Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La “bulle” militaire, par Bruno Berthez

Fascinant le monde dans lequel on prétend nous faire vivre : hier, les discussions sur les plateaux de télévision alternaient entre “le nécessaire” tournant de la rigueur à savoir qui en ferait les frais en priorité, pas la moindre allusion aux dépenses militaires. Le deuxième sujet tournait autour de l’immigration, qu’il soit pris sous l’angle de la laïcité et de la démission du proviseur, sous celui du trafic de drogue incontrôlable à Nice après Marseille, là encore pas le moindre mot sur la guerre entretenue partout… Comme le dit ce texte, nous vivons dans un imaginaire qu’a réussi à imposer en France la classe dominante dans un consensus asphyxiant tout débat démocratique (si les solutions du pouvoir sous prétexte de favoriser le travail sans toucher au capital, s’attaque aux retraités comme aux “chômeurs”, les solutions alternatives de l’opposition si elles indiquent un “sens” restent souvent en surface, ainsi l’évasion fiscale à laquelle il est fait parfois allusion est du “pipeau” par rapport à ce que représente la “bulle” militaire et n’effleure pas la bulle financière de ce fait). Nous sommes dans un tel état de somnambulisme que comme le recommandait Brecht, il faut appréhender les processus avec étonnement, en quelque sorte, il faut abolir leur “évidence” pour accéder à leur compréhension. Qu’un tel “silence” soit imposé et respecté dit quelles sont les “possibilités” autorisées et comment elles se révèlent être des “impossibilités”, comme cette phrase qui revenait hier à propos de tous les thèmes ci-dessus débattus : il n’y a pas de solution simple, si tel était le cas on l’aurait appliquée. Ce qui est sûr c’est que pareil système qui multiplie les “bulles” financières militaires aux dépends de la vie ne peut apporter de solution autre que sa fin. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le monde occidental est une Bulle et la pire des erreurs des élites occidentales est de croire à l’imaginaire qu’elles-même ont créé !

Ce monde bute ; il se cogne sur ses limites à la fois internes et externes; il se disloque à l’intérieur et il fait la guerre à l’extérieur.

Toute la question est de savoir si l’Imaginaire qu’il génère va être plus fort que le Réel et ses forces ; est-ce que les forces de vie de ceux qui produisent vont l’emporter sur les forces de mort de ceux qui jouissent de cette illusion mortifère.

Dépenses militaires mondiales pour 2022 – 2 868 000 000 000 $ – 2,86 trillions de dollars américains

États-Unis – 1,537 billion de dollars – 54 %

OTAN 360 milliards de dollars – 12,6 %

Reste des alliés des États-Unis 234 milliards de dollars – 8,2 %

TOTAL DE L’EMPIRE AMÉRICAIN – 2,131 trillions de dollars – 74,3 %

CHINE 292 milliards de dollars – 10,2 %

RUSSIE 86 milliards de dollars – 3 %

INDE 80 milliards de dollars – 2,8 %

Autres 278 milliards de dollars – 9,6 %

TOTAL DES ALLIÉS NON AMÉRICAINS – 0,736 billion de dollars – 25,7 %

L’Empire a dû baisser son froc dans la première phase de la guerre d’Ukraine.

Il a subi un terrible choc de réalité, il s‘est fracassé contre le vrai Monde.

Il y a eu début de Réconciliation.

Le monde entier peut voir que le renflement menaçant dans le pantalon occidental n’était que du vide, un simulacre de puissance comme les muscles du Macron à l’entrainement de boxe. Il a entrevu, Imaginé l’ampleur de la corruption occidentale : vous partez en guerre avec un avantage matériel, vous êtes censés ne faire qu’une bouchée de votre ennemi et 18 mois plus tard, vous ne pouvez même pas suivre le volume de matériel militaire et d’obus nécessaire au combat !

Toute cette génération de dirigeants occidentaux corrompus est à court d’idées. Ils pataugent lamentablement, se ridiculisent.

25 mois de slogans triomphants sur la façon dont cette « station-service qui se prend pour un pays » va se fracasser en mille morceaux sous le poids des sanctions occidentales et de la supériorité militaire américaine.

Ces Zozos n’ont pas réussi à isoler la Russie, et jour après jours ils perdent le soutien des peuples de l’ensemble du Monde ; les peuples sont écœurés de tant de cynisme.

C’est nous, le milliard d’or, qui sommes isolés du monde.

Au lieu que l’économie russe vacille, elle est à la limite de la surchauffe, trop forte !

L’économie occidentale, elle, se révèle être une illusion financière spéculative dépourvue de capacité industrielle. « Nous sommes des nations peuplées de baristas, de flippers de hamburgers, d’analystes de la théorie de la race et du genre, d’influenceurs parasites, de branleurs drogués, dotés de compétences informatiques de base dirigées par les opérateurs financiers du système PONZI. »

Ce n’est pas la base d’un empire durable. même pas la base d’une communauté viable à long terme.

Nous sommes une multitude, une myriade de ballons pleins d’air chaud monétaire – notre ballon majeur, le financier est au risque de crever à chaque instant ; pour le maintenir en lévitation il faut sans cesse pomper !

Je pressens que l’éclatement de la bulle militaire de l’Occident sera concomitant de l’éclatement de sa bulle financière et ensuite de toutes les autres bulles … en chaine.”

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3 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    La Russie ce pays au PIB qui fait rire nos experts en économie viens d’utiliser à Berdychi ses premiers robots terrestres de combat.
    Ces derniers temps côté russe comme ukrainien les drones FPV sont désormais équipés de logiciels de reconnaissance optique capable d’identifier aussi bien les véhicules que les fantassins.

    Pour notre gaz le ciel s’obscurcit un dépôt de gaz destiné à l’exportation vers l’UE a été détruit par une frappe russe.

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  • Franck Marsal
    Franck Marsal

    Les russes sont vraiment d’ecellents joueurs d’échecs. Ils se sont donnés le temps d’analyser tous les compartiments de la guerre et sont en train d’acquérir une large position dominante dans presque chacun de ces compartiments. On ne peut pas manquer d’en tirer la conclusion suivante : Dans la capacité de mobilisation, de planification et de développement de la Russie, il reste manifestement beaucoup de l’héritage socialiste soviétique. Et donc, malgré la contre-révolution, et la destruction de l’URSS, la Russie n’est pas devenue tout à fait un pays capitaliste “comme les autres””.
    L’alliance avec la Chine est pour cela naturelle, au delà des aspects géographiques et géopolitiques.

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    • admin5319
      admin5319

      non seulement il reste en particulier dans le domaine de l’armement, de la défense et du ministère des affaires étrrangères un héritage soviétique mais il est reconnu qu’un peuple qui a fait la révolution en reste maarqué à jamais parce qu’il sait le pouvoir politique des masses… maintenant il y a eu aussi une contrerévolution/

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