octobre sans épargner leurs forces ni leur vie. Comme on le sait, ces efforts de l’armée et du peuple n’ont pas été vains.

Peu après les journées d’octobre de l’année dernière, nos troupes sont passées à l’offensive et ont infligé de nouveaux coups puissants aux Allemands, d’abord à Stalingrad, dans le Caucase et dans la région du cours moyen du Don, puis, au début de 1943, à Velikie Luki, avant Leningrad et dans la région de Rzhev et Vyazma. Depuis lors, l’Armée rouge n’a jamais lâché l’initiative de ses mains. Tout au long de l’été de cette année, ses coups sont devenus de plus en plus durs, sa maîtrise militaire a grandi de mois en mois. Depuis lors, nos troupes ont remporté de grandes victoires, et les Allemands ont subi une défaite après l’autre. Malgré tous les efforts de l’ennemi, il n’a toujours pas réussi à remporter le moindre succès de la moindre importance sur le front germano-soviétique.

I. Une année marquant un tournant radical dans le cours de la guerre

L’année écoulée, du 25e au 26e anniversaire de la Révolution d’Octobre, a marqué un tournant dans la guerre patriotique.

Ce fut un tournant surtout parce que, cette année-là, l’Armée rouge, pour la première fois dans la guerre, a réussi à mener à bien une grande offensive estivale contre les troupes allemandes, et sous les coups de nos forces, les troupes germano-fascistes ont été contraintes de renoncer précipitamment au territoire qu’elles avaient saisi, se sauvant souvent de l’encerclement par la fuite et abandonnant sur le champ de bataille d’énormes quantités de matériel de guerre, des magasins d’armements et de munitions et un grand nombre d’officiers et d’hommes blessés.

Ainsi, les succès de notre campagne d’été au second semestre de cette année se sont poursuivis et ont couronné les succès obtenus lors de notre campagne d’hiver au début de cette année.

Aujourd’hui, alors que l’Armée rouge, développant les succès de la campagne d’hiver, a infligé un coup puissant aux troupes allemandes pendant l’été, il est possible de considérer comme définitivement mort et enterré le conte de fées selon lequel l’Armée rouge est incapable de mener une offensive réussie en été. L’année écoulée a montré que l’Armée rouge peut avancer en été aussi bien qu’en hiver.

Au cours de l’année écoulée, à la suite de ces opérations offensives, nos troupes ont réussi à se frayer un chemin d’au moins 500 kilomètres dans la partie centrale du front et jusqu’à 1 300 kilomètres dans le sud (applaudissements), libérant près de 1 000 000 de kilomètres carrés de territoire, c’est-à-dire près des deux tiers du sol soviétique temporairement saisis par l’ennemi, tandis que les troupes ennemies étaient repoussées de Vladikavkaz à Kherson, d’Elista à Krivoi Rog, de Stalingrad à Kiev, de Voronej à Gomel, de Vyazma et Rzhev aux approches d’Orcha et de Vitebsk.

N’ayant aucune foi dans la stabilité de leurs succès passés sur le front germano-soviétique, les Allemands ont déjà, sur une longue période, construit de puissantes zones de défense, en particulier le long des grands fleuves. Mais dans les batailles de cette année, ni les rivières ni les puissantes fortifications n’ont sauvé les Allemands. Nos troupes ont brisé les défenses allemandes et, en seulement trois mois de l’été 1943, elles ont habilement forcé quatre barrières d’eau importantes : le Donets du Nord, Desna, Sozh et Dniepr. Je ne mentionne même pas les barrières telles que les défenses allemandes dans la région de la rivière Mius, à l’ouest de Rostov, et les défenses dans la région de la rivière Molochnaya, près de Melitopol. À l’heure actuelle, l’Armée rouge bat avec succès l’ennemi de l’autre côté du Dniepr.

Cette année a également marqué un tournant, parce que l’Armée rouge a été en mesure d’écraser en un temps relativement court les cadres vétérans les plus expérimentés des troupes fascistes allemandes, et en même temps d’endurcir et de multiplier ses propres cadres dans des batailles offensives victorieuses au cours de l’année. Dans les batailles sur le front germano-soviétique au cours de l’année écoulée, l’armée germano-fasciste a perdu plus de 4 000 000 d’officiers et de soldats, dont pas moins de 1 800 000 tués. De plus, au cours de cette année, les Allemands ont perdu plus de 14 000 avions, plus de 25 000 chars et pas moins de 40 000 canons.

L’armée fasciste allemande n’est plus aujourd’hui ce qu’elle était au début de la guerre. Alors qu’au début de la guerre, elle disposait d’un nombre suffisant de cadres expérimentés, elle est maintenant diluée par de jeunes officiers inexpérimentés que les Allemands jettent à la hâte sur le front, car ils n’ont ni la réserve d’officiers nécessaire, ni le temps de les former.

Tout autre est le tableau présenté aujourd’hui par l’Armée rouge. Ses cadres ont grandi et se sont endurcis dans les batailles offensives réussies au cours de l’année écoulée. Le nombre de ses cadres de combat augmente et continuera de croître, car l’existence de la réserve d’officiers nécessaire lui donne le temps et l’occasion de former de jeunes cadres officiers et de les promouvoir à des postes de responsabilité.

Il est caractéristique qu’au lieu des 240 divisions qui ont affronté notre front l’année dernière, dont 179 divisions allemandes, cette année le front de l’Armée rouge est confronté à 257 divisions, dont 207 divisions allemandes. Les Allemands, évidemment, comptent compenser la baisse de qualité de leurs divisions en augmentant leur nombre. Cependant, la défaite des Allemands au cours de l’année écoulée montre qu’il est impossible de compenser la détérioration de la qualité des divisions en augmentant leur nombre.

D’un point de vue purement militaire, la défaite des troupes allemandes sur notre front à la fin de cette année a été prédéterminée par deux événements majeurs : la bataille de Stalingrad et la bataille de Koursk.

La bataille de Stalingrad s’est terminée par l’encerclement d’une armée allemande forte de 300 000 hommes, sa déroute et la capture d’environ un tiers des troupes encerclées. Pour se faire une idée de l’ampleur du massacre, sans précédent dans l’histoire, qui a eu lieu sur les champs de bataille de Stalingrad, il faut se rendre compte qu’après la fin de la bataille de Stalingrad, 147 200 corps d’officiers et d’hommes allemands tués et 46 700 corps d’officiers et d’hommes soviétiques tués ont été retrouvés et enterrés. Stalingrad signifiait le déclin de l’armée fasciste allemande. Après le massacre de Stalingrad, comme on le sait, les Allemands n’ont pas pu s’en remettre.

Quant à la bataille de Koursk, elle s’est terminée par la déroute des deux principaux groupes des troupes fascistes allemandes attaquantes, et par le passage de nos troupes à une contre-offensive, qui s’est ensuite transformée en une puissante offensive d’été de l’Armée rouge. La bataille de Koursk a commencé avec l’offensive allemande contre Koursk par le nord et le sud. C’était la dernière tentative des Allemands de mener une grande offensive estivale et, en cas de succès, de récupérer leurs pertes. Comme on le sait, l’offensive s’est soldée par un échec, l’Armée rouge a non seulement repoussé l’offensive allemande, mais elle est elle-même passée à l’offensive et, par une série de coups consécutifs, au cours de la période estivale, a repoussé les troupes germano-fascistes au-delà du Dniepr.

Alors que la bataille de Stalingrad annonçait le déclin de l’armée fasciste allemande, la bataille de Koursk la confrontait à un désastre. Enfin, cette année a marqué un tournant car le succès de l’offensive de l’Armée rouge a radicalement aggravé la situation économique et politique militaire de l’Allemagne fasciste et l’a confrontée à une crise profonde.

Les Allemands comptaient mener à bien au cours de l’été de cette année une offensive réussie sur le front germano-soviétique, pour racheter leurs pertes et renforcer leur prestige ébranlé en Europe. Mais l’Armée rouge renversa les calculs des Allemands, repoussa leur offensive, lança elle-même une offensive et procéda à repousser les Allemands vers l’ouest, brisant ainsi le prestige des armes allemandes.

Les Allemands comptaient prolonger la guerre, commencèrent à construire des lignes de défense et des « murs » et proclamèrent à tous que leurs nouvelles positions étaient imprenables. Mais là encore, l’Armée rouge renversa les calculs des Allemands, perça leurs lignes de défense et leurs « murs » et continua à avancer avec succès, ne leur laissant pas le temps de faire traîner la guerre.

Les Allemands comptaient rectifier la situation sur le front par une mobilisation « totale ». Mais là aussi, les événements bouleversent les calculs des Allemands. La campagne estivale a déjà englouti les deux tiers des « totalement » mobilisés. Cependant, il ne semble pas que cette circonstance ait entraîné une amélioration de la position de l’armée fasciste allemande. Il peut s’avérer nécessaire de proclamer une nouvelle mobilisation « totale », et il n’y a aucune raison pour qu’une répétition d’une telle mesure n’aboutisse pas à l’effondrement « total » d’un certain État. (Vifs applaudissements.)

Les Allemands comptaient sur le maintien d’une emprise ferme sur l’Ukraine afin de disposer des produits agricoles ukrainiens pour leur armée et leur population, et du charbon du Donbass pour les usines et les chemins de fer au service de l’armée allemande. Mais là aussi, ils ont fait une erreur de calcul. À la suite du succès de l’offensive de l’Armée rouge, les Allemands ont perdu non seulement le charbon du Donbass, mais aussi les régions productrices de céréales les plus riches de l’Ukraine, et il n’y a aucune raison de supposer qu’ils ne perdront pas également le reste de l’Ukraine dans un avenir très proche. (Vifs applaudissements.) Naturellement, toutes ces erreurs de calcul ne pouvaient qu’aggraver, et en fait aggraver radicalement, la situation économique et militaro-politique de l’Allemagne fasciste.

L’Allemagne fasciste traverse une crise profonde. Elle fait face à la catastrophe.

II. L’aide nationale au front

Les succès de l’Armée rouge auraient été impossibles sans le soutien du peuple, sans le travail dévoué du peuple soviétique dans les usines et les ateliers, les mines de charbon et les mines, les transports et l’agriculture. Dans les dures conditions de la guerre, le peuple soviétique s’est montré capable d’assurer à son armée tout ce qui était nécessaire et a sans cesse perfectionné son équipement de combat. Jamais, pendant tout le cours de la guerre, l’ennemi n’a été en mesure de surpasser notre armée en qualité d’armement. Dans le même temps, notre industrie a fourni au front des quantités toujours croissantes de matériel de guerre.

L’année écoulée a marqué un tournant non seulement dans la tendance des opérations militaires, mais aussi dans le travail de notre front intérieur. Nous n’étions plus confrontés à des tâches telles que l’évacuation des entreprises vers l’Est et le transfert de l’industrie vers la production d’armements. L’État soviétique dispose aujourd’hui d’une économie de guerre efficace et en pleine expansion. Ainsi, tous les efforts du peuple ont pu être concentrés sur l’augmentation de la production et l’amélioration de l’armement, en particulier des chars, des avions, des canons et de l’artillerie automotrice. Ici, nous avons obtenu de grands succès. L’Armée rouge, soutenue par tout le peuple, a reçu des approvisionnements ininterrompus en matériel de combat, a fait pleuvoir des millions de bombes, de mines et d’obus sur l’ennemi et a amené des milliers de chars et d’avions au combat. On a tout lieu de dire que le travail acharné du peuple soviétique à l’arrière entrera dans l’histoire aux côtés de la lutte héroïque de l’Armée rouge et de l’exploit sans pareil du peuple pour défendre sa patrie. (Applaudissements prolongés.)

Les ouvriers de l’Union soviétique, qui, dans les années de construction pacifique, ont construit notre industrie socialiste hautement développée et puissante, ont travaillé pendant la guerre patriotique avec un zèle et une énergie intenses pour aider le front, faisant preuve d’un véritable héroïsme ouvrier.

Tout le monde sait que, dans la guerre contre l’U.R.S.S., les hitlériens disposaient non seulement de l’industrie très développée de l’Allemagne, mais aussi des industries assez puissantes des pays vassaux et occupés. Pourtant, les hitlériens n’ont pas réussi à maintenir la supériorité quantitative en matière d’équipement militaire qu’ils avaient au début de la guerre contre l’Union soviétique. Si l’ancienne supériorité de l’ennemi en ce qui concerne le nombre de chars, d’avions, de mortiers et de fusils automatiques est maintenant liquidée, si notre armée ne connaît pas aujourd’hui de pénurie sérieuse d’armes, de munitions et d’équipements, le mérite en revient en premier lieu à notre classe ouvrière.

Les paysans de l’Union soviétique qui, dans les années de construction pacifique sur la base du système des kolkhozes, ont transformé une agriculture arriérée en une agriculture avancée, ont fait preuve pendant la guerre patriotique d’un haut degré de conscience de l’intérêt national commun, sans précédent dans l’histoire de la campagne. En se sacrifiant pour aider le front, ils ont montré que la paysannerie soviétique considère la guerre actuelle contre les Allemands comme sa propre cause, une guerre pour sa propre vie et sa propre liberté.

Il est bien connu qu’à la suite de l’invasion par les hordes fascistes, notre pays a été temporairement privé des importants districts agricoles de l’Ukraine, du Don et du Kouban. Et pourtant, nos fermes collectives et d’État approvisionnaient l’armée et le pays en vivres sans interruptions sérieuses. Bien sûr, sans le système des kolkhozes, sans le travail dévoué des kolkhozes et des agricultrices, nous n’aurions pas pu faire face à cette tâche des plus difficiles. Si, dans la troisième année de la guerre, notre armée ne connaît pas de pénurie de vivres, et si la population est approvisionnée en vivres et l’industrie en matières premières, c’est la preuve de la force et de la vitalité du système des kolkhozes, du patriotisme de la paysannerie kolkhoze. (Applaudissements prolongés.)

Nos transports ont joué un grand rôle dans l’aide au front, principalement par chemin de fer, mais aussi par voie fluviale, maritime et motorisée. Comme on le sait, le transport est le moyen essentiel de relier l’arrière et l’avant. On peut produire de grandes quantités d’armes et de munitions, mais si le transport ne les livre pas au front à temps, elles peuvent rester des marchandises inutiles en ce qui concerne le front. Il faut dire que le transport joue un rôle décisif dans la livraison en temps voulu d’armes et de munitions, de vivres, de vêtements, etc. au front. Si, malgré les difficultés de la guerre et une pénurie de carburant, nous avons pu approvisionner le front avec tout ce dont il avait besoin, le mérite en revient en premier lieu à nos ouvriers des transports et à nos employés de bureau. (Applaudissements prolongés.)

Notre intelligentsia n’est pas non plus à la traîne de la classe ouvrière et de la paysannerie dans leur aide au front. L’intelligentsia soviétique travaille avec dévouement à la défense de notre pays, améliorant constamment l’armement de l’Armée rouge ainsi que la technologie et l’organisation de la production. Il aide les ouvriers et les kolkhozes à améliorer l’industrie et l’agriculture, fait progresser la science et la culture soviétiques dans les conditions de la guerre.

C’est à l’honneur de notre intelligentsia. (Applaudissements prolongés.)

Tous les peuples de l’Union soviétique se sont levés comme un seul homme pour défendre leur patrie, considérant à juste titre la guerre patriotique actuelle comme la cause commune de tous les travailleurs, indépendamment de leur nationalité ou de leur religion. À présent, les politiciens hitlériens eux-mêmes voient à quel point leurs calculs sur la discorde et le conflit entre les peuples de l’Union soviétique étaient désespérément stupides. L’amitié des peuples de notre pays a résisté à toutes les difficultés et à toutes les épreuves de la guerre et s’est encore tempérée dans la lutte commune de tout le peuple soviétique contre les envahisseurs fascistes.

C’est là que réside la source de la force de l’Union soviétique. (Applaudissements nourris et prolongés.)

Comme dans les années de l’édification pacifique, de même, dans les jours de guerre, la force dirigeante et dirigeante du peuple soviétique a été le Parti de Lénine, le Parti des bolcheviks. Aucun autre parti n’a jamais joui ou ne jouit d’un tel prestige parmi les masses populaires que notre parti bolchevik. Et c’est naturel. Sous la direction du Parti bolchevique, les ouvriers, les paysans et l’intelligentsia de notre pays ont conquis leur liberté et construit une société socialiste. Dans la guerre patriotique, le Parti s’est tenu devant nous en tant qu’inspirateur et organisateur de la lutte nationale contre les envahisseurs fascistes. Le travail d’organisation du Parti a uni et dirigé tous les efforts du peuple soviétique vers l’objectif commun, en subordonnant toutes nos forces et tous nos moyens à la cause de la défaite de l’ennemi. Pendant la guerre, le Parti a accru sa parenté avec le peuple, a établi des liens encore plus étroits avec les larges masses laborieuses.

C’est là que réside la source de la force de notre État. (Applaudissements nourris et prolongés.)

La guerre actuelle a confirmé avec force l’affirmation bien connue de Lénine selon laquelle la guerre est une épreuve globale des forces matérielles et spirituelles d’une nation. L’histoire de la guerre enseigne que seuls les États qui ont résisté à cette épreuve qui se sont révélés plus forts que leurs adversaires en ce qui concerne le développement et l’organisation de leur économie, en ce qui concerne l’expérience, l’habileté et l’esprit combatif de leurs troupes, en ce qui concerne la force et l’unité du peuple tout au long de la guerre. C’est précisément le cas de notre État.

L’État soviétique n’a jamais été aussi stable et inébranlable qu’aujourd’hui, dans la troisième année de la guerre patriotique. Les leçons de la guerre montrent que le système soviétique n’est pas seulement la meilleure forme d’organisation du développement économique et culturel du pays dans les années de construction pacifique, mais aussi la meilleure forme de mobilisation de toutes les forces du peuple pour la résistance à l’ennemi en temps de guerre. Le pouvoir soviétique, établi il y a 26 ans, a transformé notre pays en une courte période historique en une forteresse imprenable. L’Armée rouge possède l’arrière le plus stable et le plus fiable de toutes les armées du monde.

C’est là que réside la source de la force de l’Union soviétique. (Applaudissements nourris et prolongés.)

Il ne fait aucun doute que l’État soviétique sortira de la guerre encore plus fort et encore plus consolidé. Les envahisseurs allemands ruinent et dévastent notre terre dans le but de saper le pouvoir de notre État. Dans une mesure encore plus grande qu’auparavant, l’offensive de l’Armée rouge a révélé le caractère barbare et bandit de l’armée hitlérienne. Dans les districts qu’ils ont saisis, les Allemands ont exterminé des centaines de milliers de nos paisibles civils. Comme les barbares médiévaux des hordes d’Attila, les démons allemands foulent aux pieds nos champs, brûlent nos villes et nos villages, démolissent nos entreprises industrielles et nos institutions culturelles. Les crimes des Allemands sont la preuve de la faiblesse des envahisseurs fascistes, car seuls les usurpateurs qui ne croient pas eux-mêmes à leur victoire se comporteraient de cette manière. Et plus la position des hitlériens devient désespérée, plus ils se déchaînent violemment dans leurs atrocités et leurs pillages. Notre peuple ne pardonnera pas ces crimes aux démons allemands. Nous ferons répondre les criminels allemands de tous leurs méfaits. (Applaudissements nourris et prolongés.)

Dans les zones où les égorgeurs fascistes ont temporairement exercé leur pouvoir, nous devrons restaurer les villes et les villages démolis, l’industrie, les transports, les institutions agricoles et culturelles, et créer des conditions de vie normales pour le peuple soviétique délivré de l’esclavage fasciste. Les travaux battent déjà leur plein pour la restauration de l’économie et de la culture dans les zones libérées de l’ennemi. Mais ce n’est que le début. Nous devons éliminer complètement les conséquences de la domination des Allemands dans les zones libérées de l’occupation allemande. Il s’agit d’une grande tâche nationale. Nous pouvons et devons faire face à cette tâche difficile en peu de temps.

III. Consolidation de la coalition antihitlérienne et désintégration du bloc fasciste

L’année écoulée a marqué un tournant non seulement dans la guerre patriotique de l’Union soviétique, mais aussi dans toute la guerre mondiale.

Les changements qui se sont produits au cours de cette année dans la situation militaire et internationale ont été à l’avantage de l’U.R.S.S. et des pays alliés qui lui sont amis et préjudiciables à l’Allemagne et à ses complices dans le pillage de l’Europe.

Les victoires de l’Armée rouge ont eu des résultats et des conséquences bien au-delà des limites du front germano-soviétique. Ils ont changé le cours de la guerre mondiale et ont acquis une grande importance internationale. La victoire des pays alliés sur l’ennemi commun s’est rapprochée, tandis que les relations entre les Alliés et le partenariat de combat de leurs armées, loin de s’affaiblir, sont devenus, contrairement à l’attente de l’ennemi, plus forts et plus consolidés. Les décisions historiques de la Conférence de Moscou des représentants de l’Union soviétique, de la Grande-Bretagne et des États-Unis d’Amérique, publiées récemment dans la presse, en sont un témoignage éloquent. Maintenant, les pays unis sont remplis de détermination à frapper ensemble contre l’ennemi qui se traduira par la victoire finale sur lui.

Cette année, les coups de l’Armée rouge contre les troupes fascistes allemandes ont été soutenus par les opérations militaires de nos Alliés en Afrique du Nord, dans le bassin méditerranéen et dans le sud de l’Italie. Dans le même temps, les Alliés ont soumis et soumettent encore d’importants centres industriels de l’Allemagne à de lourds bombardements aériens, affaiblissant ainsi considérablement la puissance militaire de l’ennemi. Si l’on ajoute à tout cela le fait que les Alliés nous fournissent régulièrement divers armements et matières premières, on peut dire sans exagération que, ce faisant, ils ont considérablement facilité les succès de notre campagne d’été. Bien sûr, les opérations actuelles des armées alliées dans le sud de l’Europe ne peuvent pas encore être considérées comme un deuxième front. Mais c’est quand même quelque chose de la nature d’un deuxième front. Il est évident que l’ouverture d’un véritable second front en Europe, qui n’est pas loin, hâterait considérablement la victoire sur l’Allemagne hitlérienne et consoliderait encore la camaraderie d’armes des pays alliés.

Ainsi, les événements de l’année écoulée montrent que la coalition antihitlérienne est une union solide des peuples et repose sur une base solide. Il est maintenant évident pour tout le monde qu’en déclenchant la guerre actuelle, la clique hitlérienne a conduit l’Allemagne et ses satellites dans une impasse désespérée. Les défaites des troupes fascistes sur le front germano-soviétique et les coups de nos alliés sur les troupes italo-allemandes ont ébranlé tout l’édifice du bloc fasciste, et il s’effondre maintenant sous nos yeux. L’Italie a irrévocablement abandonné la coalition hitlérienne. Mussolini ne peut rien y changer, car il est en fait un prisonnier des Allemands. Vient ensuite le tour des autres participants de la coalition. La Finlande, la Hongrie, la Roumanie et les autres vassaux d’Hitler, découragés par les défaites militaires de l’Allemagne, ont finalement perdu la foi que l’issue de la guerre leur sera favorable et sont impatients de trouver une issue au bourbier dans lequel Hitler les a entraînés. Maintenant que le moment est venu de répondre de leur pillage, les complices de l’Allemagne hitlérienne, mais récemment si obéissants à leur maître, sont maintenant à la recherche d’un moment favorable pour s’éloigner inaperçus de la bande de brigands. (Rires.)

Lorsqu’ils entrèrent en guerre, les partenaires du bloc hitlérien comptaient sur une victoire rapide. Déjà à l’avance, ils avaient décidé qui recevrait quoi, qui aurait les puddings et les tartes, qui aurait les ecchymoses et les yeux au beurre noir. Bien sûr, ils avaient l’intention d’infliger les contusions et les yeux au beurre noir à leurs adversaires, et les puddings et les tartes à eux-mêmes. Mais maintenant, il est clair que l’Allemagne et ses laquais n’auront pas de puddings et de tartes, mais devront partager les ecchymoses et les yeux au beurre noir. (Rires et applaudissements.)

Prévoyant cette perspective peu attrayante, les complices d’Hitler se creusent maintenant la tête pour trouver une issue à la guerre avec le moins d’ecchymoses et les yeux au beurre noir possible. (Rires.)

L’exemple de l’Italie montre aux vassaux d’Hitler que plus ils retardent leur inévitable rupture avec les Allemands et leur permettent de la régner dans leurs États, plus la dévastation de leurs pays est grande, plus leurs peuples auront à endurer de souffrances. L’exemple de l’Italie montre aussi que l’Allemagne hitlérienne n’a pas la moindre intention de défendre ses pays vassaux, mais qu’elle a l’intention de les transformer en une scène de guerre dévastatrice, si seulement elle peut conjurer l’heure de sa propre défaite.

La cause du fascisme allemand est perdue, et le sanguinaire « Ordre nouveau » qu’il a établi est sur le point de s’effondrer. Dans les pays occupés d’Europe, une explosion de colère populaire contre les esclavagistes fascistes se développe. L’ancien prestige de l’Allemagne dans les pays de ses alliés et dans les pays neutres est irrémédiablement perdu ; Et ses liens économiques et politiques avec les États neutres ont été sapés.

Le temps est révolu depuis longtemps où la clique hitlérienne faisait grand bruit sur la domination mondiale des Allemands. Or, comme on le sait, les Allemands ont d’autres choses à se soucier que de la domination mondiale. Ils doivent penser à garder le corps et l’âme ensemble. (Rires et applaudissements.)

Ainsi, le cours de la guerre a montré que l’alliance des États fascistes ne reposait pas et ne repose pas sur une base fiable. La coalition hitlérienne s’est formée sur la base des ambitions prédatrices et rapaces de ses membres. Tant que les hitlériens remportaient des succès militaires, la coalition fasciste semblait être une association stable. Mais les toutes premières défaites des troupes fascistes ont entraîné la désintégration réelle du bloc des bandits.

L’Allemagne hitlérienne et ses vassaux sont au bord de la catastrophe. La victoire des pays alliés sur l’Allemagne hitlérienne mettra à l’ordre du jour les questions importantes de l’organisation et de la reconstruction de l’État, de la vie économique et culturelle des peuples européens. La politique de notre gouvernement. sur ces questions reste constante. Ensemble avec nos Alliés, nous devons :

1° Libérer les peuples d’Europe des envahisseurs fascistes et aider à reconstruire leurs États nationaux, démembrés par les esclavagistes fascistes, les peuples de France, de Belgique, de Yougoslavie, de Tchécoslovaquie, de Pologne, de Grèce et d’autres États actuellement sous le joug allemand doivent redevenir libres et indépendants ;

(2) accorder aux peuples libérés de l’Europe le plein droit et la liberté de déterminer leur propre forme de gouvernement ;

3° Adopter des mesures pour s’assurer que tous les criminels fascistes responsables de la guerre actuelle et des souffrances du peuple soient sévèrement punis et rétribués pour tous les crimes qu’ils ont perpétrés, quel que soit le pays dans lequel ils se cachent ;

4° établir en Europe un ordre qui exclut complètement la possibilité d’une nouvelle agression de la part de l’Allemagne ;

5) établir une collaboration économique, politique et culturelle durable entre les peuples de l’Europe, basée sur la confiance mutuelle et l’assistance mutuelle, dans le but de restaurer la vie économique et culturelle détruite par les Allemands.

* * * * * *

Au cours de l’année écoulée, l’Armée rouge et le peuple soviétique ont remporté de grands succès dans la lutte contre les envahisseurs allemands. Nous avons atteint un tournant radical dans la guerre en faveur de notre pays, et la guerre est en train d’atteindre son point culminant. Mais ce n’est pas l’habitude du peuple soviétique de se contenter de ses réalisations, de se réjouir de ses succès. La victoire peut nous échapper si la complaisance apparaît dans nos rangs. La victoire ne peut être remportée sans lutte et sans effort. Il s’obtient dans le combat. La victoire est maintenant proche, mais pour la gagner, il faut un nouvel effort acharné, un travail d’abnégation à l’arrière et des actions habiles et résolues de l’Armée rouge au front. Ce serait un crime contre la patrie, contre le peuple soviétique qui est tombé temporairement sous le joug fasciste, contre les peuples d’Europe, qui croupissent sous l’oppression allemande, si nous ne saisissions pas toutes les occasions de hâter la défaite de l’ennemi. Il ne faut laisser aucun répit à l’ennemi. C’est pourquoi nous devons user de toutes nos forces pour en finir avec l’ennemi.

Le peuple soviétique et l’Armée rouge voient clairement les difficultés de la lutte à venir. Mais aujourd’hui, il est déjà clair que le jour de notre victoire approche. La guerre est entrée dans la phase où il s’agit d’expulser complètement les envahisseurs du sol soviétique et de liquider le fasciste « Ordre nouveau en Europe ». Le temps n’est pas loin où nous expulserons complètement l’ennemi de l’Ukraine et de la Biélorussie, des régions de Leningrad et de Kalinine, et libérerons des envahisseurs allemands les peuples de la Crimée, de la Lituanie, de la Lettonie, de l’Estonie, de la Moldavie et de la République carélo-finlandaise.

Camarades!

Pour la victoire de l’alliance de combat anglo-soviéto-américaine ! (Applaudissements.)

Pour la libération des peuples d’Europe du joug fasciste ! (Applaudissements.)

Pour l’expulsion complète des démons allemands de notre sol ! (Applaudissements.)

Vive notre Armée rouge ! (Applaudissements.)

Vive notre marine ! (Applaudissements.)

Vive nos vaillants guérilleros ! (Applaudissements.)

Vive notre grande Patrie ! (Applaudissements.)

Mort aux envahisseurs allemands ! (Applaudissements nourris et prolongés. Tous se tiennent debout.)

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