Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Vijay Prashad et le “sud global”

Nos lecteurs connaissent déjà Vijay Prashad dont nous avons traduit de nombreux articles puisque nos sommes correspondants de Globetrotter. Vijay Prashad est un historien, auteur, journaliste, commentateur politique et intellectuel marxiste indien basé aux États-Unis. Il est directeur exécutif de Tricontinental : Institute for Social Research, éditeur de LeftWord Books, correspondant en chef de Globetrotter et chercheur principal non résident à l’Institut d’études financières de Chongyang, à l’Université Renmin de Chine. Pour Tricontinental, il rédige une lettre d’information hebdomadaire. Idéologiquement marxiste, Prashad est bien connu pour ses critiques du capitalisme, du néocolonialisme, de l’exceptionnalisme américain et de l’impérialisme occidental, tout en exprimant son soutien au communisme et aux pays du Sud. De 1996 à 2017, Prashad a été titulaire de la chaire George et Martha Kellner en histoire de l’Asie du Sud et professeur d’études internationales au Trinity College de Hartford, dans le Connecticut, aux États-Unis. Actuellement, il est membre du conseil consultatif de la Campagne américaine pour le boycott académique et culturel d’Israël, qui fait partie du mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), et co-fondateur du Forum des gauchistes indiens (FOIL). Son alliance avec Chomsky part essentiellement de cette orientation. Mais pour faire court je dirai que ses liens avec Chomsky vont dans un sens sensiblement différents de ceux que l’on a vu se développer en Europe où ils ont tenté de définir “une troisième voie”. A de rares exceptions exceptions, puisqu’il s’agit d’un courant “pluraliste”, Vijay Prashad et son groupe du “sud global” sont résolument du côté de la Chine et de la Russie tout en construisant une réflexion qui va au-delà des affrontements actuels. De surcroit l’influence marxiste et communiste est plus clairement assumée. Ce pluralisme qui est de plus en plus présent chez les anglosaxons commence à trouver des traductions en France. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
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