Histoire et société

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En 2024, la Chine soumettra l’Asie à des tests de résistance comme rarement auparavant

Le secteur immobilier chinois sera un frein à la croissance en 2024. Image : Capture d’écran Facebook

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Le ralentissement structurel de la croissance chinoise et les problèmes immobiliers non résolus pèseront sur les économies régionales au cours de l’année à venir, mais pour reprendre l’image de l’article précédent, s’il y a un savant fou dont la logique désoriente les specualtions boursières c’est la politique du gouverneur Pan Gongsheng au siège de la PBOC.Celui ci refuse d’appliquer les recettes habituelles, non seulement il n’a pas fait comme les Etats-Unis en relevant les taux d’intérêt pour attirer les investisseurs mais il joue la stabilité du yuan alors que selon la logique habituelle une dévaluation aiderait la croissance. Ce refus de suivre la logique des marchés tient compte d’une autre logique celle de l’économie réelle et son développement mais aussi les transformations en cours face au dollar.(note et traduction de danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

Par WILLIAM PESEK 21 DÉCEMBRE 2023

Aujourd’hui, l’attention extrême portée à la Banque du Japon se concentre sur la façon dont la Banque populaire de Chine joue avec le champ de mines économique qui nous attend en 2024.

Au cours des 12 prochains mois, la Chine mettra les économies asiatiques à l’épreuve comme rarement auparavant elles l’ont été. Les priorités de Pékin en matière de stabilisation de la croissance et de réduction de la fréquence des cycles d’expansion et de récession seront centrées sur les actions du gouverneur Pan Gongsheng au siège de la PBOC.

Depuis qu’il a pris les rênes de la PBOC en juillet, Pan a été uncas d’ étude sur la modération monétaire.

Même si le secteur de l’immobilier, très important, trébuche, l’équipe de Pan a évité de canaliser des vagues géantes de liquidités sur le marché. Des explosions ciblées, oui.

Mais l’équipe Pan renonce aux puissants mouvements d’assouplissement auxquels les traders s’attendaient de la part des précédents dirigeants de la PBOC.

L’une des raisons est que le yuan est soumis à une pression croissante sur les marchés mondiaux. Rien ne rapprocherait plus rapidement la Chine de l’objectif de croissance de 5 % de cette année qu’un taux de change plus bas. Pan, cependant, donne la priorité à la stabilité du yuan plutôt qu’à la relance, d’une manière qui continue de confondre les fonds spéculatifs qui pariaient sur une monnaie plus faible.

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