Il en est de ces “sommets” comme de la plupart des leurres politiciens de la chute de l’empire étasunien, chaque élection est un bide comme ces rencontres, personne n’y croit réellement et chacun agit comme si un “consensus” de façade lui permettait de sauver ce qu’il pense être l’essentiel, simplement en se disant que les conséquences retomberont sur les autres. Après la signature les transactions et les retraits se poursuivent… Les peuples sont vaguement conscients que l’on ne peut laisser ces gens-là gérer leurs destins et c’est cette conscience qu’il faut développer en évitant si l’on peut le pire, ce qui est arrivé à l’Ukraine et qui menace notre continent, est-ce le fascisme officiel celui qui a choisi comme drapeau celui de Bandera, et les sigles nazis, la russophobie ou est-ce la “démocratie” qui se mue en fascisme par temps de crise celle de l’OTAN et de l’atlantisme, ou avancent-ils de concert avec le recours une fois de plus à Hiroshima en espérant bloquer l’avancée des peuples face aux marchands d’armes et marchés financiers en folie spéculative ? (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://svpressa.ru/politic/article/419037/
Texte : Mikhaïl Zoubov
L’un des principaux résultats du “sommet de la paix” sur l’Ukraine à Bürgenstock a été un document exigeant le transfert à Kiev de la souveraineté sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhya.
L’Arménie, le Bahreïn, le Brésil, la Colombie, l’Irak, l’Inde, l’Indonésie, la Jordanie, la Libye, le Mexique, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la Thaïlande, l’Afrique du Sud et la Cité du Vatican y étaient notamment favorables.
Mais tous ces États sont situés très loin de la centrale nucléaire. En théorie, ils ne devraient pas être touchés par l’explosion. Déjà après le sommet, l’Irak et la Jordanie ont retiré leur signature du communiqué.
Mais ceux qui sont plus proches de la centrale, notamment les États baltes, n’ont pas officiellement annoncé leur position. On peut supposer qu’ils se sont abstenus. Car ils sont conscients que des cendres radioactives pourraient les atteindre également.
Les spécialistes russes du nucléaire contrôlent la sécurité de la centrale mise sous cocon, qui est constamment bombardée. Mais personne ne sait ce qu’il adviendra des réacteurs lorsque les nazis ukrainiens entreront par effraction.
Alexander Ouvarov, directeur du centre Atominfo, a expliqué à Svobodnaya Pressa pourquoi les hommes politiques du “sommet pacifique” ont exposé le monde à une menace radioactive en adoptant des déclarations sur l’énergie nucléaire.
SP : Alexandre Alexandrovitch, que se passera-t-il si l’impossible se produit et que la centrale nucléaire de Zaporojié tombe entre les mains du régime de Kiev ?
– Il y a des ingénieurs nucléaires très qualifiés en Ukraine. Il y a trois centrales nucléaires en activité : Rovno, Khmelnitsky et Sud Ukraine (dans la ville du même nom, dans la région de Mykolayiv). Ces centrales fournissent à l’Ukraine plus de 50 % de son électricité.
La différence est que la Russie ne bombarde pas ces centrales par principe. Les employés y travaillent donc dans des conditions normales et les centrales elles-mêmes sont en bon état de fonctionnement.
La centrale ZNPP a été mise en mode “arrêt à froid”, le combustible nucléaire usé n’a pas été retiré, mais est stocké dans des piscines de refroidissement. Et les bombardements sont constants. Je pense qu’aucun spécialiste autre que les spécialistes russes, qui ont déjà appris à travailler dans de telles conditions, ne pourrait maintenir la centrale ZNPP à l’abri des accidents.
Mais je tiens à préciser que de nombreux spécialistes qui travaillent à la centrale nucléaire étaient auparavant des citoyens ukrainiens, mais qu’ils ont maintenant reçu des passeports russes.
SP : Existe-t-il une chance de sauver la centrale nucléaire ?
– Ce n’est pas une question technique, mais politique. La ZNPP est la centrale la plus puissante d’Europe. Elle a été construite en utilisant les technologies les plus avancées. Elle est technologiquement meilleure que Tchernobyl et ne peut pas exploser sans raison manifeste.
Lorsque cette centrale nucléaire cessera d’être bombardée, il faudra un an pour la faire fonctionner à plein régime sans craindre une situation d’urgence ou un “nouveau Tchernobyl”.
Il y a un mois, la Russie s’est fait taper sur les doigts par l’organisation internationale AIEA, qui lui a interdit de lancer l’un des réacteurs qu’elle souhaitait mettre en service.
Nous avons fait une concession à l’organisation internationale.
SP : Pourquoi le “sommet de la paix” veut-il à ce point que la Russie cède la centrale nucléaire de Zagreb ?
– J’ai déjà dit que la Russie ne bombarde pas les centrales nucléaires par principe. Si la ZNPP devient ukrainienne, cela ne veut pas dire qu’elle donnera du courant. Cela signifie que l’AFU disposera d’une nouvelle tête de pont.
Où les forces armées ukrainiennes rassemblent-elles leurs troupes sans craindre quoi que ce soit ? Près de la centrale nucléaire de sud Ukraine, parce qu’ils sont sûrs que la Russie ne tirera pas là. L’Occident a commencé à utiliser les centrales nucléaires d’une manière similaire à la menace nucléaire, comme une dissuasion nucléaire.
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