Le communiqué de Fabien Roussel correspond bien à ce que nous avons déjà souligné quitte à provoquer un certain scepticisme chez ceux qui ont toujours préféré soutenir l’aventurisme de Melenchon et les canidatures fantaisistes plutôt que d’oeuvrer à remettre sur les rails un parti qui est pourtant la seule force politique capable d’un tel diagnostic. Fabien Roussel analyse l’élection pour ce qu’elle est, une forme de fascisation, une politique menée par un leader populiste capitaliste, anticommuniste, mais qui face à une gauche qui a abandonné la classe ouvrière peut apparaitre comme étant le seul à s’intéresser aux problèmes de ceux qui n’en peuvent plus devant les difficultés quotidiennes. Mais loin pour autant de céder aux sirènes du populisme conservateur il propose de faire avancer les valeurs progressistes, de l’écologie au féminisme mais en relation avec la position de classe. Il n’y a la souveraineté mais pas d’enfermement protectionniste et c’est ce qu’il faut. Une telle démarche a besoin de la réflexion collective, elle ne peut pas se contenter des seules mobilisations électorales autour de l’élu de “gauche” elle a un impérieux besoin de l’intervention des militants, d’un parti de proposition et d’action autant que de rassemblement. Recréer ce parti en donnant leur rôle aux cellules, à toutes les instances, à la formation des militants, doit être le but de la conférence nationale qui a là une feuille de route qui s’éclaire comme on disait jadis “Ce que nous voulons et le parti qu’il nous faut”
Mais cela pose aussi la question des “directions”, il ne s’agit pas d’exclure mais bien de voir qu’il; faut des dirigeants et des cadres préoccupés de la mise en oeuvre d’une ligne claire et pas celle confuse, frappée d’inertie au meilleur des cas, faisant du “tourisme” mais la encore une ligne favorisant la réflexion collective, l’échange d’expériences, celle qui aide le PCF à rencontrer d’autres partis et Nous voudrions souligner que cette démarche n’est pas totalement isolée en Europe et encore moins dans le monde et qu’il serait temps de favoriser les rencontres. Les conditions d’un dialogue ouvert avec le parti communiste portugais, le KKE entre autres peuvent se faire sur d’autres bases, en Europe… et dans le monde…C’est un mouvement beaucoup plus général et qui doit également nous faire prendre contact largement. La déclaration de Sarah Wagenkbecht que nous notons témoigne de préoccupations communes.(note de danielle Bleitrach pour histoire et societe)
Alors que l’Allemagne dirigée par une coalition réduite aux deux partis les plus désavoués le SPD de Scholz et les verts bellicistes de la ministre des affaires étrangères vert de gris… et qui à terme va vers des élections anticipées Sarah Wagenkbecht
Maintenant c’est clair : la plus grande puissance militaire du monde et le plus important partenaire commercial de l’Allemagne seront gouvernés pour les quatre prochaines années par un président qui ne peut être résumé qu’en une chose : dans la poursuite impitoyable de ce qu’il pense être pour les intérêts américains, le réarmement supplémentaire, les guerres économiques et des coutumes impitoyables contre l’Allemagne et l’Europe. inclusivement. La réponse ne peut être qu’une politique allemande et européenne distincte. Que ce soit Scholz ou Merz : celui qui veut continuer à sacrifier la prospérité et la sécurité en Allemagne à une loyauté vassale dans la relation transatlantique n’est pas à sa place en tant que chancelier de la République fédérale. Toujours en politique intérieure, le résultat des élections devrait nous servir de leçon : la situation économique et les migrations ont sans aucun doute été décisives pour de nombreux électeurs. Problèmes où même les feux de signalisation tombent complètement en panne.
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Jean-Claude Delaunay
C’est curieux, mais je n’arrive pas à comprendre que l’élection de Biden aurait été une bonne nouvelle. Ce que je crois observer est le pourrissement de la démocratie bourgeoise (à ce propos, Fabien Roussel est certainement en train de tirer des conclusions) et dans ce pourrissement l’absence complète d’avenir pour des “petits blancs”, qui peuvent être aussi bien des “petits noirs” que des “petits bronzés”. Cette absence d’avenir, et le manque également complet de capacité d’analyse de masse d’une situation pour eux renversante, les poussent à croire dans des prédicateurs MAGA, qui ne sont pas moins dangereux que leur prédécesseur. Voilà, en gros, comment je ressens ce résultat (à confirmer). Mais de là à dire que l’élection de Trump est une mauvaise nouvelle en soi, non. Essayons seulement de projeter ce qui vient de se passer aux USA sur d’autres pays d’Europe et tirons en de vraies conséquences, OK. Mais se lamenter que Trump soit élu, NON.
Michel SAUTEL
Il y a tout de même une idéologie fascisante diffusée par Trump qui ainsi, au nom du rejet d’un libéralisme par trop libéral, argumente ideologiquement en les instrumentalise les divisions et les peurs pour vendre des solutions racistes, adossées aux démons de l’Amerique blanche.
Certes l’un comme l’autre ne sont que deux pistes totalement dévouées à l’impérialisme mais, les conséquences seront probablement différentes dans leur brutalité pour le peuple américain.
Il serait dangereux de banaliser ce fascisme au nom d’une communauté d’intérêt pour le Capital impérialiste états uniens. Voire d’aller jusqu’à risquer de banaliser le fascisme ici installé brutalement pendant que notre pays en particulier assiste à une banalisation progressive, presque « en douceur » de celui-ci par un glissement progressif accompagné.
admin5319
bonjour jean claude, soit tu parles en général des turpitudes françaises et de la gauche en particulier dans laquelle les groupuscules jouent un certain rôle et là tu as raison. Soit tu parles des auteurs-commentateurs d’histoireet societe et là tu te trompes et cela m’étonne de toi : tu as suffisamment joué un rôle dans ce blog pour savoir que penser que nous nous lamentions parce que TRUMP n’est pas élu est un contresens absolu pour nous qui avons dit que c’était bonnet blanc et blanc bonnet. Autre chose est de ne pas voir ce dans quoi se jette la classe ouvrière des Etats-Unis et là faire comme si le vote en faveur de TRUMP était une issue est autre chose. Quend nous dénonçons le populisme de Melnchon qui vaut mieux que celui de Le Pen mais qui est de même nature que celui de Macron en disant que cela mène au fascisme nous n’établissons pas des signes d’égalité mais nous mettons l’accent ce qui manque à tous ces constats de la rupture avec la classe ouvrière: le Que faire, l’outil de la transormation donc le retour à une classe ouvrière, un peuple français capable d’intervenir non pour “voter” mais bien au-delà.
C’est en ce sens que nous nos réjouissons de la position de Roussel pas parce qu’elle est intellectuellement la plus satisafaisante mais celle qui peut aller vers le Que faire là où les analyses les plus a ancées les plus passionnantes deviennent enfin réalité.
danielle Bleitrach