Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le président argentin Milei a bien d’autres soucis que les BRICS

Parmi les “guerriers par procuration” de l’empire, le président argentin (comme l’autre failli qu’est Zelensky ou dans un autre genre Netanyahou) le président argentin et sa tronçonneuse se heurte à la réalité des échanges internationaux (par parenthèse en dehors des rafales on se demande bien ce que Macron prétend vendre à l’inde malgré toutes les parades et les “invitations” d’honneur, leur politique anti-musulmane se heurtant au fait que ni Modi ni Macron n’osent trop titiller les “Houthis”). Ce n’est pas la guerre froide et les logiques d’empire, les délires populistes subissent le poids d’une autre réalité. Une bonne partie du patronat français n’est pas du tout d’accord pour rompre avec la Chine, les négociations se multiplient. Nous avons ici à travers cet article bien documenté un exemple de la logique qui est celle des BRICS, des nouveaux rapports sud-sud, de la poussée des peuples face à un occident qui n’a plus que du sang et des larmes à offrir, une situation inédite qui combine circuits réels d’échange et lutte des classes de peuples réduits a quia par les politiques néolibérales. La dénonciation du Mercosur par Attal ne va pas plus arranger Milei que le partenariat Inde-France ne va résoudre les problèmes des petits agriculteurs français et indiens. nous sommes bel et bien dans une nouvelle ère. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/news/402687/

“Il a d’autres chats à fouetter que les BRICS”… L’ambassadeur russe en Argentine Bourliaï commente la situation à laquelle est confronté le président argentin Milei.

Le dirigeant argentin Javier Milei a prévu plus de 300 réformes “choc” face à la menace d’un effondrement fatal de l’économie et au taux d’inflation record de 211 % enregistré par le pays au cours des 30 dernières années.

Les mesures préparées prévoient notamment des coupes dans les dépenses pour assurer le travail du gouvernement, des coupes dans les fonds pour le développement de l’énergie, des transports et des infrastructures. En outre, les conditions de travail seront considérablement durcies.

De nombreux analystes estiment qu’une telle voie ne fera qu’exacerber la situation économique déjà difficile, accélérant la croissance des prix des produits, y compris des biens de première nécessité.

“Le peuple argentin ne comprendra pas ces “impulsions” du président visant à améliorer la situation par de telles mesures. En outre, les syndicats, dont les plus puissants sont contrôlés par les péronistes, qui s’opposent farouchement au parti au pouvoir, feront tout pour faire tomber Milei. “Je ne doute pas que l’actuel dirigeant argentin aura des bâtons dans les roues”, a déclaré Yann Bourliaï , ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie, professeur émérite de l’université linguistique d’État de Moscou, dans une interview accordée à Svobodnaya Pressa.

Milei, un fervent partisan des États-Unis, avait précédemment annoncé qu’il serait déconseillé à l’Argentine d’adhérer aux BRICS, ce qui avait suscité la colère de l’opposition, qui y voyait une occasion manquée d’aider l’économie. Un groupe de 15 législateurs de l’opposition au sein du Congrès local a déjà demandé au président de justifier sa décision de ne pas rejoindre le bloc.

La parlementaire Florencia Carignano a précisé que toutes les provinces argentines exportaient vers un pays du groupe des BRICS. À titre d’exemple, elle a cité Santa Fe, qui a exporté pour près de 1,5 milliard de dollars de marchandises vers l’Inde, la Chine et le Brésil en 2023.

“Comprenez que le président, le gouvernement argentin d’aujourd’hui ne se préoccupe pas des BRICS. Il y a un grand nombre de problèmes à l’intérieur du pays. Les facteurs politiques et économiques nationaux sont plus importants aujourd’hui. L’économie extérieure est aujourd’hui d’une importance secondaire, et les autorités actuelles n’ont pas les moyens de comprendre l’importance des BRICS, et encore moins la capacité”, a souligné M. Bourliaï.

Fin décembre 2023, Milei a officiellement notifié aux membres des BRICS que son pays ne rejoindrait pas le groupe.

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